Un congrès d'apôtres de feu!

le jeudi, 01 octobre 1998. Dans Apostolat, Congrès et sessions

TOUS à l'action ! Agir, parler, prier

Notre belle Œuvre des "Pèlerins de saint Michel" a été fondée par un grand apôtre, Louis Even. Son bras droit, madame Gilberte Côté-Mercier et son deuxième bras droit, Gérard Mercier, étaient aussi de très grands apôtres. Les trois se sont détachés de tous leurs biens matériels, de leur famille, pour être totalement au service de Dieu et au service des pauvres. Il n'y a pas de mouvement au monde qui lutte plus efficacement que les Pèlerins de saint Michel pour éliminer la pauvreté de la surface de la terre, comme le désire S.S. le Pape Jean-Paul II.

Aussi un des thèmes de notre congrès affiché sur notre grande tribune était : "Dans l'esprit du grand jubilé de l'an 2000, gouvernements, effacez toutes taxes et dettes publiques."

Gilberte Côté-Mercier

Directrice-générale

(Extraits de son discours à l'ouverture du congrès)

Mes chers amis, je suis très heureuse d'être ici présente avec vous au congrès. Je ne le savais pas d'avance. J'ai 88 ans. Nous allons ensemble lire Vers Demain, le digérer, le vivre. C'est à nous autres, Vers Demain. Votre apostolat pour Vers Demain, il est grand, le Bon Dieu vous donnera l'éternité pour vous en ré- compenser.

Je vais vous faire vivre Vers Demain comme j'ai essayé de le vivre moi-même. C'est l'année 1998 que nous vivons et c'est l'année du Saint-Esprit.

L'événement de l'année, c'est la mort de Gérard. Tous à l'action, c'était le mot d'ordre de Gérard au congrès l'an dernier. Tout le monde à l'action, pas seulement parler, ni même prier, mais aussi AGIR. Tous à l'action ! c'était le mot d'ordre du congrès qu'il a dirigé deux jours avant de mourir. Tous à l'action ! c'est écrit en gros. Il veut que nous comprenions, pas seulement avec nos oreilles, mais aussi avec notre être entier.

Lui, Gérard Mercier, était donné en entier. Louis Even, le fondateur, fut le premier donné. Et le premier donné à plein temps fut Gérard Mercier. Il est allé continuer au Ciel le combat.

Vivez le Crédit Social. Décidons de bouger. "C'est cette année qu'il faut se décider à bouger" a dit Gérard Mercier. AGIR, PARLER, PRIER. Tous à l'action ! Quel était l'homme d'action le plus célèbre, ce fut Louis Even qui a fondé l'Institut avec sa Maison Saint-Michel, ses Pèlerins de saint Michel, sa Maison de l'Immaculée. Tous ça vient de Louis Even, un homme d'action. Il a laissé son emploi. Il a été choisi par la bonne sainte Anne. Nous allons voir ensemble quelle sorte de patriotisme nous devons vivre. Nous sommes des patriotes, les Bérets Blancs, nous vivons pour la patrie et la vraie patrie, c'est le Ciel. On se retrouvera tous dans le Ciel pour l'Éternité où Dieu va nous récompenser pour notre ACTION.

La bienvenue de Rolland Tessier

Bienvenue à vous tous qui êtes venus de l'Europe, des États-Unis, et d'un bout à l'autre de notre pays. Que ce séjour ici soit pour vous tous une source de ferveur nouvelle et d'espérance pour l'avancement de notre noble cause, qui est la vôtre, qui est la nôtre. Si vous voulez, ensemble, nous allons demander à l'Esprit-Saint d'éclairer ces assises.

Le président, Pierre Marchildon

Quand on travaille pour le bon Dieu, une once de bien renverse des tonnes de mal. Quand on répand la vérité, on renverse les tonnes de mensonges du système bancaire d'aujourd'hui. Le bon Dieu demande quelques témoins. Vous en êtes tous des témoins de la vérité pour atteindre nos frères et nos sœurs qui ne connaissent pas la vérité, même spirituelle, et dans le domaine temporel, il y en a beaucoup qui ne comprennent pas la justice sociale. En répandant le message de Vers Demain, c'est le Crédit Social qui pourrait être appliqué dans tous les pays pour renverser le système bancaire mondial et régler enfin le problème de la pauvreté. Jeanne d'Arc disait : "Les soldats se battent, Dieu donne la victoire." Si on ne se bat pas on ne peut pas avoir la victoire.

Thérèse Tardif

Merci à chacun de vous qui êtes venus au congrès. Si vous n'étiez pas là, il n'y aurait pas eu de congrès. C'est important d'être au congrès pour le succès de notre année. C'est ici au congrès que nous prenons des résolutions pour donner notre vie de plus en plus au bon Dieu et de plus en plus au service de nos frères. Merci, merci d'être arrivés à l'heure au congrès. Merci à la France d'être venue.

Vous voyez ici la colombe qui représente le Saint-Esprit. Si vous vous souvenez, Gérard Mercier, dans son dernier discours au congrès l'an dernier, a imploré le Saint-Esprit : "Venez, Esprit-Saint, éclairez les cœurs de vos fidėles, allumez en eux le feu de votre amour, venez renouveler la face de la terre". Il n'y a pas de plus beau thème pour notre congrès de cette année, puisque c'est l'année du Saint-Esprit.

Nous implorons en premier le Saint-Esprit de venir éclairer notre congrès. Oui venez, Esprit-Saint, Esprit de vérité, Esprit créateur, Esprit de sainteté, Esprit consolateur, Esprit de vie, remplissez les cœurs de vos fidèles, remplissez-nous de vos dons sacrés, de sagesse, d'intelligence, de conseil, de force, de science, de piété, de crainte de Dieu, afin que nos actes soient faits totalement pour la gloire de Dieu. Éclairez chacun de nous, descendez sur cette assemblée, nous vous en prions Esprit- Saint. Donnez à chacun de nous la force nécessaire de mener avec courage le combat jusqu'au dernier soupir comme l'a fait Louis Even et comme l'a fait Gérard Mercier mort presque debout, et comme continue à le faire notre vénérable directrice, Mme Gilberte Côté-Mercier, qui est encore là à 88 ans.

Nous croyons que nos petites actions n'ont pas de résonance, mais nous voyons qu'elles en ont de la résonance. Petit à petit les intelligences s'ouvrent, les cerveaux se débloquent en haut lieu. Le système bancaire malhonnête est de plus en plus détesté et dénoncé même par des chefs de syndicats, des professeurs d'université et des économistes. M. Even disait que lorsque toutes les autres associations réclameront ce que nous enseignons, nous aurons la victoire.

M. Even nous a donné l'exemple d'un apôtre, d'une vie sainte toute consacrée à Dieu, à la sainte Vierge et aux pauvres.

Nous devons suivre son exemple, donner notre vie à Dieu, à la Sainte Vierge et aux pauvres. C'est la vocation des Pèlerins de saint Michel.

Notre-Seigneur est venu sur la terre pour lever des apôtres. Quand un apôtre lève, c'est la victoire du Christ. Et quand nous voyons Yvon Nantel, jeune homme de 30 ans, laisser son salaire de $40,000 à $80,000 dollars par année pour se donner tout entier à la cause des pauvres, on peut dire que le Christ a obtenu une grande victoire. Nous allons l'entendre.

La parole aux grands apôtres

Yvon Nantel 1124 abonnements

(Résumé) En commençant nos activités dans notre tournée, à Thunder Bay, nous avons rencontré Jean-Guy Lagrange, autrefois de l'Abitibi, quand il était jeune, il a porté le béret blanc. Là, après la Messe, il nous attendait et il nous a donné 100 dollars pour les circulaires. Nous avons pris 40 abonnements à Thunder Bay. À Winnipeg, nous avons travaillé 9 à 10 jours. Beaucoup de bon monde, de bons abonnés. Nous avons recueilli plusieurs abonnements de 4 ans et des soutiens de $100.

Un Croate nous a gardés deux soirs. Nous disions le chapelet le soir avec la famille, les gens aimaient cela. Donald Morin nous a hébergés et il nous a fait un don de $100. Nous avons brisé notre vanne. Un Italien mécanicien nous l'a réparée. Il a payé lui-même 300 dollars de pièces et son temps a été gratuit. Il avait reçu une circulaire de "Michael". Il l'a lue. Il a assisté à une des assemblées de "Michael" et il s'est converti tranquillement, à cause d'une circulaire, imaginez ! Un homme de Winnipeg a travaillé au Ministère des Finances ; il a laissé cela parce que c'était pourri. Nous avons eu une assemblée de cuisine chez lui. En 9 jours à Winnipeg, nous avons pris 200 abonnements.

En allant en Saskatchewan nous sommes allés voir M. Riley. Tout de suite en entrant dans la maison, il nous a fait un don de $200. Nous avons parlé jusqu'à 2 heures du matin. Il veut faire du porte en porte avec nous lorsque nous y retournerons. Lui et sa dame parlaient d'avoir un béret. Nous leur en avons donné chacun un et ils se promenaient sur la ferme avec le béret.

À Regina, deux ou trois jours. Nous avons rencontré beaucoup de bon monde. Un monsieur nous a donné un soutien de $100 pour financer nos circulaires. Il a mis une annonce dans 80 journaux pour annoncer "Michael", "Sous le Signe de l'Abondance", etc. "Il nous a pris 5,000 circulaires pour Regina. Nous avons pris 70 abonnements. À Saskatoon, nous avons eu une bonne assemblée, 20 personnes, 28 abonnements, 12,000 circulaires confiées. Une dame a dit qu'elle avait assisté à la plus importante assemblée de sa vie. Nous avons parlé jusqu'à 2 heures du matin. À 8 heures du matin, nous avons tenu une autre assemblée, nous avons parlé jusqu'à midi. Deux assemblées de suite dans la même maison, l'une après l'autre. Une des personnes a appelé un ami à Prince Albert. Il nous a organisé une assemblée pour le soir. Nous avons parlé de la monnaie mondiale. Les assistants ont pris des circulaires. Un homme a donné 120 dollars, il a pris 2 autres paquets de circulaires. À East-heaven, assemblée de 15 personnes, 2,000 circulaires confiées, 64 abonnements. Plusieurs nous ont fait des dons de $100. En revenant nous avons couché chez nos grands créditistes, M. et Mme Grégoire, de Lorette. Ils nous ont aidés pour les circulaires. Total 721 abonnements. Nous avions demandé à M. Mercier de nous communiquer son feu. Bien des jeunes pourraient donner leur temps. Nous retournerons dans l'Ouest une semaine après le congrès. M. Célestin Marchildon nous a donné sa vanne et il a acheté mon automobile pour nous aider. (Actuellement, début d'octobre, nos deux grands Pèlerins sont en Alberta.)

Bertrand Gaouette, 3000 abonnements

3000 abonnements dans l'année. Quand M. Mercier a dit, l'an dernier "Tout le monde à l'action", je me suis dit : je vais me faire battre à plate couture. Je suis encore le premier. Mais pour l'année qui commence, je serais content s'il y en avait en avant, des 4000, 5000 abonnements. Ma famille fait sa part. Durant ma tournée en Gaspésie, j'ai fait 8 milles de porte en porte à pied en une journée. Le vendredi après-midi à 3 heures, j'avais 23 abonnements de pris. Mon automobile était cassée. Le midi, une barre de chocolat pour diner. J'ai pu atteindre mon objectif de 300. J'ai demandé à Fernand Morin de m'accompagner. J'ai pris tout de suite 2 abonnements de 4 ans dans la même maison. Le voisin, un autre 4 ans. J'ai pris 42 abonnements dans cette journée. Dans un petit chemin, les gens s'abonnaient à toutes les portes. 9 jours de travail, moyenne de 33 abonnements par jour. J'ai fait deux journées de 12 heures.

Quand j'ai de la misère, j'invoque les âmes du purgatoire et les anges gardiens et ça marche. Mon programme après le congrès, aller à Pembrooke avec M. Roméo Clément. (M. Gaouette a pris 326 abonnements en 10 jours dans cette nouvelle tournée). C'est un don de prendre de l'abonnement, oui c'est le don de soi.

Bertrand Gaouette

Simone Gingras, 2144 abonnements

Longue vie à notre directrice. Nous avons une bonne délégation d'Ottawa. Quand je fais de l'apostolat, j'ai toujours la circulaire "Le combat de Vers Demain" avec moi. Le dernier paragraphe se termine par : "En résumé, le combat de Vers Demain, c'est le combat pour le salut des âmes." Notre Pape Jean- Paul II demande une nouvelle évangélisation. Quand nous faisons la croisade du rosaire, c'est un peu une nouvelle évangélisation, parce que la sainte Vierge va conduire les dévots du rosaire à son Fils. Résumé de mon année : Je suis allée à Toronto avec Mme Potvin. Nous avons été bien reçues par les Italiens de Woodbridge. En décembre nous avons fait vraiment une bonne croisade avec Evelyne et Roméo Clément. En janvier-février nous avons été immobilisés par le verglas. Avril et mai ont été très bons, j'ai pris 412 abonnements. En juin, avec M. Bourque, cela a été extraordinaire. En juillet, M. Sickler est venu, il est vraiment un pèlerin-guerrier. La ciculaire "le bogue" est très importante. Nous préparons les gens à refuser le numéro de la "Bête". Nous avons un bon Pape, le Pape Jean-Paul II est un saint et il nous prépare pour l'An 2000. Pourvu que cela nous décide à mener le combat. Vers Demain est vraiment le combat pour sauver des âmes.

Mme Gilberte Caya-Roy, 2013 abon.

"Bien évident, que ceux qui ont déjà pris de l'abonnement savent très bien que 2,000 abonnements ça ne se prend pas assis dans notre salon, les deux pieds sur le "pouffe". Il faut sortir. C'est dans notre programme de sortir tous les samedis. Les parents et les amis sont au courant, ils ne nous téléphonent pas pour rien le samedi, ils savent que nous ne sommes pas disponibles. Si nous mettons dans notre programme d'avance, que le samedi c'est pour la croisade, c'est plus facile de par- tir que d'essayer à nous décider seulement la veille. Nous avons fondé notre assemblée mensuelle au mois de mars, à Cambridge, avec la collaboration de M. et Mme Henri-Louis Roy, ça va très bien. Mme Roy prête son sous-sol et fait des invitations à des abonnés qu'elle connaît. Nous, pour grossir notre assemblée, nous avons pris la décision de visiter tous nos abonnés de la région. Des nouveaux sont venus déjà. Nous avons toujours de 15 à 20 personnes à nos réunions. C'est intéressant. Nous en avons des fidèles qui viennent à chaque fois. Une dame des Philippines avait eu une circulaire. Elle a téléphoné à Mme Roy. Elle s'est abonnée et elle vient à nos assemblées et elle en amène des nouveaux. Les pantalons disparaissent et elles commencent à porter des robes. C'est l'exemple qui les entraîne et les amène à progresser tranquillement. J'ai trouvé dans un livre un belle parole de Notre-Seigneur : "Je frappe à la porte de chaque maison, chez les riches comme chez les pauvres. Je demande aux gens de ces maisons de me recevoir chez eux. C'est mon amour que je veux partager avec eux, là même où ils vivent. Ce n'est pas une foi qui demeure à l'église, c'est un amour et une foi que vous devez témoigner partout où vous allez." C'est ce que nous faisons dans le porte en porte. Nous travaillons à faire entrer Jésus dans les maisons. J'encourage tout le monde à en faire autant."

Bernard Roy, 2013 abonnements

Nous sortons à la croisade tous les samedis, que ça nous le dise, que ça ne nous le dise pas. Nous prions les anges gardiens. Nous commençons par dire une dizaine de chapelet avec les gens dans les maisons. Un homme m'a dit au porte en porte : "Si le président des États-Unis passent des loi anti-Dieu, ce pays-là est voué à la ruine, comme c'est arrivé pour d'autres pays dans le passé. Je vais vous aider pour un an, soutien $100." Nous signons encore notre engagement pour 2000 abonnements cette année.

Ghislain Rodrigue, 1050 abonnements

Je m'arrange toujours pour prendre des abonnements d'avance, pour avoir une moyenne de 20 abonnements par semaine, afin d'arriver à 1,000 à la fin de l'année. Notre-Dame nous dit d'aller éclairer la terre. C'est ce que je fais en prenant de l'abonnement à Vers Demain et en distribuant des circulaires. Beaucoup de gens tendent la main pour avoir nos circulaires. À la radio de l'université Bishop, univer- sité anglaise de Lennoxville, un jeune homme a lu notre circulaire, il m'a dit "Je ne savais pas quoi dire à la radio, je me suis servi de votre circulaire sur le « Bogue de l'an 2000 »," Je sors tous les samedis, je prends presque toujours une vingtaine d'abonnements. J'ai fait aussi cent heures de distribution. J'ai plusieurs éclaireurs qui m'aident à distribuer des circulaires.

Madame Marie J. Potvin, 1018 abon.

J'encourage tout le monde à faire du porte en porte. Si nous voulons être vraiment dans le ton, il faut voir le monde. Si on ne voit pas le monde, on n'est pas dans le ton. Vers Demain m'a formée, et il n'a pas fini, j'en ai encore à corriger. Si je veux amener mes enfants, ma famille, à me suivre, je dois continuer. J'ai une grande famille et j'aimerais aller chercher ceux qui ne sont pas avec nous. Merci, faites du porte en porte. Nous allons parcourir le monde entier.

Évelyne Clément

Je vois madame Mercier qui est là comme un pilier encore. Cela me fait chaud au cœur. Il y a beaucoup d'apostolat à faire, il faut persister, continuer. Dans Vers Demain, on ne se trompe pas. Comme M. Even disait, il faut BOUGER. Le feu que nous avons reçu du Crédit Social, il faut le donner aux autres, car si nous le gardons pour nous-mêmes, la vérité n'ira pas loin. La Sainte Vierge nous a dit que nous gagnerons toutes les batailles. À ma connaissance, nous en avons gagné plusieurs. Continuons. J'aurai encore 1,000 abonnements au congrès de 1999.

Alyre Richard, 1001 abonnements

Je suis rendu à 75 ans. Je suis sorti, j'ai fait plusieurs tournées cette année. Je suis sorti avec le grand maréchal, Bertrand Gaouette. Une tournée en Nouvelle-Écosse et une autre en Gaspésie avec lui. Et je prends de l'abonnement aussi seul autour de chez moi. Tous à l'abonnement, tous à l'action !

Henri-Louis Blais, 874 abonnements

M. Tessier est venu tenir l'assemblée du mois à Springfield, en août. Je suis allé à la croisade le samedi avec M. Tessier. Nous avons fait une bonne journée, nous avons pris 25 abonnements. Par le fait que je savais d'avance que M. Tessier venait, je suis parti tout de suite pour l'abonnement. J'en ai pris 26, seul avant qu'il arrive, pour les lui donner. Nous avions donc 51 abonnements. Ce n'était pas trop mal.

M. et Mme André Labonté, 785 abon.

Au congrès de l'an dernier, je souhaitais que 100 Pèlerins prennent 1000 abonnements dans l'année. Pourquoi ne pas s'atteler pour le faire cette année ? Avec le groupe que nous sommes au congrès, nous avons le potentiel pour cela. Après notre distribution de circulaires, le porte-monnaie électronique a été remis à plus tard à Sherbrooke. C'est une victoire pour nous, les gens trouvent que nous faisons du bon travail et ils nous aident. Mais il faut aller les visiter. Je n'ai pas eu 1000 abonnements cette année parce que je suis allé à l'hôpital, mais je me reprends cette année et je devrais dépasser les 1000. J'invite les jeunes à venir. Je dis aux jeunes : "Quelle sorte d'avenir avez-vous ? Des magasins pleins et le portefeuille plate. L'avenir c'est dans Vers Demain. Venez et foncez avec nous. Donnez 2 ans, 5 ans, 10 ans de votre jeunesse, vous ne le regretterez pas."

Yves Jacques, 763 abonnements

Je tiens à remercier les directeurs de nous avoir donné cette lumière du Crédit Social. Nous n'avons qu'à la répandre cette lumière-là. Nous avons été choisis. Nous devrions remercier le bon Dieu d'avoir la grâce de continuer l'apostolat, d'éclairer les peuples. C'est seulement Vers Demain qui le fait complètement, avec la foi catholique et le Crédit Social. Quel privilège aussi d'aller faire la croisade du Rosaire et de rencontrer toutes ces âmes-là qui sont destinées à aller au Ciel. Nous recevons des lettres avec la nouvelle adresse des États- Unis inscrite dans "Michael", les gens nous remercient de leur avoir donné la lumière. C'est extraordinaire, les Américains ne sont pas beaucoup éclairés du côté du Crédit Social. Une dame nous a écrit que cela ne lui avait pas été enseigné dans les écoles et elle nous remerciait pour le travail que nous accomplissons à travers le monde. Elle dit : C'est très louable ce que vous faites." Elle a offert un don de $50. Une religieuse nous a dit : "Prions pour les banquiers." Nous sommes choyés d'avoir reçu la lumière du Crédit Social. Nous devrions avoir assez de charité pour la donner aux autres.

Roméo Clément, 671 abonnements

Nous avons fait de l'abonnement. J'ai promis d'accompagner les Plein-Temps quand ils viennent et il y en a toujours un. J'ai dépassé mon objectif. L'an prochain je veux en prendre autant.

Alphonsus McAndrews, 519 abonnements

"Bonsoir mesdames et messieurs. J'ai la grande confiance et la grande conviction que l'action parle plus fort que les paroles."

Salvatore Barresi, Boston, É.U. 420,000 circulaires

Ça fait 8 millions de circulaires que nous distribuons sur Boston en 20 ans, avec M. Peter Sacco Cette année nous en avons distribué 420,000. Ce que nous faisons de bien, c'est par les circulaires. Nous distribuons des circulaires tous les dimanches, plus deux jours sur semaine. Nous avons aussi un groupe qui prépare les circulaires. Nous avons à remercier "Michael" parce que sans "Michael", nous n'aurions pas de circulaires. M. Sacco dit merci et moi aussi.

Armand Albert, 447 abonnements

J'ai 447 abonnements, j'avais signé pour 500. Je promets pour 500 encore cette année Je suis venu à Vers Demain par le côté économique et social. Le côté religieux, je l'admire. Vers Demain est toujours resté dans la même ligne. Il ne change pas. C'est de l'enseignement. Je vous le dis parce que je veux que vous le lisiez plusieurs fois, pour le digérer comme il faut. L'article paru en avril, le premier article que M. Even a fait paraître dans le journal : "À qui l'argent ?", je l'ai lu 5 fois. J'invite tout le monde, surtout les nouveaux, à lire les articles plusieurs fois, le côté économique est très important, comme le côté religieux. J'apprécie beaucoup Vers Demain. Je remercie les directeurs, M. Even, Mme Mercier et les Plein-Temps de tout mon cœur. Je suis fier d'être créditiste.

Daniel Fournier, 369 abonnements

Je remercie les Plein-Temps avec lesquels je suis sorti cette année. Cela a été extraordinaire. J'espère que l'an prochain nous allons continuer. Je crois que Vers Demain c'est vraiment le journal, c'est le seul. C'est tout un mouvement ! Merci.

Mme Henri-Louis Rodrigue, 335 ab.

On m'a demandé de dire comment on prend ça de l'abonnement à Vers Demain. Tout d'abord, on sort de chez soi. L'an dernier j'ai commencé l'année en lion. Le congrès nous donne du feu. J'ai eu le bonheur de faire la première sortie avec Mme Donald Blais. Nous étions à la croisade, la journée du décès de M. Gérard Mercier, le 4 septembre 1997 et nous avons pris au-delà de 50 abonnements. M. Mercier savait bien que nous avions besoin d'encouragement. Mme Fernand Morin, la première sur le tableau des grands tenaces, avec 45 années de dévouement, je l'admire. J'ai continué dans le courant de l'année à faire la croisade avec Mme Thibodeau.

J'ai une autre flèche à mon arc, c'est l'abonnement à l'occasion. Il y en a un dans la salle qui connait mes flèches. C'est Claude Bourque. Il est Plein-Temps depuis plus de 2 ans, grâce au porte en porte qu'il faisait pour nous vendre du fromage. Je lui ai parlé du Mouvement et quelques semaines après, il entrait Plein-Temps. Ceux qui entrent chez moi, ils entendent parler de Crédit Social. Que ce soit un vendeur de couteaux ou un vendeur de fromage, des ramoneurs de cheminées, des plombiers, des électriciens, le réparateur de ma toiture, de mes dalles, etc. s'ils ne sortent pas avec un abonnement, ils sortent avec des circulaires et des médailles. Il y a beaucoup de jeunes qui font le porte en porte ; je leur parle de Vers Demain. C'est bien important, nous devons toujours avoir des journaux, des circulaires et des médailles à offrir à ceux qui frappent à notre porte. Il faut profiter de toutes les occasions. Il faut avoir de la ténacité parce que nous possédons la vérité et la lumière.

Ce qui nous porte à l'apostolat, ce sont nos réunions ici à Rougemont et nos réunions locales, et les foyers de chaque semaine. Nous avons recommencé nos foyers toutes les semaines. Nous disons le chapelet et nous lisons Vers Demain, ce n'est pas difficile. Il y a 27 ans, j'assistais à un congrès et j'ai pris feu. Je remercie le bon Dieu de ce feu-là. C'était M. Louis Even qui nous parlait de la consécration à la Sainte Vierge. La première fois que je suis partie au porte en porte, j'avais une seule conviction : Le chapelet résout tous les problèmes. J'ai compris le Crédit Social tranquillement à travers l'enseignement de Vers Demain. Je m'engage encore à prendre 1000 abonnements dans la nouvelle année.

Micheline Thibodeau, 303 abonnements

Bonsoir à tous les congressistes, surtout à madame Mercier. Cela nous fait plaisir de vous voir avec nous ce soir. Remercions le bon Dieu d'être dans le plus beau Mouvement au monde. Nous avons vraiment été choisis par le Ciel pour faire partie de l'armée de saint Michel. Il faut en être fiers et faire tous les sacrifices nécessaires pour rester dans le Mouvement. Monsieur Mercier nous disait souvent : "Le diable a votre portrait, la franc-maçonnerie a votre portrait. Soyez sur vos gardes, le diable va avoir toutes sortes de trucs pour vous arracher à votre Mouvement." J'ai mis bien des choses de côté pour rester dans le ton de Vers Demain, dans le ton de l'apostolat. Il faut couper ici et là, il faut retrancher, sinon on s'enlise dans l'esprit du monde, on va perdre le goût de l'apostolat petit à petit, souvent à son insu. Gardons tous nos talents, nos aptitudes et nos forces pour Vers Demain. Gardons tous nos samedis pour la Sainte Vierge. Ça fait 25 ans que je fais le porte en porte tous les samedis. En 1973, quand j'ai commencé, on m'a offert à moi aussi un emploi rémunérateur dans un bureau du gouvernement. J'ai eu une demi-heure pour donner ma réponse, mais ma décision était prise avant la demi-heure parce que j'aimais mieux travailler pour le gouvernement d'En-haut. Si j'avais dit oui, aujourd'hui, je ne serais sûrement pas ici. Je ne l'ai jamais regretté. Nous sommes heureux dans Vers Demain. Il faut prier pour avoir la grâce et le courage de faire de l'apostolat. Dans la Beauce, nous faisons notre heure d'adoration tous les dimanches et nous demandons la grâce de faire de l'apostolat. Allons-y gaiement pour l'amour de Dieu et du prochain et nous allons avoir la victoire, soyez-en assurés.

Gérard Fugère, 269 abon.

Ça fait 50 ans que je fais du travail dans l'Œuvre et je demande au bon Dieu d'en faire encore pendant 50 autres années... ! ! !

Mme Adrienne O'Donnell, 248 abon.

Les plus grands ennemis de l'âme, c'est le péché et l'ignorance de notre religion. Si nous connaissions notre religion catholique, nous serions prêts à nous battre pour la défendre, nous serions prêts à faire tous les sacrifices et même à mourir pour elle. Il faut même être prêts à subir le martyre. Nous devons faire de l'apostolat. M. Sickler, un excellent Plein-Temps, un saint, vient nous aider dans nos territoires. Le peu que nous pouvons faire, nous devons le faire, parce que Dieu se sert de ce peu pour atteindre des âmes qu'on ne pensait jamais qu'elles se convertiraient. Elles se convertissent. Ce sont des miracles. Gardons-nous humbles, les Plein-Temps nous donnent un grand exemple d'humilité dans la croisade. Il ne faut pas se décourager si nous ne sommes pas compris par nos familles, l'exemple que nous leur donnons vaut mille mots.

Monique Simard, 247 abonnements.

Moi aussi, je dois remercier Vers Demain, mon père, ma mère, et mes sœurs. Je fais si peu de choses alors que je devrais tant en faire, mais j'ai le cœur plein du désir de me donner toujours plus, les temps sont difficiles. Il faut avancer avec courage et dire comme le Saint-Père : "N'ayez pas peur !". C'est peut-être cela, la peur qui nous empêche d'avancer. On rencontre tellement de bonnes gens. Il suffit d'aller les voir. Je fais le porte en porte avec Mlle Poirier quand elle passe par chez nous, elle est mon soutien. Nous rencontrons des familles qui ont connu déjà Vers Demain. Une grand-maman nous a dit : "Oui, oui nous avons connu cela Vers Demain, c'était vrai et c'était bien beau". Elle s'est abonnée. La maison était pleine : les enfants, les petits-enfants. Nous avons dit la dizaine de chapelet. Tous les petits et grands enfants à genoux. C'était beau ! Cela, ça nous reste dans le cœur. Il faut aller porter cette lumière de Vers Demain dans les maisons, ça nous enrichit tellement.

Mme Donald Blais, 30 ans de foyer

Ça fait 30 ans que nous tenons nos foyers Saint-Michel toutes les semaines, et depuis une couple d'années, nous avons l'assemblée mensuelle. Nous faisons aussi de la distribution de circulaires. Nous avons deux garçons qui sont mariés et ils ont deux grosses vannes. Alors nous les avons remplies de plusieurs enfants de nos grandes familles et nous avons couvert une grande partie de notre territoire. Nous n'avons pas tout à fait fini, mais nous allons terminer. Aussi prendre de l'abonne- ment à l'occasion, je ne suis pas pire là-dedans. On abonne le dentiste, le docteur, le magasin de meubles, la fromagerie, le salon funéraire, Provigo, Metro, etc. Je n'ai pas besoin de parler, ils me voient venir et ils me donnent leur abonnement.

Lionel Bournival, 180 abonnements

Ce qui m'a amené ici, c'est le journal Vers Demain. J'ai connu le Crédit Social dans ce journal-là. Il en a fait de bonnes affaires ce journal-là. Après le journal, il m'est arrivé des circulaires, l'une après l'autre, et j'ai tout lu cela. Je me suis fait prendre encore. Je me suis dit, il faut que le monde connaisse ça. Garder cela pour moi, ça n'a pas de bon sens. J'ai commencé à distribuer des circulaires. La première couche, cela n'a pas paru. Après la deuxième fois, les gens ont commencé à me dire bonjour sur la rue. Et après la troisième fois, c'était les automobiles qui klaxonnaient, les gens m'envoyaient la main. Un samedi, je distribuais des circulaires, les enfants venaient les chercher à la porte et disaient : "Eh ! papa, un Béret Blanc m'a donné cela." Donner les circulaires soi-même, c'est beaucoup mieux que de les poster, parce que les gens voient un apôtre à l'œuvre. Cela les incite à les lire et cela favorise aussi l'abonnement. Il m'est arrivé de prendre quelques abonnements en donnant des circulaires.

Mme David Boulrice. Assemblées

Ça va faire deux ans que nous tenons une assemblée tous les mois. Je puis vous dire que c'est très encourageant. Cela nous donne la chance d'enseigner le Crédit Social à nos enfants. Les enfants s'intéressent et ils posent des questions. Si nous voulons avoir des créditistes, il faut enseigner le Crédit Social. Cela nous donne aussi la chance de parler des activités que nous avons faites pendant le mois : la Croisade du Rosaire, les circulaires. Nos assemblées nous gardent dans l'esprit du Mouvement, en union avec les directeurs et ça, c'est très important. Quand on se réunit ensemble, on se donne la force de rester créditistes, Pèlerins de saint Michel. Je vous encourage tous à fonder une assemblée dans votre région, cela va vous enrichir, cela va vous donner le goût de l'apostolat, cela va vous aider à rester de vrais créditistes. Notre monsieur Blais vient nous rejoindre, c'est une vraie boule de feu, lui aussi, il nous garde dans le ton. Les vieux et les jeunes créditistes, si vous tenez une assemblée mensuelle, vous allez rester ensemble et vous allez prendre le goût de l'apostolat.

(C'est cela qu'il faut faire dans chaque localité. Si on ne fait pas d'apostolat, on s'éteint, parce qu'il n'y a pas de fruits. On voit tout en noir. Les nouveaux nous font revivre. On trouve des nouveaux quand on tient des assemblées.)

P. Marchildon

Mme Germaine Girard, 251 abon.

Aujourd'hui, c'est un peu moins gênant de me présenter devant l'assemblée parce que notre travail a doublé depuis l'année passée. Nous sommes sortis toutes les semaines. Et cela a fait une différence dans les renouvellements et les nouveaux abonnés. Des gens qui avaient l'habitude de s'abonner pour un an, nous avons eu la chance de les renouveler pour 2 ans. Nous remercions M. Sickler de venir chez nous nous aider dans notre apostolat. Le but de notre travail pour obtenir une allocation à la mère au foyer, c'est de garder les familles ensemble. Je crois que notre travail de distribution de circulaires, de signatures de pétitions pour une allocation à la mère au foyer, va aider beaucoup les jeunes à comprendre le Crédit Social. Je leur dis : Au Canada, le Ministre des Finances a déposé à la Chambre des Communes, un projet de loi en faveur d'une allocation de $50 par semaine pour la mère au foyer. C'est très peu, mais c'est un commencement. Marie-Anne Jacques sort au porte en porte toutes les semaines. J'ai la chance de l'avoir avec moi. Nous sommes heureuses de visiter les gens. Ces derniers sont contents de dire une dizaine de chapelet avec nous. Merci.

Christian Burgaud, Plein-Temps de France

Un grand merci à nos directeurs. M. Mercier est ici présent. Il est parti l'année passée, mais ce n'est qu'un passage de notre vie à la vraie vie. Un grand merci à madame Côté-Mercier pour son exemple de ténacité. Un grand bonjour de tous nos responsables de France. Principalement de M. et Mme Jeannière, de mes parents, de Franck Kretz que j'ai eu hier au téléphone : "Dites-leur, que je ne les oublie pas, dit-il." Il est plein de feu. Il reste toujours dans la ligne du Crédit Social, toujours prêt à propager les circulaires. M. Franck m'a accompagné dans mon apostolat en Allemagne et en Suisse. Nous sommes arrivés dans la Suisse allemande, chez la famille Muller à Tutwill. La dame est venue nous ouvrir la porte : "Non, des Bérets Blancs !". Elle n'en revenait pas. Elle nous a hébergés et cela nous a permis de répandre une grande quantité de circulaires en Suisse allemande. M. Muller est un ingénieur, il est intéressé au Crédit Social. Ils nous ont commandé le livre "Sous le Signe de l'Abondance." Nous sommes allés aussi du côté de Freiburg, Allemagne, chez la famille Fritz Baldas. Nous avons été accueillis à bras ouverts. Ils nous ont hébergés et ils nous ont offert un don.

Saint Jean Bosco, patron de la jeunesse disait : "La puissance des méchants se nourrit de la lâcheté des bons." Vous avez une mission, le Bon Dieu a mis son empreinte sur vous. C'est vous qu'il a choisis pour répandre cette lumière du Crédit Social sur tout votre territoire. Dieu a mis son doigt sur ma pauvre tête pour être responsable pour la France, la Belgique, la Suisse et l'Allemagne. Il y a la croix à porter, mais j'ai la grâce en conséquence. Que notre solage soit l'humilité.

En Suisse nous avons un prêtre, le Père Augustin, qui est abonné à Vers Demain depuis des années et des années. Il reçoit 4 copies de Vers Demain. Chaque fois, lors de notre passage, il nous fait un don de plus de 1000 dollars.

Nous avons semé des circulaires dans tous les villages où nous passions. Je félicite les éclaireurs, parce que vous êtes les jardiniers de votre pays. Tous ces jardiniers qui cultivent leur territoire, ça empêche l'ivraie de pousser. En France, nous avons de bons distributeurs de circulaires, principalement M. Michel Coquet et son fils, Franck Kretz, Mlle Kurtz, Mme Trappler, et l'équipe de M. et Mme Jeannière, M. et Mme Jean Burgaud, MM. Piou, Durand, Ripoche et bien d'autres.

Le Pape Jean-Paul II a dit : "Le bonheur ne s'obtient pas en parcourant la voie de la liberté sans la vérité." Vers Demain, c'est la vérité !

L'engrenage du monde tourne avec un argent-dette, un argent emprunté à la banque. Le mécanisme du système financier actuel paralyse toute la production dans le monde entier. Le seul moyen de débloquer l'abondance, c'est de distribuer le salaire de la machine. Le salaire de la machine, c'est le dividende dont parle Vers Demain. C'est quoi le dividende, c'est la production faite automatiquement par les machines. Cette production nouvelle faite par la machine ne peut être achetée que par un crédit nouveau. Les salaires ne suffisent plus. Bientôt, il n'y aura plus que 2% de la population qui va travailler. Les 98%, il faut bien qu'ils vivent. Si le labeur humain va en diminuant, et la production en augmentant, il faut bien qu'on vive. Cette production nouvelle doit être distribuée par un revenu nouveau qu'on appelle : dividende. Distribuer le fruit de la machine. Seul Vers Demain a le remède pour arrêter le virus des faillites, le virus du chômage, le virus de la misère, le virus de la famine, le virus qui contamine le monde entier. Les grands de ce monde, les intellectuels recherchent-ils la solution pour guérir le mal. NON ! Ils ont des bandeaux sur les yeux. Mais c'est l'année de l'Esprit-Saint. Prions-le de leur ouvrir le cerveau. Nous vivons dans un monde moderne, mais avec un système financier arriéré. Une restriction du crédit devant des montagnes de produits, c'est une absurdité. L'argent doit servir l'homme et non l'homme servir l'argent. Les puissances infernales et les média endorment le monde dans un coma profond. Pour sortir de ce coma profond il faut une intervention divine. Nous vivons dans ce tourbillon du monde, ne soyons pas des aspirateurs. Un aspirateur avale n'importe quoi.

J'ai le bonheur de vous annoncer que nos directeurs ont décidé d'envoyer en France, Suisse, Belgique et Allemagne, un Plein-Temps, Alain Pilote. M. Pilote va venir en France avec la clé. La clé qui ouvre la porte sur toute l'abondance, cette clé, c'est le Crédit Social. La vérité, elle est là. Notre mission à nous, c'est de propager, afficher, parler, témoigner, enseigner, enseigner quoi ? Le Crédit Social. Le Saint-Père a dit aux jeunes en août 1997 à Paris, que le monde est insensé, cela veut dire que le monde est fou. Si le monde est fou, il ne faut pas se mouler au monde. Grâce à Vers Demain qui nous forme, nous pensons droit. Vive Vers Demain ! Vive le Crédit Social ! Vive les apôtres ! Merci.

Mme Marie-Thérèse Gauthier, France

Qu'est-ce que je puis dire après Christian ? Il a tout dit. Je prends mon bâton de Pèlerine. Nous sommes tous de grands amis maintenant. Voilà presque vingt ans que je connais notre beau Mouvement créditiste. Je ne compte plus les fois que je suis venue faire un peu d'apostolat avec vous. Cette fois, j'ai passé par la grande ville de Toronto. Je suis descendue chez M. et Mme Roger Gingras, nous avons fait 3 heures de porte en porte, le soir après souper, nous avons fait 20 abonnements. Il ne faut pas venir ici en touriste.

Une amie de France, qui s'appelle madame Gentile, elle porte bien son nom, m'aide, elle reconnaît que je fais du bon travail pour Vers Demain. Nous distribuons les Vers Demain et les circulaires pour faire comprendre à la population que le système économique doit changer pour le bien de tous, même pour l'indigent. Nous préconisons un dividende pour tous. Le dividende est une nécessité avec la machine qui remplace l'homme au travail. À Toulon, les indigents couchent sur les trottoirs devant les banques. Ils font la manche (mendient) devant les banques pour manger. Bientôt, il va y avoir un krach pire que celui des années '30 et il sera mondial. La Sainte Vierge devra intervenir pour arrêter la franc-maçonnerie qui mène le monde actuel. Donc, nous devons continuer à nous battre avec ténacité et avec l'audace de saint Michel. Prions-le pour qu'ils nous aide, il va nous envoyer des boulets de feu comme Gérard Mercier.

En Russie, on va mettre la planche à billets en action, car les entreprises n'ont plus d'argent pour payer leurs salariés. Ils n'ont rien touché depuis 6 mois. Bravo, pour la planche à billets ! Quand le Crédit Social sera mis en application partout, il n'y aura plus de manque d'argent.

Je distribue des circulaires sur les voitures, dans les boîtes aux lettres. Je mets la circulaire du chapelet avec celle du Crédit Social. C'est très important de dire son chapelet tous les jours. En distribuant, je dis aux gens : "C'est de la bonne lecture qui vient du Canada. Ils ont trouvé le système pour résoudre le problème du chômage, véritable fléau de cette fin du siècle. Lisez ce journal attentivement et abonnez-vous." En trois mois, j'ai distribué 8,000 circulaires, 50 heures de distribution. Je démarre l'année avec 33 abonnements que je ramène de France, plus les 20 pris à Toronto. Conclusion : Nous devons beaucoup prier, aidons-nous, le Ciel nous aidera. Tous à l'action comme l'a dit M. Mercier. Je le dis souvent, il faut savoir AGIR, faire de la bonne action pour le Crédit Social afin d'obtenir le dividende.

Roland Tessier :

TOUS À L'ACTION ! TOUS DEBOUT ! TOUS AU COMBAT ! C'est l'année qui s'ouvre sur cette note-là. Nous venons de voir des apôtres en chair et en os, des apôtres vivants, des modèles à imiter, c'est impressionnant de les entendre. Vous êtes tous et chacun capables de faire quelque chose. Vers Demain et "Michael" sont de plus en plus lus. Le monde aime à lire Vers Demain et "Michael". Nous recevons beaucoup de lettres d'éloges pour Vers Demain et "Michael". Les gros, les petits, les moyens abonneurs, vous êtes tous précieux pour la cause, pour l'Œuvre. Même le plus petit abonneur. Il y a différents degrés d'abonneurs. Un abonnement par semaine, 3 abonnements par semaine, 5 abonnements par semaine, 10 abonnements par semaine, même celui qui ne prendraient que 3 abonnements par semaine ou 1 abonnement par semaine, c'est très appréciable. Sans hésiter, joignez les rangs et prenez de l'abonnement selon vos possibilités. Nous savons que vos possibilités sont grandes. Nous allons mettre notre nouvelle année d'apostolat entre les mains du Père Éternel. L'année présente, c'est l'année dédiée au Saint-Esprit. L'an prochain, à partir du premier dimanche de l'Avent, l'année est dédiée au Père Éternel. Mettons notre année d'apostolat 1998-1999 entre les mains du Père. Vivons dans l'espérance, pratiquons la persévérance, pratiquons aussi l'esprit de sacrifice.

Marcel Lefebvre

Merci à tous les distributeurs de circulaires. Mais il pourrait y en avoir beaucoup plus, car notre capacité de production est considérable. Nous commençons une année nouvelle. Engagez-vous dans la distribution des circulaires. Allons vers l'avenir, vers demain. Et les circulaires, ce sont de petits Vers Demain. Ce sont des 4 pages, des 8 pages et même des 16 pages que nous avons distribuées dans toutes les portes du Canada. Nous avons eu des conteneurs à faire pour la Hongrie, pour le Ghana, pour la Gambie en Afrique, 17 tonnes de papier, 1 million 400 mille copies, dans chaque conteneur, qui ont été déversées dans ces pays. Merci à tous ceux qui sont venus nous aider : Daniel Fournier, facteur de Montréal, Francis Steppe, de Belgique, Patrick Tétrault, Guillaume Rodrigue, Louis Rodrigue, Henri Bussières, Roger Tardif, André Pagé, Timothy Boulrice, Denis Breau, Jean-Claude Viens, Paul-Arthur Racine, Rolland Joyal, Guy Cloutier, Guy Cossette. Merci aux spécialistes qui sont venus nous dépanner : Benoît Ouellet, Léonard Murphy, Roland Roy, Bernard Roy, David Boulrice, des États-Unis, Émile Boutin, etc. Nous allons faire une année à tout rompre, c'est peut-être la dernière année qui nous est offerte pour casser le système. Soyons toujours là pour faire face aux financiers. La lumière est toujours indispensable dans un temps d'obscurité. Quand un homme marche dans les ténèbres, il s'enfarge, il faut l'éclairer. Saluez la Sainte Vierge en passant pour qu'elle vous donne des capacités redoublées dans votre distribution de circulaires.

Réflexions du Père Laurent Auger au terme du congrès

Je pense que madame Gilberte Côté-Mercier avait raison de dire que tous les créditistes sont des orateurs. Vous avez tous des choses intéressantes à rapporter. Et vous êtes convaincants et enthousiasmants. C'est merveilleux !

Comme organisation du congrès tout a été parfait.

Il y a une chose qui m'a frappée dans l'ensemble. Madame Côté-Mercier a défini, à mon point de vue, qu'est-ce que c'est qu'un créditiste. Elle l'a défini d'une façon extraordinaire, à la lumière de l'Évangile et des révélations qui ont été faites à Sœur Faustine Kowalska. Vous êtes des apôtres de l'Amour miséricordieux de Jésus. C'est extraordinaire ! Vous y avez peut-être pensé.

Quand vous vous levez le samedi matin, quand vous allez frapper aux portes pour offrir aux gens le petit journal Vers Demain, ce sont des choses religieuses, des choses de justice sociale, de distribution que vous leur offrez. Et malgré que vous soyez David contre Goliath, c'est David qui a remporté la victoire.

De plus en plus, vous êtes présents dans les pays, au Québec, en Ontario, au Nouveau-Brunswick, dans l'Ouest canadien, aux États- Unis, en France, Belgique, Pologne, Irlande et d'autres pays. Vous vous internationalisez en quelque sorte. Vous allez défendre des idéaux, des objectifs et un jour la semence va germer...

Aujourd'hui, le successeur de Pierre, le Pape Jean-Paul II continue ce que Pierre a commencé. Je vous encourage à continuer avec fermeté, avec foi. Notre-Seigneur a envoyé les disciples deux par deux : « Allez, enseignez, proclamez la bonne nouvelle, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Apprenez-leur à garder la paix. » C'est dans le journal Vers Demain, ces choses-là.

Alors continuez à défendre le Pape. Continuez à prier la Vierge Marie. Continuez vos dévotions, continuez à être ce que vous êtes. Votre semence va finir par germer et à donner de grands fruits qui seront des bienfaits pour la société. Et vous aurez contribué, par votre action, à répandre l'Évangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il y a 2000 ans, il y a eu les disciples du Seigneur qui ont participé à l'établissement de l'Église. Aujourd'hui, c'est nous, c'est vous, c'est tout l'ensemble des chrétiens qui sont les disciples du Seigneur et qui doivent révéler l'Évangile à un monde qui est sourd, muet et aveugle. Continuez, ne lâchez pas, vous avez la méthode. N'oubliez pas, cette année, à chaque fois que vous allez porter un journal, de prier le Saint-Esprit, car c'est l'année de l'Esprit-Saint...

Laurent Auger, prêtre

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