Le robinet des taxes ouvert à son plein submerge nos maisons

Thérèse Tardif le dimanche, 01 août 1999. Dans Crédit Social

Nos législateurs croient vider l'océan des misères humaines avec la chaudière du plein emploi

Trop occupés pour écouter les Bérets Blancs

Tout le monde est submergé par les taxes et les impôts TPS, TVQ, impôt fédéral, impôt provincial, impôt foncier sur les industries, les commerces, les maisons. Puis la Commission Bédard dit aux municipalités qu'elles ont encore des moyens inexploités de taxer. Et cette Commission gouvernementale propose aussi d'établir un autre palier de gouvernement qui nécessitera d'autres taxes.

Est-ce mieux en Europe ? TVA (taxe sur la valeur ajoutée) à 20,6%, impôt sur le revenu, impôt fonciers. Et on vient d'ajouter sur les épaules des Européens l'eurotaxe et l'écotaxe.

Les grands de ces pays sont tout aussi stupides que les nôtres. Au lieu d'aider à fermer le robinet des intérêts, des taxes et des impôts, causés par un système financier faux, pervers et voleur, ils essaient de vider l'océan de la misère humaine avec leurs petites chaudières du plein emploi : ils travaillent à créer de nouveaux emplois pendant que des millions d'autres personnes sont mises à pied par le progrès, les robots, l'informatique, et que les magasins et les entrepôts débordent de produits.

Les Bérets Blancs leur présentent la merveilleuse solution du Crédit Social, qui distribuerait l'abondance à tous et à chacun et ferait disparaître impôts et taxes, mais Ces messieurs se bouchent les yeux avec des lunettes fumées très épaisses, pour être certains de ne rien voir, et ils continuent à s'affairer avec leur petite chaudière et proclament qu'ils sont trop pressés pour les écouter.

Continuez ainsi, messieurs les législateurs, et vous aurez la gloire d'être couronnés champions de la noyade des peuples par les taxes.

Quand donc cette folie se terminera-t-elle ? Quand nos grands se convertiront. Le Pape Jean-Paul a bien cerné le nœud du problème en s'écriant au Mexique :

« Parce que les puissants ont tourné le dos au Christ, ce siècle qui s'achève assiste, impuissant, à la mort de millions d'êtres humains... (Jean-Paul II, Mexico, 25 janvier 1999). »

Si les grands se convertissaient, leur objectif serait de travailler au bonheur de leurs sujets, ils cesseraient d'aider les financiers internationaux à engloutir les citoyens sous le flot des taxes, et ils appliqueraient le Crédit Social, avec son dividende, qui libérerait enfin les peuples de la famine.

Thérèse Tardif

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