Le Ministre de l'Éducation forme des espions

Yvette Poirier le lundi, 01 mai 2000. Dans Éducation

François Legault, le ministre de l'Éducation du Québec, lance pour l'ouverture de l'année scolaire 2000, une réforme du système scolaire : chambardement complet dans les méthodes d'enseigner et dans les manuels scolaires.

Le ministère du Revenu, de concert avec le ministère de l'Éducation, pour la nouvelle année scolaire 2000, a préparé un bulletin à l'intention des enseignants, intitulé "Taxes et impôts au Québec : pourquoi et pour qui ?". Les enseignants sont invités à inculquer aux enfants de la cinquième année du primaire, à l'intérieur du cours de sciences humaines "des notions de base sur la fiscalité". Un guide pédagogique similaire est fourni aussi pour les jeunes de la cinquième année du secondaire. Dans un dépliant distribué au grand public par les dits ministères, nous lisons en lettres noires :

C'est en formant la conscience de nos enfants, ces futurs contribuables, que nous les orienterons vers des valeurs de coopération et de justice sociale.

Le ministère du Revenu et le ministère de l'Éducation entreprennent de former "la conscience des enfants" par une campagne d'éducation pour leur laver le cerveau sur les bienfaits, semble-t-il, des taxes et des impôts, sur les devoirs de conscience à remplir envers les percepteurs de taxes et d'impôts et sur les péchés graves contre la fiscalité, le travail au noir et l'évasion fiscale", offenses mortelles contre les financiers qui réclament des gouvernements des intérêts par les taxes et les impôts. Les écoles du ministère de l'Éducation formeront les enfants à devenir des espions, des mouchards qui épieront leurs parents, les voisins, les amis et les dénonceront à l'État tyran, serviteur des banquiers.

Tous les contribuables, sauf les vendus au système voleur comme le sont la majorité de nos députés et ministres, sont unanimes pour dire que "les taxes et les impôts actuels sont du banditisme". Ils enrichissent les banquiers et appauvrissent la population. Ils ne financent pas les services publics.

Nous savons que le taux de fiscalité le plus élevé au Canada est dans la province de Québec. En 1998, le salarié québécois versait en impôt l'équivalent de ses revenus du 1er janvier au 6 juillet. En l'an 2000, le pourcentage payé en impôt est encore plus élevé. Plus de la moitié du salaire annuel se volatilise en impôts, sans inclure les autres taxes de toutes sortes qui rongent le reste des revenus.

Les taxes et les impôts sont une injustice flagrante envers les honnêtes citoyens. Pauvres enfants qui deviendront des victimes de ce système voleur, le dieu-argent, le veau d'or devant lequel on leur demande de se prosterner au nom de la "justice sociale". Quelle dérision !

Réclamons à cor et à cri l'abolition du Ministère de l'Éducation. Ses crimes de lèse-majesté ne se comptent plus. Que les écoles redeviennent la propriété des parents et qu'on y enseigne une économie de justice basée sur la doctrine sociale de l'Église et sur le Crédit Social qui en permettrait l'application..

Nous portons à l'attention du ministre de l'Éducation et du ministre du Revenu le petit article de Mme Gilberte Côté-Mercier : "Les taxes actuelles sont un vol".

Yvette Poirier

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