L'assurance-médicament va-t-elle être majorée ???

Thérèse Tardif le mardi, 01 août 2000. Dans L'économique

Pauline Marois aime les chambardements

Parlons donc de la fameuse assurance médicament du gouvernement du Québec qui est une autre taxe déguisée pour les plus jeunes et une manière de rogner sur la pension des personnes âgées.

Il y a quelques années, au Canada, dès qu'une personne avait atteint 65 ans, elle obtenait sa pension de vieillesse sans autre condition que celle d'avoir atteint l'âge. Pendant cette période, les personnes âgées ont vécu une ère de détente.

Mais avec l'assurance médicament, invention du gouvernement Bouchard, pour soutirer plus d'argent du peuple, les personnes âgées sont obligées de payer la prime et une partie de leurs médicaments. Plusieurs s'en privent, parce qu'elles n'ont pas suffisamment d'argent pour payer chambre et pension.

De plus, cette année, l'impitoyable ministre de la Santé et des Services sociaux, Pauline Marois, qui a l'art de tout chambarder, veut augmenter la prime de l'assurance médicament de $175 à $350, alors qu'elle devrait la faire totalement disparaître.

La grande majorité des jeunes n'ont pas besoin de médicaments durant l'année, ils seront encore obligés de payer cette augmentation sur leur rapport d'impôt. Et les vieillards aussi. Ce sont les bons coups qu'administre aux contribuables notre gouvernement péquiste pour arriver à son déficit zéro. Le peuple manque déjà d'argent et on lui enlève le peu qui lui reste par toutes sortes de moyens détournés. Sept mois des salaires des travailleurs vont pour payer les taxes, impôts, primes de ci et de ça. Et cela pour engraisser davantage les gros banquiers qui réclament toujours plus de profits.

Ce qu'on peut manquer de bon sens et d'intelligence quand on est ministre aujourd'hui. Nous manquons d'argent et pour remédier à la situation, on nous en enlève. C'est que les ministres sont obligé(e)s de faire abstraction de leur intelligence pour servir aveuglément les maîtres de la finance, s'ils veulent conserver leurs sièges.

Oui, nous demandons au Ciel, le miracle de la conversion de nos ministres et député(e)s, pour le plus grand bonheur du pauvre peuple qui en a assez de se faire soutirer le fruit de son labeur par les multiples pompes à taxes de nos gouvernements, serviteurs fidèles non pas du peuple qui les paie, mais des banquiers.

Thérèse Tardif

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