Soldats désirés

le lundi, 01 avril 1940. Dans En lisant les journaux

M. M.-T. Stenson déclare que si Sherbrooke possède un aéroport, elle pourra probablement compter sur l’établissement d’une école d’aviation de 500, peut-être de 1,000 élèves, ce qui aiderait considérablement le commerce. M. Stenson ajoute qu’il y a quelque chose qui ne va pas en notre ville, que certaines personnes manquent d’initiative. Sherbrooke possède des quartiers militaires bien équipés, mais presque vacants, tandis que dans d’autres villes de la province, les soldats sont à l’étroit et mal logés. Pourquoi demande-t-il, ne fait-on pas de démarches auprès des autorités militaires pour qu’il y ait plus de soldats à l’entraînement ici ? La plus grande partie de la population en bénéficierait.

Les soldats activeraient le commerce de Sherbrooke : premièrement, parce que ce serait une importation de consommateurs financés ; deuxièmement, parce que, ne travaillant pas, ils laisseraient aux Sherbrookois authentiques l’avantage de l’activation de l’emploi ; troisièmement, (plus spécial à M. Stenson) parce que le soldat ne dédaigne pas la bière et que monsieur Stenson est agent d’une compagnie de bière à Sherbrooke. Henri DUBUC

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