C'est le Social Crediter qui écrivait, il y a quelques mois (nous citons de mémoire) :
"Si quelqu'un entretient des doutes quant à la théorie de l'évolution, et s'il veut des arguments sensibles à l'appui de la thèse qui attribue à l'homme et au singe une ascendance commune, il n'a qu'à jeter les yeux sur une photographie des hommes d'État modernes qui ont passé la quarantaine : Roosevelt, Churchill, Mussolini..."
C'est un peu la réflexion qui nous saute à l'esprit devant le tableau caricatural des chefs des Nations-Unis, exécuté par l'artiste Miguel Covarrubias, paru dans la revue Vogue et reproduit dans L'Œil, du 15 octobre.
Il est vrai que l'homme, le politicien surtout, fait tout ce qu'il peut pour s'enlaidir : déformation des lèvres par les gros cigares, élargissement du cratère buccal par ses engueulades et ses ricanements, sillonnement du front par ses combines, plissement de la face par ses infatuités, gauchissement des yeux par ses hypocrisies, protubérance ventrale par ses débauches...