La dette du gouvernement au Québec

Thérèse Tardif le jeudi, 01 octobre 2009. Dans Crédit Social

212 573 073 145 $ Pas pour des services reçus, mais pour des intérêts non dûs

L'appel pressant de Son Éminence le Cardinal Agré au Synode africain est urgent et nécessaire pour tous les pays de la planète. Effacez les dettes des pays, car elles ont été remboursées plusieurs fois. Elles se gonflent par elles-mêmes par les intérêts composés. Elles sont impayables. Quand donc s’arrêtera-t-on pour réfléchir ensemble sur ce néfaste problème qui cause tant de malheurs dans le monde entier. La cause de l’endettement et de la pauvreté provient du système d’argent-dette des banquiers.

Ici au Québec, on accuse les partis au pouvoir d’être les responsables de la plus grosse dette des dix provinces du Canada. Notre gouvernement peut-il faire autrement? S’il n’empruntait pas, dans ce système de fou, tout le rouage de la vie économique serait bloqué. Car tout argent mis en circulation est un emprunt soit par le gouvernement, soit par les entreprises ou les particuliers. Pas d’emprunt, pas d’argent en circulation dans le pays. Sûrement que le gouvernement pourrait faire autrement, en créant lui-même l’argent au lieu de l’emprunter des banquiers; il n’aurait pas d’intérêt à payer, donc pas de dette à rembourser.

Selon les statistiques des spécialistes, voici pourquoi notre soi-disant dette est si élevée:

Notre dette: 212 573 093 145 $

Jeudi 17 septembre 2009. Extrait de l’article de Daniel Audet, premier vice-président du Conseil du patronat du Québec sur la dette publique du Québec, qui est de 212 573 093 145 $

Un compteur de croissance de la dette

«L’Institut économique de Montréal (IEDM) vient de mettre en ligne (iedm.org) un compteur de croissance de la dette du Québec en temps réel, d’où je tiens le chiffre qui apparaît en titre. Allez-y voir, ça donne le vertige d’observer les millions s’additionner à telle allure. Et encore que l’économiste David Descôteaux, mandaté par l’IEDM pour produire la note d’où est issu le compteur, y est allé de prudence. M. Descôteaux s’est basé sur les données du ministère des Finances lui-même, dans son Plan budgétaire 2009-2010, faisant fi donc de la récession qui s’achève et qui ne manquera pas de coûter quelques milliards de plus ...

La dette du Québec en temps réel

«Bref, selon cet estimé conservateur, la dette s’accroît de plus de 9 milliards par année; ou de 25 millions par jour; ou de 17 000$ par minute; ou encore, si vous préférez, de 287$ par seconde ! Je vous rappelle que ces chiffres n’incluent pas la dette fédérale qui devrait se gonfler de 5 beaux milliards au moins cette année. Le fédéral ne prévoit pas revenir à l’équilibre budgétaire avant au moins six ans (2015-2016). Espérons qu’il ne le fera pas sur le dos des provinces comme il l’a fait dans les années 1990-2000. Ça glace le sang juste d’y penser...».

Avec le stupide système financier d’argent-dette des banquiers, nos gouvernements ne sont pas blâmables pour la grosse dette publique de la province et de tous les pays, au contraire, plus ils empruntent, plus ils activent l’économie du pays. Ils seraient blâmables au contraire de serrer la ceinture des contribuables pour la rembourser, car la plus grosse partie de la dette est formée d’intérêts composés et les contribuables n’ont pas reçu un seul pouce de route ou d’autres services publics pour ces faramineux montants. Comme les entreprises et les gouvernements sont obligés d’emprunter des banques pour financer tous les projets de développement, s’ils n’effectuaient pas d’emprunts, il n’y aurait plus d’argent en circulation et il n’y aurait plus rien qui fonctionnerait dans le pays. Tous les gouvernements et entreprises seraient bloqués dans leurs activités.

Comme le dit le Cardinal, il n’y a qu’un seul moyen de régler le problème, c’est d’effacer ces dettes. Elles sont chargées frauduleusement sur le dos des contribuables. Ils ne peuvent sûrement pas les payer.

La lumière, mes amis, est dans la Doctrine Sociale de l’Église et dans le Crédit Social. Cessez de croire à toutes les saloperies contre le Crédit Social, inventées par les journaux, à la solde de la Haute Finance, pour vous empêcher de l’étudier. De grâce, venez à nos semaines d’études, et comme tous ceux qui y assistent, vous en serez ravis. Venez, Esprit Saint, éclairez les cœurs de vos fidèles.

Thérèse Tardif

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