Le laïcisme, la peste de notre époque

le vendredi, 01 janvier 2010. Dans Laïcisme

Depuis quelques années, le Québec subit l’assaut de groupuscules qui militent en faveur du laïcisme, afin que la religion soit exclue de la sphère publique.

Pourtant, dans l’encyclique Quas Primas, le Pape Pie XI affirmait justement: «La peste de notre époque, c’est le laïcisme, ainsi qu’on l’appelle, avec ses erreurs et ses entreprises criminelles».

L’histoire elle-même nous prouve que le laïcisme est une idéologie dangereuse qui a conduit certains pays, dont la France et le Mexique, à adopter des lois sévères qui brimèrent les droits des croyants et déstabilisèrent l’ensemble de la société.

Prières publiques

En France, la prétention de constituer l’État en dehors des institutions et des préceptes de l’Église déboucha, sous la IIIe République, sur des lois contraignantes, telles l’interdiction de tout enseignement religieux dans les écoles publiques, la suppression des aumôneries militaires, la suppression des prières publiques prévues au Parlement dans la Constitution de 1875, la rupture des relations diplomatiques entre la France et le Vatican et le trop célèbre vote de la loi de séparation de l’Église et de l’État, en 1905. De plus, beaucoup de chrétiens furent persécutées (et plusieurs martyrisés). Au Mexique, la Constitution de 1917 fut destinée à réduire l’influence de l’Église catholique dans le pays, en imposant la sécularisation de l’enseignement, en interdisant les ordres monastiques et en prohibant l’exercice du culte en dehors des églises. De plus, les prêtres n’avaient pas le droit de porter l’habit religieux, perdaient leur droit de vote et se voyaient interdire tout commentaire sur les affaires publiques dans les organes de presse.

Droit de prier

Au Québec, le Mouvement laïc québécois professe et diffuse le laïcisme qui vise à imposer l’athéisme.

Face à la montée de cette forme de totalitarisme, il importe, pour les catholiques, de se tenir debout, c’est-à-dire de défendre le droit à l’enseignement religieux dans les écoles, (le droit à un système scolaire catholique), le droit de prier dans les conseils municipaux, le droit de porter publiquement un signe religieux ostentatoire et le droit de maintenir le crucifix au Parlement, dans les hôpitaux et les tribunaux.

Ce combat contre le laïcisme est un service à rendre à la société. Le Pape Benoît XVI affirmait, en 2005:

«Face au laïcisme croissant, qui prétend réduire la vie religieuse des citoyens à la sphère privée, hors de toute manifestation sociale et publique, l’Église sait que le message chrétien éclaire et renforce la cohésion sociale et ses principes».

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