La religion est la base de l'éducation, de la civilisation et de la paix

Thérèse Tardif le mercredi, 01 décembre 1999. Dans Éducation

Les écoles laïques promues par Daniel Baril et de Jean-Pierre Proulx ruinent l'éducation

Après avoir lu l'article ci-dessus, nous voyons bien que les tactiques employées par les francs-maçons du Québec, pour détruire notre Église, sont les mêmes employées en France pour soulever la révolution de 1789, révolution qui a chambardé les valeurs religieuses qui avaient fait de notre Mère patrie, la Fille aînée de l'Église, l'éducatrice et la civilisatrice des peuples.

Dans son article paru dans le journal « La Presse », le 21 avril 1999, Daniel Baril, porte-parole du Mouvement laïque québécois, à l'avant-garde pour détruire la religion catholique dans la province de Québec, prend évidemment la défense du rapport Proulx, qui propose d'abolir, au Québec, les écoles confessionnelles et de les remplacer par des écoles laïques.

Enlever la religion dans les écoles, c'est y enlever la base même de l'éducation, de la civilisation et de la paix. Les tueries qui se sont produites dans les écoles, aux États-Unis, ont fait le gouvernement adopter une loi permettant l'affichage publique des Commandements de Dieu. On a enfin compris que les Commandements de Dieu sont essentiels à la formation d'honnêtes citoyens.

Enlever la religion dans les écoles, c'est retourner à la barbarie. On le voit dans les écoles actuelles qui ont été corrompues par le ministère de l'Éducation et par des professeurs marxistes. Depuis l'instauration du néfaste ministère de l'Éducation, habilement et sournoisement on en est venu à imposer, à la population presqu'entièrement catholique du Québec, l'école unique, socialiste et sexuelle du marxisme et de la franc-maçonnerie. Tout cela s'est fait à l'insu des parents, bien sûr. Et au dire des professeurs eux-mêmes, la situation n'est plus tenable à l'école, tellement les enfants "socialisés" à la méthode marxiste, sont devenus incontrôlables.

Mais, maintenant, les communistes déguisés en agneaux, au nom de la démocratie, (ils emploient les meilleurs termes pour mieux tromper), veulent faire perdre aux parents par la loi, leur droit de choisir l'école pour leurs enfants.

C'est le plan des francs-maçons, des communistes de s'emparer des universités et des écoles pour tuer le christianisme dans un pays. L'école marxisée a conduit notre jeunesse dans la drogue et la dépravation.

Les vrais éducateurs d'un peuple, ce sont les évêques, les prêtres, les religieux et les religieuses qui renoncent aux plaisirs du monde pour consacrer totalement leur vie à l'éducation des enfants et des adultes. Ils se préparent à leur noble rôle par la prière, la pratique de la vertu et ils acquièrent la formation nécessaire.

Baril, dans son article, attaque de front nos évêques, disant qu'ils n'ont pas compris que la démocratie que Baril et Proulx veulent nous "imposer" "sont des conditions assurant le maintien de la liberté de religion et de la paix sociale " sic... Il accuse notre clergé d'avoir mené des luttes d'arrière-garde dans l'histoire du Québec, comme par exemple : "guerre des éteignoirs" contre la taxe scolaire 1840-50 ; torpillage du projet d'école publique et laïque, en 1859 ; abolition du ministère de l'Instruction publique, 1875 ; etc...

Une preuve donc que nos évêques, dans le passé, ont toujours combattu pour défendre l'école catholique, comme se doivent de le faire les pasteurs du troupeau.

On peut constater aussi, que la bataille de la franc-maçonnerie, portant le visage du laïcisme, pour abattre le christianisme dans les écoles, n'est pas d'hier. Et aujourd'hui les conséquences sont désastreuses. Que de malheurs chez les enfants, les jeunes, les familles et la société. Cette multitude de suicides chez les écoliers et les adultes est la preuve que ça ne tourne pas rond dans les écoles du Ministère et dans notre société.

Nous n'avions jamais vu autant de malheurs, lorsque les évêques, les religieux et les religieuses orientaient l'éducation au Québec.

Quelle déchéance chez notre peuple depuis l'instauration du ministère de l'Éducation promu par les marxistes infiltrés dans nos institutions et notre gouvernement. Ce n'est pas sans raison que les évêques d'autrefois avaient fait abolir le ministère de l'Instruction publique. Et il serait encore plus fort à propos de faire abolir le ministère de l'Éducation actuel. Le gouvernement n'a aucune compétence en éducation. La dégradation de l'éducation dans nos écoles actuelles, régies par le gouvernement, le prouve incontestablement.

Voici ce qu'écrit un vrai maître de la sagesse, le Pape Pie XI, dans sa lettre encyclique sur "l'Éducation chrétienne de la jeunesse":

"L'institution sociale de l'école se fit d'abord par l'initiative de la famille et de l'Église bien avant l'intervention de l'État. À ne considérer donc que ses origines historiques, l'école est de sa nature une institution auxiliaire et complémentaire de la famille et de l'Église ; partant, en vertu d'une nécessité logique et morale, l'école doit non seulement ne pas se mettre en contradiction, mais s'harmoniser positivement avec les deux autres milieux, dans l'unité morale la plus parfaite possible, de façon à constituer avec la famille et l'Église un seul sanctuaire consacré à l'éducation chrétienne. Faute de quoi, elle manquera sa fin pour se transformer au contraire, en œuvre de destruction... « L'école, si elle n'est pas un temple, devient une tanière, écrit un éminent pédagogue ».

"L'école, dite neutre ou laïque, d'où est exclue la religion, est contraire aux premiers principes de l'éducation. Une école de ce genre est d'ailleurs pratiquement irréalisable, car, en fait, elle devient irréligieuse..."

En un mot, Baril et Proulx sont les instruments habiles de la franc-maçonnerie qui œuvre depuis des siècles à détruire la religion.

Que tous les catholiques se lèvent contre le monstre promoteur de l'école laïque et notre Québec sera sauvé. Que saint Michel vole à notre secours, qu'il commande à tous ses anges de venir chasser les démons qui s'acharnent à détruire notre civilisation chrétienne.

Thérèse Tardif

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