L'an dernier, Paul Prince était président de la Manitoba Social Credit Organization (Organisation créditiste du Manitoba). Il se proclamait donc créditiste, chef créditiste. De fait, il n'eût pas désiré mieux qu'être élu à l'exécutif fédéral lors de la Convention Nationale de Toronto.
Or, cette année, il a en horreur les mots "Crédit Social". Il demande à ses partisans de renoncer à la dénomination qu'il leur avait lui-même donnée et de s'appeler désormais "Christian Democracy of Canada" (Démocratie Chrétienne du Canada). En quoi consiste le nouveau groupe ? À essayer de mettre Prince à la place de Garson à Winnipeg, et la démocratie deviendra chrétienne !
* * *
Prince n'est pas renégat qu'à moitié. Le Crédit Social devient son ennemi No. 1. Il part en guerre ouverte contre le gouvernement de l'Alberta. On lit dans la circulaire qu'il fait envoyer par le secrétaire de la Christian Democracy, pour convoquer à une convention provinciale :
"Qu'on nous permette de rappeler que les folles déclarations et les folles lignes de conduite, souvent répétées, du gouvernement de l'Alberta nous ont sérieusement nui, particulièrement le $25.00 de dividende mensuel à tous les citoyens."
La circulaire ajoute :
"Venez à la Convention, et vous saurez le pourquoi de notre opposition à de telles mesures, que nous appelons folles et injustes." Au moins les créditistes du Manitoba savent maintenant à quoi s'en tenir sur l'attitude de Paul Prince.
Qu'est-ce que Paul Prince était donc venu faire dans les rangs du Crédit Social ? S'il était contre le dividende national, pourquoi se disait-il créditiste et voulait-il conduire le mouvement créditiste ? Pourquoi se faisait-il hisser à la présidence de l'organisation du Crédit Social au Manitoba ? Entrait-il dans le mouvement créditiste avec l'intention de le tuer ?
Paul Prince peut lancer son appel aujourd'hui, en faveur de sa nouvelle organisation. Il en a parfaitement le droit. Mais ce n'est pas à la porte de créditistes qu'il lui convient de frapper. Il renie le Crédit Social, il le dit carrément et nous lui savons gré de jeter bas son masque.
Ceux qui ont compris le Crédit Social, ceux qui croient encore que chaque citoyen naît avec un droit à une partie de l'héritage commun de leur génération, que chaque citoyen a par conséquent droit à un dividende sur les produits de la civilisation, ceux-là refuseront catégoriquement de suivre dans sa nouvelle aventure ce soi-disant créditiste d'hier, cet anti-créditiste déclaré d'aujourd'hui.
* * *
Mais que d'aveuglement accompagne toujours l'orgueil ! La circulaire de la Christian Democracy prie tous ceux qui considèrent le socialisme comme une menace de se joindre au mouvement de Prince. Or, avec la production moderne, résultant surtout de la division du travail et de la multiplication des machines, comment distribuer l'abondance, sinon par l'une ou l'autre des deux méthodes suivantes :
Par un système de dividendes qui laisse les citoyens libres, et c'est le Crédit Social ;
Par un système de planisme et de fiscalité qui mène au socialisme d'État à la même vitesse que le progrès remplace les bras par les machines.
De sorte qu'en repoussant le dividende, la Christian Democracy donne simplement dans l'alternative où se trouvent engagés les gouvernements actuels : le socialisme d'État de plus en plus accentué.
Qu'il le comprenne ou non, Paul Prince ne fait que proposer un nouvel habit pour un vieux personnage qui dispose déjà de plusieurs complets : le complet Libéral, le complet Conservateur, le complet C.C.F.
Les véritables démocrates, les véritables adversaires du socialisme d'État, se trouvent dans les rangs du mouvement créditiste. Le Crédit Social offre la meilleure arme économique pour combattre le socialisme.
Le 24e abonnement fourni depuis le 1er septembre 1945 donne droit d'entrée au Livre d'Or 1945-46. Voici les nouvelles inscriptions, avec indications de la page et de la section du Livre d'Or où elles sont faites et avec la date de l'inscription :
76-2 J.-Adrien Baillargeon, Lac Mégantic, 5 mai
76-3 G.-A. Tremblay, Ste-Anne-des-Plaines, 26 moi
77-1 Philippe Morency, Québec, 26 mai
77-2 Orner TalbotoArvida, 26 mai
77-3 Maurice Laflamme, St-Henri, 26 mai
78-1 Gérard Beaudet, Parisville, 26 mai
78-2 Alexandre Déziel, Wilson's Corner, 27 mai
78-3 Ed. St-Hilaire, Ste-Anne-de-Beaupré, 27 mai
78-1 Fernand Ipperciel, Rouyn, 27 mai
78-2 E. Descoteaux, Montréal, 27 mai
78-3 Henri Meunier, Ste-Thècle, 27 mai
79-1 Emile Corriveau, Montbeillard, 27 mai
79-2 Baptiste Plourde, Edmundston-Est, 27 mai
79-3 Jean-Marie Lamarre, Québec, 2 juin
80-1 Henri Arpin, Malartic, 3 juin
80-2 Oscar Paradis, St-Pascal, 3 juin
80-3 Ernest Rodrigue, St-Georges, 3 juin
81-1 Fortunat Lagrange, SS. Anges, 4 juin
81-2 Albert Racine, Rochebeaucourt, 6 juin
81-3 Réal Verville, Colombourg-Sta., 6 juin
82-1 Miville Lessard, Charlebourg, 7 juin
82-2 Robert Riverin, Québet, 7 juin
82-3 Origène Arvisais, Shawinigan, 8 juin
83-1 Agénor Lacerte, Authier-Nord, 8 juin
83-2 Philippe Lacoste, St :André-Avellin, 8 juin
83-3 Normand Du Soult, Beauceville, 10 juin
84-1 J.A. Couture, Rimouski, 12 juin
84-2 Antoine Pelletier, Bic, 12 juin
84-3 Arthur Couturier, Malartic, 13 juin
84-1 Rosaire Lafrenière, Lac Mégantic, 13 juin
85-2 Léonidas Drolet, Champigny, 17 juin
85-3 Arthur Gagné, Coaticook, 17 juin
86-1 Rosaire Bizier, St-Gérard-de-Berry, 19 juin
86-2 Wilfrid Bolduc, St-Georges, 19 juin.
Sur l'invitation de M. Jean-Marie Hermary, breton établi au Canada depuis 42 ans, notre zélé missionnaire, M. Bouchard, donna une longue causerie, bien écoutée, sur le Crédit Social et l'Union des Électeurs, chez M. Hermary lui-même, à Red Deer, Alberta. La place ne compte qu'une trentaine de familles de langue française.
Ce fut une fête pour ces gens qui n'entendent pas souvent de discours en français, pas même à l'église le dimanche, le curé s'obstinant à ne faire prône et sermon qu'en anglais. Un goûter, servi par l'hôtesse, suivit la conférence — mais aussi une douzaine d'abonnements de cinq ans à Vers Demain.
M. Bouchard est maintenant en Saskatchewan. Son premier rapport nous est venu de Saskatoon et de St-Isidore de Bellevue. Nous en parlerons dans le prochain numéro.
Cet appel est à l'adresse des jeunes de 15 à 25 ans surtout, mais il n'élimine point les personnes plus âgées qui en acceptent les conditions. L'Institut d'Action Politique leur offre un cours de formation politique.
La vie actuelle est telle que personne ne peut plus se désintéresser de la politique. Encore une fois, c'est de politique, non pas d'électoralisme, qu'il est question. Individus, familles, associations se heurtent de plus en plus à des problèmes qu'il est difficile, sinon impossible, de résoudre sans une certaine action dans un secteur ou l'autre de la politique.
Il va bientôt être aussi essentiel de connaître les affaires politiques qu'il est essentiel de savoir lire et écrire. Et pourtant, il n'est pas encore question de formation politique dans les programmes scolaires même avancés.
Eh bien, notre Institut se propose d'inaugurer dès cette année des cours de formation politique dans différents centres de la province. Ils seront tels qu'un élève de 8e année ou au-dessus est parfaitement capable de les comprendre. Cependant, sauf pour des cas spéciaux, nous n'en prendrons pas au-dessous de l'âge de 15 ans. D'autre part, après 15 ans, nous n'exigerons point du tout qu'ils aient fait des études de 8e année. L'âge et les contacts avec la vie courante suppléent à l'instruction livresque qui manque : le cours fera le reste.
Conditions : Suivre régulièrement les leçons (on en projette une par semaine), et participer une fois par semaine à l'action pratique par l'Institution d'Action Politique (sortie d'action du dimanche, ou un soir sur semaine).
Dès le mardi 9 juillet, à Québec, à la Chambre 34 du Palais Montcalm, l'assemblée hebdomadaire régulière de Québec sera une assemblée préliminaire au cours de formation politique. Les jeunes de 15 à 25 ans y sont spécialement convoqués.
Les membres plus âgés de l'Institut d'Action Politique y demeurent les bienvenus, et on continuera d'y recevoir les rapports hebdomadaires de leur travail, comme d'y faire les programmes hebdomadaires d'activité. Mais, pour le cours, les jeunes occuperont les sièges d'en avant.
Qu'on le dise dans sa famille et autour de soi.
Donc, jeunes de Québec, au Palais Montcalm, Chambre 34, le mardi 9 juillet, à huit heures du soir, précises.
Pour les autres villes, nous prions tous ceux qui sont intéressés à ce cours de formation politique de nous écrire. Nous désirons surtout savoir combien de jeunes de 15 à 25 ans, dans chaque place, sont prêts à suivre le cours régulièrement et à participer régulièrement à la pratique hebdomadaire.
Adresser toute communication à : Institut d'Action Politique, C. P. 17, Station Delorimier, Montréal.
Le groupe de l'Institut d'Action Politique de Val d'Or est bien vivant. Outre leurs sorties de dimanche, les Voltigeurs de Val d'Or s'occupent de leur ville sur semaine et apportent des résultats à leur réunion hebdomadaire.
C'est ainsi que la dernière réunion du mois de mai enregistrait 14 membres officiels de l'Union des Électeurs et 8 simples adhérents, outre 3 abonnements. Les Voltigeurs responsables de ces enrôlements étaient : Arthur Beaudoin, Albert Pouliot, René Marleau, Oza Tétreault, Réal Caouette, G. Gélinas, F. Gélinas, Armand Doucet, Conrad Racine et Lionel Gélinas.
Si vous ne recevez pas régulièrement votre journal, ou si des commandes de littérature ne vous parviennent pas dans un délai de temps raisonnable, veuillez nous en prévenir. Dans ce cas, nous vous enverrons une formule de plainte à signer. Cette formule doit être remplie, dûment signée par le plaignant et nous être renvoyée ; autrement, il nous est impossible de poursuivre la plainte. C'est que toute plainte au bureau de poste, à un chemin de fer ou à d'autres institutions n'est acceptable que si elle est fondée sur des faits bien précis et soutenue par un signataire responsable.
DORCHESTER
Salle paroissiale de Ste-Justine
Dimanche, 7 juillet, 2 heures p.m.
(Henri Borgia, conférencier)
DRUMMOND
Ecole St-Frédéric, Drummondville
Dimanche, 7 juillet, 8 heures du soir
(Roland Corbeil et Edmond Major)
LEVIS
Salle du Collège dé Lauzon
Dimanche, 7 juillet, 8 heures du soir
(J.-E. Grégoire et Abel Paradis)
SHEFFORD
Hôtel-de-ville de Granby.
Dimanche, 7 juillet, 2 heures p.m.
(Gabriel, Lacasse)
SHERBROOKE
Ecole du Centre, Sherbrooke
Dimanche, 7 juillet, 8 heures du soir
(Gérard Mercier et Hervé Provencher)
TEMISCAMINGUE
Salle paroissiale de Laverlochère
Dimanche, 7 juillet
1.30 p.m. — Choix des officiers de comté 8.00 p.m. — Assemblée publique
(Laurent Legault et Victorin Trudel)
CHICOUTIMI
Hôtel-de-ville de Jonquière
Dimanche, 14 juillet, 2 heures p.m.
(Roland Corbeil et Pierre Bouchard)
KAMOURASKA
Salle paroissiale de St-Pacôme
Dimanche, 14 juillet, 2 heures p.m.
(J.-R. Ouellette et Antonio Mignault)
MEGANTIC
Hôtel-de-ville de Plessisville
Dimanche, 14 juillet, 2 heures p.m.
(Gérard Mercier)
QUEBEC-COMTE
Salle L'Aiglon, Loretteville
Dimanche, 14 juillet, 8 heures du soir
(J.-E. Grégoire, Emile Bélanger, Adélard Bélair)
ROUYN-NORANDA
Salle St-Michel-Archange de Rouyn
Dimanche, 14 juillet
1.30 p.m. — Officiers et actifs
8.00 p.m. — Assemblée publique
(Laurent Legault et Jos. Dallaire, conf.)
Fernand Ipperciel, président
SAINT-HYACINTHE
Salle des Syndicats, St-Hyacinthe
1695, rue Marguerite-Bourgeois
Dimanche, 14 juillet, 2 heures p.m.
(Gabriel Lacasse)
STANSTEAD
Salle St-Jean-Baptiste, Coaticook
Dimanche, 14 juillet, 8 heures du soir
(Hervé Provencher et Edmond Major)
Personne n'en veut, ni au Canada, ni ailleurs. Le Figaro de Paris écrivait le 11 janvier dernier :
"Aujourd'hui, la situation est très claire. Si l'on demandait aux Français, par voie de referendum, de choisir entre le maintien du régime actuel et le retour à la liberté de produire, de vendre et d'acheter, au moins en matière de ravitaillement et d'objets de consommation nécessaire et courante, la réponse serait à peu près unanime. Le dirigisme en France a perdu la face."
M. Rosaire Fortier passe le mois de juillet dans les comtés du bas du fleuve : une semaine dans Rimouski ; une semaine dans Matapédia ; une semaine dans Matane et Gaspé-Nord ; une semaine dans Gaspé-Sud et Bonaventure. Le tout se terminera par un Congrès régional à Rimouski, le dimanche, 28 juillet.
1 juillet— Biencourt (Voir Rosaire Morin).
2 juillet — Lac-des-Aigles, salle paroissiale.
3 juillet—St-Fabien, salle paroissiale.
4 juillet— St-Valérien, salle paroissiale.
5 juillet — Lucsville (Voir Charles Desrosiers).
6 juillet— Mont-Joli (Voltigeurs). Chez Onésime Frigon.
7 juillet—Après messe : St-Octave.
Soir : Princeville (Voir Robert Béland).
MATAPEDIA
8 juillet— St-Cléophas.
9 juillet — Amqui.
10 juillet—St-Tharcisius.
11 juillet — St-Jean-Baptiste Vianney.
12 juillet — Causapscal.
13 juillet—Ste-Florence (Voltigeurs).
14 juillet—Après messe : Routhierville. Soir : Ste-Florence (public).
MATANE ET GASPE-NORD
15 juillet —St-Léandre.
16 juillet—St-Luc.
17 juillet—St-Adelme.
18 juillet— Mont St-Plerre.
19 juillet—Madeleine.
20 juillet— Gaspé.
21 juillet—Après messe : Penouilles.
Soir : St-Majorique.
GASPE-SUD ET BONAVENTURE
22 juillet—Belle-Anse.
23 juillet—Val d'Espoir.
24 juillet—Chandler.
25 juillet—Maria.
28 juillet—Congrès régional à Rimouski.
M. Hervé Provencher donne les cinq premiers jours de juillet au comté de l'Assomption, puis va à Sherbrooke pour la 2e assemblée de comté. La deuxième semaine sera consacrée au comté de St‑Jean ; la troisième aux comtés d'Iberville et de Compton et la quatrième au comté de Wolfe. Chaque dimanche, une assemblée de comté.
L'ASSOMPTION
1 juillet— L'Assomption.
2 juillet—St-Roch L'Achigan.
3 juillet—Charlemagne.
4 juillet— Lachenaie.
5 juillet — Mascouche.
7 juillet—Sherbrooke : après la messe, sorties avec les Voltigeurs.
Soir : Assemblée de comté à Sherbrooke.
ST-JEAN
8 juillet—St-Jean.
9 juillet—St-Blaise.
10 juillet—Lacolle.
11 juillet— Lacadie.
12 juillet—St-Luc.
14 juillet—Coaticook : Sorties avec les Voltigeurs.
Soir : Assemblée de comté à Coaticook.
IBERVILLE ET COMPTON
15 juillet—Ste-Brigitte.
16 juillet— St-Alexandre.
17 juillet— Henryville.
18 juillet— Martinville.
19 juillet — Chartierville.
21 juillet—Scotstown : Assemblée du comté de Compton à 2 heures p.m.
WOLFE
22 juillet —Wotton.
23 juillet— Notre-Dame de Ham.
24 juillet—St-Fortunat.
25 juillet— Disraéll.
26 juillet— Stratford.
27 juillet— Ham Sud.
2 $ juillet — Disraéll : Assemblée du comté de Wolfe à 2 heures p.m.
Lorsque ce numéro atteindra les abonnés, la réunion des commandants de districts et des commandants de comté aura eu lieu à Québec, au Palais Montcalm. Réunion de deux jours : le 29 juin pour les districts, le 30 juin pour les comtés. C'est à cette deuxième journée, bien pleine, qu'aura assisté M. Solon Low, président de l'Association Créditiste du Canada.
Il s'agit là de ces assemblées où l'on se consulte, et surtout où l'on trace ensemble les programmes que chacun emporte dans sa poche et dans sa tête. Elles reviennent à peu près tous les deux mois.
Le programme général élaboré pour les mois de juillet et août, dans lequel s'incorporent les programmes particuliers de chaque comté et de chaque groupe d'action, est le plus vaste que l'Institut d'Action Politique ait établi jusqu'ici.
Objectif : Travailler tous les comtés de la province d'ici le 1er septembre.
Certains comtés bénéficient de groupes actifs pour établir l'Union des Électeurs dans toutes leurs paroisses. Les autres moins avancés, recevront la visite de missionnaires provinciaux. MM. Paul-Eugène Drolet, Jean-Robert Ouellet, Rosaire Fortier et Hervé Provencher ont tous les comtés de Hull à Gaspé comme champ d'action.
Le programme de ces quatre missionnaires est tellement organisé qu'ils passent en moyenne une semaine dans chacun de ces comtés, y faisant une bonne demi-douzaine de paroisses. Puis, après que tous les comtés d'une même région ont été visités par eux ou travaillés par des groupes locaux, un Congrès régional rassemblera les membres de l'Institut, les officiers et membres de l'Union des Électeurs qui voudront y assister, et aussi les jeunes qui répondront à l'appel spécial pour le cours de formation politique.
À ces Congrès régionaux assisteront les directeurs provinciaux de l'Institut d'Action Politique.
C'est ainsi que nous aurons les Congrès régionaux de Rimouski, le dimanche 28 juillet ; de Montréal, le dimanche 18 août ; de Hull, le dimanche 25 août — avant le grand Congrès provincial de Drummondville les 1er et 2 septembre.
Nous continuerons ce genre de travail sur grande échelle après le Congrès provincial, et d'autres Congrès régionaux seront annoncés pour les mois d'automne.
Ces programmes audacieux sont possibles aujourd'hui dans notre province, parce que nous disposons d'une force entraînée qui va grossir encore. Nous avons des hommes habitués à semer, à cultiver, à organiser, et surtout à se dévouer sans compter. Nous ne parlons pas ici seulement des quelques hommes plein-temps, mais de tous ces Voltigeurs qui donnent des dimanches et des soirs sur semaine à la cause.
Puis, le peuple est mieux disposé que jamais à recevoir le message du bon sens, au milieu de la confusion où l'ont jeté dix années de sotte crise, six années de guerre folle et le chaos écœurant du prétendu planisme de réhabilitation.
Disons aussi qu'un peu partout dans la province, la population a déjà entendu parler de l'Union des Électeurs et de l'action patriotique de l'Institut. Le journal Vers Demain n'est pas d'aujourd'hui. Depuis sept ans, il fait son œuvre et son empreinte, sans arrêt et sans fléchissement.
À l'heure actuelle, Vers Demain visite régulièrement plus de 40,000 abonnés et entre dans dix à quinze mille autres familles, semé de bord et d'autres par des propagandistes. Au moins trente à quarante mille autres, sans être abonnées aujourd'hui, l'ont été et ont reçu Vers Demain deux fois par mois, pendant au moins un an, au cours de ces sept années. Plus de 80,000 familles en ont donc plus ou moins bénéficié. On n'est plus précisément en terrain neuf dans la province.
L'Union des Électeurs, qui fait son chemin et grossit ses effectifs, apprend à la masse à poser des actes pour rappeler aux hommes publics le sens de leurs responsabilités.
Tout cela est très encourageant pour ceux, nombreux, qui font tant de sacrifices pour la cause.
Quelques-uns se sont bien découragés un peu, en trouvant que les résultats tangibles tardaient à venir. Ceux qui, ouvriers des premières années, ont suspendu leurs activités pour une raison ou pour une autre, se réjouiront de constater qu'après tout, leurs efforts apparemment stériles n'ont pas été en vain. Plusieurs désireront reprendre leur place dans les rangs des croisés de la grande cause, et ils sont toujours les bienvenus tant qu'ils y apportent l'esprit qui convient à des apôtres sociaux.
Nos travailleurs, sur qui les fatigues pèsent parfois lourdement, salueront avec joie l'appel que nous faisons aux jeunes, aux 15 à 25 ans. C'est l'âge où germent les grandes idées nationales. C'est l'âge où les activités sont un plaisir, où les sorties d'action du dimanche revêtent la saveur d'une aventure. Si nous pouvons monter un bon bataillon de jeunes, les moins jeunes tiendront plus longtemps, le sens de la perpétuation leur donnant de nouvelles forces et un courage renouvelé.
Amis de la cause, acclamez le programme que seul l'Institut d'Action Politique sait entreprendre entre des élections. Acclamez-le et aidez-nous à le réaliser.
La première semaine de juillet, M. Paul-Eugène Drolet navigue entre Maskinongé et Montcalm ; la deuxième semaine, entre Joliette et L'Assomption ; la troisième semaine, il est dans Châteauguay ; et la quatrième semaine, dans Napierville-Laprairie.
MASKINONGE ET MONTCALM
2 juillet—St-Justin : J.-D. Lemire.
3 juillet—Ste-Ursule : Honorat Lessard.
4 juillet—Ste-Angèle de Prémont : Lévis St-Yves.
5 juillet—St-Alexis des Monts : Philippe
Coutu.
6 juillet—St-Barthélemy : Jos. Farley..
7 juillet— Maskinongé : Jos. Rinfret.
JOLIETTE ET L'ASSOMPTION
8 juillet— Lanoraie : Germain Mondor.
9 juillet—St-Ambroise Kildale : Aurélien Neveu.
10 juillet—Ste-Elisiabeth : Paul-Emile Rondeau.
11 juillet—St-Charles Borromée : René Vincelette.
12 juillet—Charlemagne : L. Hachey, 121 St-Hilaire.
13 juillet — L'Assomption (Voltigeurs).
14 juillet—Sorties avec les Voltigeurs de L'Assomption.
CHATEAUGUAY
16 juillet—St—Chrysostome : Adélard Bétournay.
17 juillet—Ste-Clothilde : Ovila Bourdon.
18 juillet —Chateauguay-Bassin.
19 juillet — Ste-Martine.
20 juillet— St-Urbain.
21 juillet — Ste-Clothilde : Après messe, sortie Voltigeurs.
Soir : Grande assemblée de comté.
NAPIERVILLE-LAPRAIRIE
22 juillet—St-Rémi de Napierville.
23 juillet—St-Isidore de Laprairie.
24 juillet— Laprairie.
25 juillet — St-Constant.
26 juillet— St-Mathieu de Laprairle.
27 juillet—St-Michel de Napierville.
28 juillet—St-Rémi : Après messe, sortie avec Voltigeurs.
Soir : Grande assemblée de comté.
Le programme de Jean-Robert Ouellet couvre les trois dernières semaines de juillet. Il en donne une, avec Antonio Mignault, commandant de district, au comté de Témiscouata. Les deux autres sont surtout employées dans Matane et Gaspé, où opère également M. Fortier.
TEMISCOUATA
10 juillet— Rivière-Bleue.
11 juillet—Saint-Eusèbe.
12 juillet— Notre-Dame du Lac.
13 juillet—St-Louis du Ha Ha.
14 juillet.—St-Pacôme (Kamouraska) pour l'assemblée de comté.
MATANE ET GASPE-NORD
15 juillet—St-Ulric.
16 Juillet—Matane.
17 juillet— Dallboire.
18 juillet— Mont-Louis.
19 juillet—Grande-Vallée.
21 juillet — Cabano (Témiscouata) pour l'assemblée de comté.
GASPE-SUD
22 juillet— Barachois.
23 juillet— Ste-Thérèse de Gaspé.
24 juillet—St-Gabriel de Gaspé.
25 juillet— Port-Daniel.
26 juillet — St-Omer.
28 juillet — Rimouski, Congrès régional.
Congrès régionaux
RIMOUSKI — 28 juillet
MONTREAL — 18 août
HULL — 25 août
(Détails plus tard)