L'environnement et la question de l'argent

Alain Pilote le mercredi, 03 août 1994. Dans Sous le Signe de l'Abondance

Sous le signe de l'Abondance - Chapitre 39

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Seul le Crédit Social mettrait fin au gaspillage des ressources tout en permettant l'épanouissement de la personne humaine

On entend beaucoup parler, depuis quelques années, d'environnement ou d'écologie, c'est-à-dire du besoin d'empêcher la destruction de la nature par la pollution et un mauvais usage des ressources naturelles. S'il est vrai qu'on ne peut aller indéfiniment contre les lois de la nature quand il est question de développement, certains milieux écologistes vont jusqu'à dire qu'il faut imposer des mesures draconiennes pour protéger l'environnement, et que comme les gouvernements n'ont pas le courage de le faire, ça prendrait une autorité internationale pour imposer de telles décisions, ce qui va tout à fait dans le sens des financiers internationaux et de leur désir d'un gouvernement mondial.

Ces « écolos » n'hésitent pas à exagérer la gravité des problèmes environnementaux, afin d'imposer davantage de contrôles à la population. On n'a qu'à penser au soi-disant « trou » dans la couche d'ozone, ou la crainte que les ressources de la terre ne soient pas suffisantes pour nourrir toute la population, ce qui oblige l'utilisation de moyens draconiens pour réduire la population mondiale. C'est ce qui fait que l'Organisation des Nations unies recommande l'utilisation la plus répandue possible de l'avortement et des moyens artificiels de contraception.

Cette position va carrément contre l'enseignement de l'Eglise catholique, et est fortement combattue par le Pape Jean-Paul II, surtout en cette année de la famille. Il y a assez de nourriture et de ressources sur la terre pour nourrir chaque être humain ; si ces biens ne rejoignent pas ceux qui en ont besoin, c'est parce que le système d'argent — le système de distribution — ne fonctionne pas correctement.

Si on examine le problème de plus près, on voit bien que ce sont les règlements du système financier actuel qui amènent une telle dégradation inutile des ressources de la planète — surtout le règlement qui veut lier la distribution du pouvoir d'achat à l'emploi, entraînant des situation de ce genre : des groupes écologistes voudraient que telle usine soit forcée de cesser de polluer, mais le gouvernement réplique que cela coûterait trop cher à cette compagnie, et qu'elle risquerait de fermer ses portes, et qu'il est préférable de conserver ces précieux emplois, même s'il faut pour cela sacrifier l'environnement.

On sacrifie le réel — l'environnement — au signe, l'argent. Et que dire de tous les besoins artificiels créés dans le seul but de tenir les gens employés, de tous ces gens qui travaillent dans la paperasse dans des bureaux, et des produits fabriqués pour durer le moins longtemps possible, afin d'en vendre le plus possible ? Tout cela entraîne un gaspillage et une destruction non nécessaires du milieu naturel.

La pollution des âmes

Le système financier actuel entraîne aussi une pollution encore plus grave : la pollution des âmes, qui met en jeu notre salut éternel. On n'a qu'à penser à l'Etat qui encourage les loteries et le jeu pour ramasser plus d'argent, même si cela peut entraîner la ruine de bien des familles, le commerce de la drogue et du sexe ; les gens qui sont mal logés ou mal nourris, faute d'argent, les personnes qui, afin d'obtenir de l'argent et pouvoir vivre, sont obligés d'accepter des emplois qui vont contre leur conscience, contre les Commandements de Dieu ; des enfants qui doivent voler, se prostituer, etc. A ce sujet, le Pape Jean-Paul II écrivait dans son encyclique Centesimus annus (n. 38) :

« En dehors de la destruction irrationnelle du milieu naturel, il faut rappeler ici la destruction encore plus grave du milieu humain, à laquelle on est cependant loin d'accorder l'attention voulue. Alors que l'on se préoccupe à juste titre, même si on est bien loin de ce qui serait nécessaire, de sauvegarder les habitats naturels des différentes espèces animales menacées d'extinction, parce qu'on se rend compte que chacune d'elles apporte sa contribution particulière à l'équilibre général de la terre, on s'engage trop peu dans la sauvegarde des conditions morales d'une "écologie humaine" authentique. »

En d'autres mots, si l'homme persiste obstinément à agir contre l'ordre voulu par Dieu — que ce soient les lois de la nature ou les lois morales — cela ne peut que se retourner contre lui. Si une société n'a aucun principe moral, même une armée de policiers ne sera pas suffisante pour ramener l'ordre et le bon sens.

La famille

Quelques lignes plus loin dans sa même encyclique, Jean-Paul II décrit les conditions de base de l'environnement « humain » qui permettent un plein épanouissement de la personne humaine :

« La première structure fondamentale pour une "écologie humaine" est la famille, au sein de laquelle l'homme reçoit des premières notions déterminantes concernant la vérité et le bien, dans laquelle il apprend ce qui signifie aimer et être aimé et, par conséquent, ce que veut dire concrètement être une personne. On pense ici à la famille fondée sur le mariage, où le don de soi réciproque de l'homme et de la femme crée un milieu de vie dans lequel l'enfant peut naître et épanouir ses capacités, devenir conscient de sa dignité et de se préparer à affronter son destin unique et irremplaçable. »

L'homme est destiné à vivre en union avec Dieu pour l'éternité. Et pour accomplir cela, la famille est nécessaire. Ceux qui se soucient de l'environnement doivent donc défendre l'institution qu'est la famille.

Tous ceux qui souhaitent un meilleur environnement, tant matériel que spirituel, se doivent d'étudier la question de l'argent, afin de savoir ce qui fait défaut dans le système financier actuel. Et ils découvriront que seul le Crédit Social peut mettre fin au gaspillage des ressources, tout en permettant l'épanouissement de la personne humaine.

Un manque de pouvoir d'achat

La cause fondamentale de la pollution de l'environnement, du gaspillage des ressources de la terre, c'est le manque chronique de pouvoir d'achat, inhérent au système financier actuel. En d'autres mots, les consommateurs n'ont jamais assez d'argent pour pouvoir acheter les produits qui existent ; la population ne peut acheter ce qu'elle a elle-même produit.

La première cause du manque d'argent, c'est bien sûr le fait que les banques exigent un intérêt sur l'argent qu'elles prêtent. Les lecteurs réguliers de Vers Demain savent déjà que tout l'argent qui existe est créé par les banques, sous forme de dettes. Les banques créent de l'argent nouveau, de l'argent qui n'existait pas avant, chaque fois qu'elles accordent un prêt. Ce prêt doit être remboursé à la banque, mais grossi d'un intérêt. Le banquier exige de lui rembourser de l'argent qu'il n'a pas créé, donc de l'argent qui n'existe pas. Comme il est impossible de rembourser de l'argent qui n'existe pas, il faut emprunter de nouveau, et les dettes s'accumulent. C'est pour cela que tous les pays du monde sont aux prises avec des dettes impayables.

Un défaut inhérent au système

Mais même si les banques ne chargeaient aucun intérêt sur l'argent qu'elles prêtent, il existerait toujours un manque de pouvoir d'achat, car jamais l'argent distribué en salaires ne peut acheter toute la production, qui comprend d'autres éléments dans ses prix.

Les économistes prétendent que la production finance automatiquement la consommation, que les salaires distribués suffisent pour acheter tous les biens mis en vente, mais les faits prouvent le contraire. L'ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas fut le premier à démontrer ce manque chronique de pouvoir d'achat, et à y apporter une solution scientifique, connue sous le nom de « Crédit Social ». Douglas explique ainsi ce manque de pouvoir d'achat :

Le producteur doit inclure dans ses prix tous ses coûts de production s'il désire rester en affaires. Les salaires distribués à ses employés — appellés « paiements A » — ne sont qu'une partie du coût de production du produit. Le producteur a aussi d'autres coûts de production qui ne sont pas distribués en salaires, mais qu'il doit inclure dans ses prix : les paiements pour les matériaux, les taxes, les frais bancaires, l'entretien et le remplacement des machines, etc. Douglas appelle ces paiements faits à d'autres organisations les « paiements B ».

Le prix de vente du produit doit inclure tous les coûts : les salaires (A) et les autres paiements (B). Le prix de vente du produit sera donc A + B. Alors, il est évident que les salaires (A) ne peuvent acheter la somme de tous les coûts (A + B). Il y a donc un manque chronique de pouvoir d'achat dans le système. Et même si on essaie d'augmenter les salaires pour rattraper les prix, la hausse des salaires sera incluse automatiquement dans les prix, et rien ne sera réglé. (C'est comme un chien qui court après sa queue.)

Pour pouvoir acheter toute la production, il faut donc un revenu supplémentaire en dehors des salaires, au moins égal à B. C'est ce que ferait le dividende du Crédit Social, accordé à chaque mois à chaque citoyen du pays. (Ce dividende serait financé par de l'argent nouveau créé par la nation, et non pas par les taxes des contribuables, car ce serait alors de l'argent provenant des salaires.)

Certains peuvent répliquer que les entreprises payées par les paiements « B » (celles ayant fourni la matière première, la machinerie, etc.) paient des salaires à leurs propres employés, et qu'une partie des paiements « B » devient ainsi des paiements « A » (salaires). Cela ne change rien à la vérité de ce qui a été dit précédemment : c'est tout simplement un salaire distribué à une autre étape de la production, et ce salaire (A) ne ne distribue pas sans entrer dans un prix, qui ne peut être moindre que A + B ; l'écart existe toujours.

Ce qui maintient le système actuel

Sans cette autre source de revenu (le dividende), il devrait y avoir théoriquement, dans le système actuel, une montagne de produits invendus. Si les produits se vendent tant bien que mal malgré tout, c'est qu'on a à la place une montagne de dettes ! En effet, puisque les gens n'ont pas assez d'argent, les marchands doivent encourager les ventes à crédit pour écouler leur marchandise. Mais cela ne suffit pas pour combler le manque de pouvoir d'achat.

Alors on insistera sur le besoin de travaux qui distribueront des salaires sans augmenter la quantité de biens consommables mis en vente : les travaux publics (construction ou réparation de ponts ou de routes), la production d'armements de guerre (sous-marins, frégates, avions, etc.). Mais tout cela ne suffit pas non plus.

Alors chaque pays cherchera à avoir une « balance commerciale favorable », c'est-à-dire exporter, vendre à l'étranger plus de produits qu'on en reçoit, pour obtenir ainsi de l'étranger de l'argent qui servira à combler notre pouvoir d'achat déficient et acheter nos propres produits. Or il est impossible pour tous les pays d'avoir une « balance commerciale favorable » : si certains pays réussissent à exporter plus de produits qu'ils en importent, ça prend nécessairement aussi, en contrepartie, des pays qui reçoivent plus de produits qu'ils en envoient. Mais comme tous les pays veulent vendre à l'étranger plus de produits qu'ils en reçoivent, cela cause entre ces pays des conflits commerciaux, qui peuvent même dégénérer en conflits armés.

Alors, comme dernière trouvaille, les économistes ont découvert un endroit où envoyer nos produits sans rien risquer de recevoir en retour, un endroit où il n'y a aucun habitant : la lune, l'espace. En effet, on dépensera des milliards pour construire des fusées pour aller sur la lune ou d'autres planètes ; tout cet énorme gaspillage de ressources simplement dans le but de générer des salaires qui serviront à acheter la production qui reste invendue dans notre pays. C'est le cas de le dire, les économistes sont vraiment dans la lune !

Implications environnementales

De là vous pouvez imaginer tout l'effet que ces politiques économiques insensées ont sur l'environnement. Par exemple, on parle de croissance, de la nécessité pour les pays de produire toujours plus, d'être plus compétitifs. En réalité, un pays devrait être capable d'augmenter, stabiliser ou diminuer sa production selon les besoins de sa population, et dans bien des cas, une diminution de la production pourrait s'avérer le choix le plus approprié.

En effet, si pendant deux années, on a pu fournir à chaque foyer une machine à laver devant durer 20 ans, il serait tout à fait insensé de continuer de produire encore plus de machines à laver ! L'industriel américain Henry Ford aurait dit que le but d'un bon manufacturier d'automobiles devrait être de fabriquer une voiture familiale de qualité qui durerait toute la vie. La construction d'une telle voiture est techniquement possible, mais l'industrie automobile prend une place tellement considérable dans notre économie, que si de telles autos étaient construites, cela créerait un véritable chaos économique : que ferait-on de tous ces travailleurs, comment les tiendrait-on employés, au nom du sacro-saint principe du plein emploi ?

Les paragraphes suivant résument très bien les effets de ces politiques économiques insensées sur l'environnement. Ils sont tirés du supplément spécial sur l'environnement intitulé Green — Where Money is Concerned, publié à l'été de 1991 par la publication anglaise The Social Crediter :

« Le portrait qui émerge de cette compréhension de l'impact du système financier est celui d'une économie menée largement par les impératifs financiers au lieu de la demande des consommateurs pour des produits tangibles de l'économie, impératifs qui amènent par conséquence de plus en plus de produits non désirés. Les pressions financières tendant à faire de la production un but en elle-même constituent un incitatif puissant pour surutiliser et gaspiller les ressources naturelles. Dans le simple but de distribuer des salaires, on doit obligatoirement dépecer les ressources de la terre.

« Les effets de cette activité économique sur l'environnement sont énormes. Des milliers d'intrusions nuisibles sur la nature sont justifiées sous prétexte qu'elles distribuent des revenus dans les poches des gens. On accepte la production de biens de mauvaise qualité et qui, à dessein, deviennent vite démodés, parce qu'ils garantissent un remplacement rapide des biens, et soutiennent l'activité économique, en tenant le plus de monde employé possible... La production ainsi obtenue est fièrement comptabilisée dans les statistiques gouvernementales, sans se soucier de savoir si cette production dégrade les gens ou les rend fous, ou bien si elle sert réellement à quelque chose et comble vraiment un besoin des consommateurs.

« Pour décrire la situation d'une manière un peu différente, les exemples de dégradation environnementale sont, dans une grande mesure, des symptômes du problème plus profond d'un manque chronique de pouvoir d'achat parmi les consommateurs.

« Les écologistes, les "verts", dénoncent de façon routinière la croissance économique comme étant de la folie. Malheureusement, sans une compréhension précise de ce qui rend une telle croissance inévitable, ils ne peuvent suggérer rien de très concret comme solution de rechange.

Le faux dieu du plein emploi

« Le plein emploi, un des concepts les plus idiots jamais conçus, fait évidemment partie intégrante de tout ce gâchis... Le but de l'activité économique est de rendre la vie plus agréable, et non pas le contraire. Beaucoup, sinon la plupart des emplois, sont essentiellement inutiles et dégradants. (...)

« Pourquoi le silence des écologistes au sujet de la folie de la politique de plein emploi est-il un défaut significatif (de leur discours) ? Au moins en partie parce que maintenir les gens employés coûte terriblement cher, et lorsque cela est fait simplement comme un moyen détourné de distribuer des revenus, cela constitue un pur gaspillage. Tout comme plusieurs individus trouvent qu'une grande partie de l'argent qu'ils retirent de leur travail sert simplement à leur permettre de continuer à travailler, ainsi une économie qui cherche à maintenir tous les citoyens au travail finit par appliquer de vastes quantités de ressources dans ce but, sans gains nets de productivité. Des édifices à bureaux doivent être construits et entretenus pour loger ceux qui sont "pleinement employés" ; des montagnes de fournitures et d'équipements doivent être fabriqués pour tenir occupés ces employés de bureaux ; des systèmes pour les transporter de leur maison à leur lieu de travail, et vice et versa, doivent être installés ; une grande quantité de pétrole doit être extraite, raffinée, transportée puis brûlée pour les transporter et chauffer les édifices à bureaux, et ainsi de suite.

« Des années de lavage de cerveau par les médias sur la nécessité de créer des emplois nous a empêché de voir le fait que la poursuite délibérée du "plein emploi" ne peut que mener à l'inefficacité... Le plein emploi convient à des fonctionnaires bornés, mais pas à des créatures portant le sceau de la divinité. (...)

« Les écologistes visent à augmenter l'efficacité en encourageant le recyclage et la conservation, mais cela signifie moins d'emplois, donc moins d'argent dans les mains des consommateurs, moins de ventes et plus de fermetures, donc encore moins d'emplois, plus de désespoir, et la volonté de faire n'importe quoi pour avoir de l'argent... même si ça pollue le corps et l'âme.

Pour corriger le problème

« En réalité, la seule manière de faire face à ce problème de pollution et de détérioration est d'enlever l'incitatif à l'abus. Le principal moteur de gaspillage économique est l'emphase mise sur la production comme une fin, pour faire face au défaut dans le système de distribution du revenu. Enlever ce défaut du mécanisme de distribution amènerait les gens à cesser de construire des biens de capital que personne ne désire. Cela permettrait une évaluation rationnelle et équilibrée de notre situation environnementale, et offrirait la plus grande gamme possible pour corriger la situation.

« La première étape vers une régénération économique et environnementale est d'augmenter le revenu des consommateurs. Par "revenu", nous voulons bien sûr dire "pouvoir d'achat réel" — pas une dette recyclée. Les banques créent des milliards de dollars chaque jour, basés sur les richesses réelles produites par la population, et en conséquence, le pays patauge dans les dettes. On pourrait ordonner à ces mêmes institutions de créer de l'argent sans dette et, pour équilibrer les prix et le pouvoir d'achat, distribuer cet argent sous forme de dividendes payables à tous les citoyens.

« En d'autres mots, d'une manière responsable et scientifique, rendons-nous riche financièrement, autant que nous le sommes physiquement, en richesses réelles. En fait, ce serait idiot d'être moins riche. (...)

« Contre le souhait de pratiquement tout personne consciente, notre belle planète est ravagée et polluée de façon intensive et, dans une manœuvre pour nous tromper, des gens affamés de pouvoir se servent de ces problèmes environnementaux pour servir leurs propres fins politiques. Lorsque nous remontons jusqu'à la source des causes de la situation actuelle, nous découvrons un système financier défectueux. Nous n'avons pas besoin de détruire le système d'argent — agir ainsi serait en effet une grave erreur — mais il est d'une importance cruciale que nous réformions ce système, afin qu'il devienne le serviteur, et non le maître, de nos aspirations. »

C'est tout notre environnement qui serait changé si le système financier était adapté aux besoins de la population. On n'aurait pas besoin d'usines immenses ni de gens quittant la campagne pour les villes à la recherche d'un emploi. On pourrait revenir à une production à l'échelle humaine.

Tous ceux qui se soucient de l'environnement, et par conséquent de l'avenir de l'humanité sur terre, tous ceux qui désirent « sauver la planète », devraient donc étudier et propager la philosophie du Crédit Social, le seul système qui mettrait l'argent au service de la personne humaine, tout en mettant fin au gaspillage des ressources naturelles.

Alain Pilote

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