Au gouvernement fédéral

le samedi, 01 mars 1997. Dans Crédit Social

Au gouvernement fédéral

Aux législatures des dix provinces du Canada

Dans chaque province, un dividende mensuel provincial de $800 à chaque citoyen

Les Pèlerins de saint Michel du journal Vers Demain et du journal « Michael », à leur réunion mensuelle, tenue à la Maison de l'Immaculée, à Rougemont, le 23 février 1997, ont adopté les résolutions suivantes :

1. Les Pèlerins de saint Michel demandent une législation fédérale pour l'établissement d'un Crédit Social intégral dans tout le Canada.

2. Les Pèlerins de saint Michel demandent qu'à défaut de législation fédérale, les législatures provinciales procèdent immédiatement à l'établissement d'un système financier de Crédit-Québec, Crédit-Ontario, Crédit-Alberta, etc., selon les données du Crédit Social de Clifford Hugh Douglas. "Avec l'institution d'un système de crédit financier provincial, écrivit Louis Even, chaque province pourrait appliquer les propositions financières de l'ingénieur écossais C. H. Douglas, visant à mettre le système financier au service de la personne humaine, propositions connues sous le nom de Crédit Social"

3. Les Pèlerins de saint Michel demandent à chaque province d'établir une technique de crédit qui fasse, en tout temps de la finance, la représentation fidèle des réalités économiques, et que soit fourni au consommateur le moyen de commander à la capacité productive de la province. L'Office provinciale doit tenir une comptabilité du flot de la production et de la consommation de la province.

4. Les Pèlerins de saint Michel appuient sur l'urgence d'un dividende social et périodique de $800 par mois à chaque citoyen, sans enquêtes et sans conditions, pour permettre la distribution de l'abondance actuelle et de l'abondance possible, et pour résoudre le problème artificiel du chômage causé par l'automation et la cybernétique. Le progrès, la science occasionneront la ruine de nos familles et de la société si un dividende social ne garantit pas les biens à chacun en faisant fleurir la liberté personnelle digne de notre siècle, au lieu qu'aujourd'hui les contrôles et les allocations de Bien-Etre soumettent les citoyens à un esclavage honteux vis-à-vis de l'Etat et des fonctionnaires. Dans chaque province, $800 par mois à chaque citoyen.

Le dividende social répondrait aux appels pressants de Sa Sainteté Jean-Paul II pour éliminer la pauvreté dans le monde. "Le drame de la faim est le plus grand scandale de notre époque ! dit-il. Comment peut-on tranquillement festoyer lorsque d'innombrables êtres humains souffrent et meurent de faim ?" Le Pape Jean-Paul II, dans son encyclique « Redemptor Hominis », demande à tous les catholiques, à tous les hommes de bonne volonté, à tous les corps publics de "rechercher des institutions et des mécanismes appropriés" pour "une plus ample et plus immédiate redistribution des richesses". La devise de 1996, choisie par le Saint-Père, était : "Du pain quotidien pour tous les hommes sur la terre". Le dividende de $800 par mois, à tous les Canadiens de chaque province assurerait le pain quotidien à chacun.

5. Les Pèlerins de saint Michel demandent immédiatement l'annulation de toutes les dettes publiques qui sont les conséquences du système bancaire frauduleux ; au lieu des endettements sans fin, les Pèlerins de saint Michel demandent à chaque province, par l'Office provincial de Crédit, de financer par la création d'argent nouveau toute production nouvelle répondant à des besoins publics ou privés ;

6. Afin que soient garanties aux citoyens la propriété et la liberté auxquelles ils ont droit, afin que disparaissent ces enquêtes injurieuses et persécutrices contraires à la dignité humaine, les Pèlerins de saint Michel réclament l'abolition de l'impôt sur le revenu, des taxes foncières municipales et scolaires. Les taxes pourraient être très facilement remplacées par un système de financement des développements avec des crédits nouveaux et sans intérêts.

7. Les Pèlerins de saint Michel demandent que le Ministère de l'Éducation soit aboli ; que le Conseil de l'Instruction publique d'autrefois soit rétabli ; et que la propriété et la gérance des écoles soient rendues aux parents, qui auront les moyens de voir à l'instruction de leurs enfants si un dividende social est distribué mensuellement à chaque citoyen.

8. Les Pèlerins de saint Michel demandent que la propriété et l'administration des hôpitaux du Québec soient remises entre les mains des institutions privées auxquelles elles furent enlevées, institutions religieuses et institutions médicales.

9. Les Pèlerins de saint Michel protestent contre la planification et centralisation gouvernementales :

contre la centralisation des municipalités et des corps de police ; contre l'exploitation par l'État d'industries ou de commerces. Tout cela doit être laissé aux individus et aux groupes privés.

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