Confession d'un financier

le jeudi, 15 mai 1941. Dans Réflexions

"On demande continuellement au Congrès de protéger le capital et ses méthodes de haute finance. Des hommes qui ne connaissent ni la faim ni la privation réclament la protection du gouvernement pour continuer leurs gains sur des capitaux mouillés, tandis que des êtres humains crèvent de faim autour d’eux.

"Ne laissons pas s’éteindre en Amérique la flamme de la bonté humaine. Cessons de tolérer la primauté de l’avidité commerciale et de la fécondité des dollars sur les droits et les besoins des hommes.

"L’Europe nous démontre aujourd’hui où conduit inévitablement une politique de soif du gain. Le tribut payé en argent et en vies humaines, sur l’autel de la soumission gouvernementale aux exigences du capitalisme, devrait être un avertissement que nul Américain ne puisse se permettre d’ignorer.

"Mes écrits peuvent choquer les membres de ma prétendue classe, mais j’ai encore assez de confiance en eux pour espérer que, s’ils veulent seulement sortir un peu de l’influence aveuglante de leur milieu, une nouvelle lumière brillera pour eux. Alors les États-Unis d’Amérique pourront-ils prétendre, marcher de l’avant et demeurer pour toujours en accord avec l’idéal, l’objectif et le mandat des fondateurs de la nation."

Rudolph SPRECKLES, millionnaire,

Président de la First National bank of California

15 mai 1940 page 5, 1940_05_No13_P_005.doc

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