L'Union des Électeurs de Nouvelle-France attire l'attention des créditistes des autres parties du monde.
Dans son édition du 10 juillet, le Social Crediter, l'hebdomadaire du Social Credit Secretariat, publié à Liverpool (Angleterre), et dans lequel écrit le Major Douglas, consacre toute une page à l'Union des Électeurs, sous le titre : "The Union of Electors Action in Quebec".
Le Social Crediter résume la définition de l'Union des Électeurs :
"Un mécanisme par lequel le peuple exprime sa volonté à ses représentants. Comme un tel mécanisme n'existait pas encore, il fallait le fonder. Il est nécessaire de ramener l'accord là où les partis politiques ont causé la division ; d'instruire là où les politiciens étaient contents de trouver l'ignorance ; d'apprendre à agir là ou l'on était satisfait d'abandonner l'action à d'autres ; d'amener les hommes à se tenir debout, là où on les a toujours forcés à ramper."
Le Social Crediter montre les activités de l'Union des Électeurs par ses pressions auprès du Bloc Populaire Canadien ; par ses demandes de graines de semence pour les colons de l'Abitibi et du Témiscamingue ; par ses représentations au gouvernement de Québec au sujet des expulsions de Roc d'Or.
Nos créditistes canadiens-français seront certainement heureux de constater qu'ils ne sont point à l'arrière dans le mouvement créditiste du monde entier. Leurs activités sont de plus en plus remarquées et appréciées de leurs confrères étrangers.
Le Social Crediter ne circule pas rien qu'en Angleterre et en Irlande ; il atteint aussi au moins les groupes créditistes du Canada anglais, des États-Unis, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et de l'Afrique du Sud.