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La monopolisation de l'argent «Une usure dévorante pratiquée sous une autre forme» — Léon XIII

le lundi, 01 mai 2000. Dans Le Crédit Social enseigné par Louis Even

« Ceux qui contrôlent l'argent et le crédit contrôlent nos vies » — Pie XI

Bien que les Papes aient publié une trentaine d'encycliques traitant de questions sociales au cours du dernier siècle, on considère Rerum Novarum de Léon XIII comme ouvrant la série. Elle fut, en effet, une grande lumière à une époque où le monde ouvrier souffrait de conditions injustes. Conditions pourtant nées d'une révolution industrielle qui aurait pu et qui aurait dû être bénéfique pour toutes les classes de la société. Rerum Novarum est du 15 mai 1891.

« Le dernier siècle, écrivait le Pape, a détruit, sans rien leur substituer, les corporations anciennes, qui étaient pour eux (les ouvriers) une protection ; tout principe et tout sentiment religieux ont disparu des lois et des institutions publiques, et ainsi, peu à peu, les travailleurs isolés et sans défense se sont vus avec le temps livrés à la merci de maîtres inhumains et à la cupidité d'une concurrence effrénée ».

Cette concurrence effrénée avait-elle comme mobile d'élever le niveau de vie de toute la population, d'augmenter, par les développements industriels, la masse de biens mis à la disposition des consommateurs ? Non. Si bon, si humain que pût être l'employeur lui-même, il était lié par les exigences de l'homme d'argent derrière lui. Il fallait que l'argent rapporte de l'argent, toujours plus d'argent ; pas seulement pour permettre un train de vie luxueux à l'homme d'argent, mais pour nourrir un appétit jamais satisfait et un pouvoir toujours plus grand sur les autres. L'argent était déjà la fin majeure des entreprises. D'entreprises embauchant alors de plus en plus d'hommes, et jusqu'à des enfants. L'homme devait exister pour servir l'industrie, et non l'industrie exister pour servir l'homme. Servir l'industrie qui, elle, devait servir l'argent.

Presque dès le début de l'Encyclique de Léon XIII, deux phrases, qui se rapportent certainement à cette voracité de l'argent, nous laissent sur une certaine curiosité, par l'emploi d'une expression non précisée et qui ne revient pas dans le reste du document :

« Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Église, elle n'a cessé d'être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain et d'une insatiable cupidité ».

Qu'est-ce que cette « usure dévorante sous une autre forme ? » En quoi consiste cette nouvelle forme d'usure qui est venue s'ajouter à l'oppression des travailleurs ?

L'usure a été plusieurs fois condamnée par l'Église, rappelle le Pape ; mais voici qu'elle est pratiquée sous une autre forme. Quelle autre forme ? L'étudiant moyen de Rerum Novarum peut ne pas s'être arrêté à cette question ; mais celui qui s'y est arrêté demeure intrigué ; en 1891 au moins, il pouvait demeurer intrigué.

L'usure généralement condamnée à plusieurs reprises par l'Église fut pendant longtemps tout intérêt sur l'argent. Puis, une fois l'intérêt légitimé, ce fut le taux trop élevé qui s'appela usure. À la fin du siècle dernier, donc au temps de Rerum Novarum, le professeur de catéchisme marquait la limite concédée à 5 pour cent ; au delà, c'était de l'usure.

Mais l'usure « sous une autre forme », est-ce encore de l'intérêt trop élevé ? Du combien pour cent ? Ou serait-ce quoi encore ? Et sous quelle forme ?

Dans un livre écrit par lui, en 1935, un prêtre anglais, l'abbé Drinkwater, identifie cette « usure dévorante sous une forme différente » à la monopolisation du crédit, qui allait de plus en plus équivaloir à une monopolisation de l'argent, mais dont le jeu à cette époque était encore mystérieux pour presque tous les profanes.

L'abbé Drinkwater rapporte, à ce sujet, qu'un comité, siégeant à l'Université de Fribourg, avait préparé des éléments pour la rédaction de Rerum Novarum. Parmi les membres de ce comité, dit-il, s'en trouvait au moins un, un Autrichien, bien au courant de la question monétaire et du crédit bancaire. Un texte préparé par lui, apparemment approuvé par le Comité, devait bien montrer comment la simple monnaie scripturale, qui prend naissance dans une banque et qui tendait déjà à devenir l'instrument monétaire courant du commerce et de l'industrie, n'était en somme qu'une monétisation de la capacité de production de toute la communauté. L'argent nouveau ainsi créé ne peut donc bien être que social et nullement propriété de la banque. Social, par la base communautaire qui lui confère sa valeur ; social, par la vertu qu'a cet argent de commander n'importe quel service et n'importe quel produit, d'où qu'ils viennent. Le contrôle de cette source d'argent met donc entre les mains de ceux qui l'exercent un pouvoir discrétionnaire sur toute la vie économique.

Puis, la banque qui prête, non pas l'argent de ses déposants, mais des dépôts qu'elle crée elle-même de toute pièce, par de simples inscriptions de chiffres, ne se départit de rien. L'intérêt qu'elle en exige est certainement de l'usure ; quel qu'en soit le taux, c'est plus que du 100 pour cent, puisque c'est de l'intérêt sur un capital zéro de la part du prêteur. Usure qui peut bien être dévorante : l'emprunteur ne peut trouver dans la circulation plus d'argent qu'il y en a été mis. Et c'est ainsi pour le total de tous les remboursements dépassant la somme de tous les prêts. Le service des intérêts ne peut être fait que moyennant une suite d'autres prêts exigeant d'autres intérêts. D'où une accumulation de dettes, de caractère privé et de caractère public, collectivement impayables.

Que fut exactement la rédaction de ce texte relatif au monopole du crédit ? Nous ne pouvons le savoir, puisqu'il ne parut pas dans l'Encyclique. Fut-il supprimé à Fribourg même dans la rédaction définitive de l'étude envoyée à Rome ? Fut-il subtilisé entre Fribourg et Rome, ou entre sa réception au Vatican et sa remise au Souverain Pontife ? Ou bien, est-ce Léon XIII lui-même qui décida de le laisser de côté ? L'abbé Drinkwater pose ces questions, mais n'y répond pas.

1891 à 1931

Quarante années passent. L'Encyclique Rerum Novarum a fait beaucoup de bien. Les principes qu'elle rappelait en matière sociale ont contribué à l'apparition et au développement d'un esprit plus humain et plus chrétien dans les relations entre patrons et ouvriers.

La première grande guerre mondiale put bien détourner les activités de l'industrie vers la production de biens sans utilité pour le niveau vie. La guerre laissait plutôt des ruines. Mais le développement de techniques perfectionnées pour des fins de guerre allait être mis, avec la même efficacité, au service d'une économie de paix, une fois terminées les quatre années d'hostilité.

Le relèvement fut rapide. Le niveau général de vie connut même une montée fiévreuse dans les pays évolués, jusqu'au coup de tonnerre financier qui plongea ces mêmes pays dans la crise sans précédent des années '30. Crise logiquement inexplicable, laissant une immense capacité de production dans l'inaction en face de besoins criants partout. Impossible de l'attribuer à des phénomènes naturels, ni à la disparition de compétences, ni au refus de travailler par des hommes qui cherchaient partout de l'emploi. Tout le monde d'ailleurs avait le même mot à la bouche : Pas d'argent. Les consommateurs manquaient d'argent. Les producteurs manquaient de crédit financier. Rien autre ne faisait défaut.

Indéniablement, une intervention avait eu lieu dans le secteur financier de l'économie, et toute la vie économique en souffrait. Il ne s'agissait plus d'une oppression des employés par des employeurs. Employeurs comme employés gisaient dans le même filet.

Mais au cours des quatre décennies écoulées depuis Rerum Novarum, des esprits chercheurs avaient tourné leurs investigations du côté de ce mystérieux secteur de l'économie, l'argent, le crédit. Des découvertes avaient été faites et divulguées. Pas encore connues ni admises partout, mais non pas complètement ignorées ni sans preuves irréfutables à l'appui. Le plus distingué de ces découvreurs fut un esprit supérieur qui ne se contenta pas de relever des faits, mais en établit les causes et présenta des propositions capables de faire du système financier un serviteur souple au lieu d'un maître cassant et souverain. Cet homme, ce fut Clifford Hugh Douglas, l'auteur des propositions du Crédit Social, dont le nom et l'enseignement reviennent fréquemment dans les pages de Vers Demain, pour le bénéfice de ses lecteurs, anciens et nouveaux.

Ils contrôlent nos vies

Le voile levé, « l'usure dévorante pratiquée sous une autre forme » avait maintenant un nom. Elle s'appelle « monopole du crédit ».

Le 15 mai 1931, quarante années jour pour jour après Rerum Novarum, Pie XI livrait au monde une nouvelle encyclique remarquable : Quadragesimo Anno. Il constate que depuis Léon XIII, « les conditions économiques ont fortement changé ». En effet. Changement dont les effets n'ont pas toujours été pour le mieux, ni touché uniquement les hommes engagés dans les activités de production. Tout le corps social s'en ressent. Pie XI écrivait :

« Ce qui, à notre époque, frappe d'abord le regard, ce n'est pas seulement la concentration des richesses, mais encore l'accumulation d'une énorme puissance, d'un pouvoir économique discrétionnaire aux mains d'un petit nombre d'hommes qui d'ordinaire ne sont pas les propriétaires, mais les simples dépositaires et gérants du capital, qu'ils administrent à leur gré.

« Ce pouvoir est surtout considérable chez ceux qui, détenteurs et maîtres absolus de l'argent, gouvernent le crédit et le dispensent selon leur bon plaisir. Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l'organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains, si bien que, sans leur consentement, nul ne peut plus respirer ».

Ces paroles sont, fortes. Nul ne les comprend mieux que les créditistes. Douglas savait faire la différence entre la possession de richesses et le pouvoir de contrôler la vie des autres. Ce n'est pas tant les profits, même énormes, réalisés par des individus ou des institutions, qui vicient l'ordre économique, que le contrôle du crédit, le contrôle de la circulation du sang de la vie économique. Tout comme dans une économie d'abondance actuelle ou potentielle, ce n'est pas la grosse part tirée par quelques-uns qui nuit autant que la non-distribution de l'immense part qui s'accumule en entrepôt, ou qui est détruite, ou qui reste non réalisée, faute de pouvoir d'achat entre les mains de personnes et de familles dont les besoins sont loin d'être satisfaits.

L'existence d'un contrôle qui peut jeter le monde d'une crise de fièvre à une crise d'anémie engendre une foule de maux et de misères immérités. Et Pie XI pouvait bien dire :

« Toute la vie économique est devenue horriblement dure, implacable, cruelle ».

Et dans une telle situation, que peuvent faire ceux qui pâtissent, quand les gouvernements eux-mêmes obéissent aux dictées des puissances d'argent ? Que dit le Pape de cette abdication du pouvoir public ? Lisez :

« ...la déchéance du pouvoir : lui qui devrait gouverner de haut, comme souverain et suprême arbitre, en toute impartialité et dans le seul intérêt du bien commun et de la justice, il est tombé au rang d'esclave et devenu le docile instrument de toutes les passions et de toutes les ambitions de l'intérêt.

L'entrée du pays en guerre, en 1939, mettant une fin subite à la crise d'argent, montrait à l'évidence qu'une rareté d'argent, une insuffisance de crédit financier, est un phénomène purement factice, imposé par des contrôleurs qui peuvent y mettre fin en moins de 24 heures quand ils le veulent ou y consentent. Il ne pouvait plus faire aucun doute pour personne qu'il s'agissait là d'une dictature criminelle, diabolique. On put entretenir la conviction qu'une fois le monde libéré de la nécessité de produire pour la guerre, il ne supporterait plus une journée ce régime insensé. Et pourtant...

Refus du Crédit Social

Et pourtant, le même monopole du crédit est encore en selle aujourd'hui. Assez alerte pour ne pas laisser la situation économique tomber à un niveau outrancier, qui révolterait complètement une population maintenant moins ignorante en matière de crédit financier. Mais assez astucieux pour ne pas laisser entamer son pouvoir.

Dans son encyclique, le Pape n'a pas parlé uniquement du contrôle du crédit. Il a donné de nombreux conseils qui, écoutés et suivis, auraient pu assainir le régime économique et social. Conseils d'ordre évangélique, sûrement : pratique de la justice et de la charité ; réforme des mœurs. Mais aussi conseils touchant la répartition des richesses matérielles, pour que, sans porter atteinte à la propriété privée légitime des moyens de production, tous puissent accéder à un niveau de vie convenable. Ce qui est d'ailleurs la fin propre d'une économie vraiment humaine, qu'il rappelle en ces termes :

« L'organisme économique et social sera sainement constitué et atteindra sa fin, alors seulement qu'il procurera à tous et à chacun de ses membres tous les biens que les ressources de la nature et de l'industrie, ainsi que l'organisation vraiment sociale de la vie économique, ont le moyen de leur procurer. Ces biens doivent être assez abondants pour satisfaire aux besoins d'une honnête subsistance et pour élever les hommes à ce degré d'aisance et de culture qui, pourvu qu'on en use sagement, ne met pas obstacle à la vertu mais en facilite au contraire singulièrement l'exercice ».

L'usage sage des biens est responsabilité de la personne. Mais la distribution adéquate des biens – dont le volume aujourd'hui est potentiellement capable de procurer une honnête subsistance à tous – dépend de « l'organisation vraiment sociale de la vie économique ».

La distribution, dans notre monde moderne, se fait par la voie des ventes et achats. Pour que tous puissent accéder à suffisamment de biens pour une honnête subsistance, il faut que tous obtiennent un pouvoir d'achat suffisant pour commander ces biens. Question d'ordre financier...

Aussi, comme Léon XIII avant lui, Pie XI demande, pour la nombreuse classe des travailleurs, un taux de salaires suffisant. Il convient que ce taux n'est pas toujours facile à déterminer : trop bas, il laisse les ouvriers et leurs familles souffrir de privations ; trop élevé, il peut compromettre la vie de l'entreprise et engendrer du chômage, ou la nécessité pour l'ouvrier de chercher son gagne-pain ailleurs, parfois d'avoir à déménager sa famille ou à vivre loin d'elle.

Tout le monde sait, d'ailleurs, que les hausses de salaires se transforment vite en hausses de prix. Il y a plus : le problème n'est pas limité à une juste proportion entre la part du capital et la part du travail : la somme des deux parts n'est point du tout équivalente à la somme des prix, quoi qu'aient dit les économistes à ce sujet. Puis, le pouvoir d'achat d'une production et son prix ne viennent point sur le marché en même temps.

Tout cela, les créditistes le savent. Mais les gouvernements et leurs aviseurs économistes, - financiers, sociologues, moralistes mêmes, ont refusé le Crédit Social. Et tant qu'ils refuseront l'application de propositions financières telles que présentées par le Crédit Social (en les appelant du nom qu'ils voudront), le problème ne fera qu'empirer. Empirer, avec l'inflation résultant d'une course sans fin entre les salaires et les prix. Empirer, avec le progrès technologique, avec l'accroissement de l'automation dans la production, accélérant et grossissant le flot de produits avec moins de salariés.

Le Crédit Social de Douglas offre tout ce qu'il faut pour assouplir le système financier à toutes les conditions pouvant survenir dans le régime de production. Mais on refuse le Crédit Social, et on préfère piétiner dans des essais de rapiéçage qui suppriment des libertés, qui avilissent la dignité des secourus, qui ruinent la propriété et les entreprises à taille d'homme sous le poids de taxes et d'impôts, qui introduisent le gouvernement et ses bureaucrates partout, qui conduisent au socialisme d'État.

Ce n'est plus là le rôle « supplétif » de l'État. Il s'occupe de fonctions qui ne le regardent pas dans la production, dans le commerce, dans l'assurance, dans l'éducation. Toujours en prétextant qu'il le fait parce que les familles, ou les associations, ou les corps publics inférieurs, sont financièrement incapables de le faire. Financièrement incapables, c'est vrai, parce que le système financier, que seul le gouvernement pourrait modifier, accomplit mal sa besogne. Or, le gouvernement, au lieu de faire ce qui dépend de lui, persiste à faire de plus en plus ce qui est du ressort des personnes et des familles, dont elles s'acquitteraient fort bien si le gouvernement accomplissait ce que lui seul est capable d'accomplir : corriger le système financier.

Le Pape dit fort bien qu'un franc et sincère retour à la doctrine de l'Évangile conduirait à une régénération sociale, à une collaboration, au lieu d'une lutte, entre les classes. Et qu'alors, ceux qui se sentent aujourd'hui opprimés ne se tourneraient plus vers un socialisme tueur de la liberté. Mais l'assujettissement au monopole du crédit, nationalement et internationalement, ne peut que contrarier l'esprit de justice et de charité. Les luttes de classes dans la vie nationale, les conflits entre employeurs et employés, ont continué, opposant des forces plus grosses à mesure que croissent les géants industriels d'une part et les fédérations syndicales d'autre part, envahissant les services publics, le fonctionnariat et jusqu'aux institutions d'enseignement, du bas en haut de l'échelle.

Et dans le domaine international, qu'a-t-on vu ? 23 années après Rerum Novarum, toutes les nations d'une Europe pourtant christianisée entraient en guerre, se jetant à la gorge les unes des autres. Et 8 années après Quadragesimo Anno, la tuerie et la destruction reprenaient de plus belle ; pour plus longtemps, avec des moyens plus puissants et des haines plus féroces.

Cela, pas à cause des encycliques, mais à cause du peu de cas qu'on en a fait. Et quel cas pouvait-on en faire quand on considérait comme sacré et intouchable le monopole du crédit, quand on soumettait toute la vie économique à la dictature de l'argent, quand on faisait de l'argent la fin première et dernière de toutes les entreprises ?

Nous n'hésitons pas à le dire : le refus du Crédit Social, qui est le refus d'une philosophie humaine de la distribution, répondant parfaitement aux normes rappelées par les Papes, ce refus a perpétué des causes de souffrances imméritées, de désordres, de bouleversements. Refus criminel dans les pays, comme le nôtre, où les maîtres de la politique, de l'enseignement et des moyens de diffusion ne peuvent plaider ignorance du sujet.

Refus dont les conséquences sont incalculables, jusque dans l'ordre des valeurs spirituelles. Non pas que le Crédit Social soit un sacrement, mais parce qu'il casserait des obstacles, parce qu'il procurerait les biens abondants de la nature et de l'industrie à tous et à chacun, leur garantissant « une honnête subsistance », leur permettant de « s'élever à ce degré d'aisance et de culture qui, pourvu qu'on en use sagement, ne met pas d'obstacle à la vertu, mais en facilite singulièrement l'exercice ».

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