Au Conseil d'Asbestos

le vendredi, 01 novembre 1946. Dans La vie créditiste

Le Conseil municipal de la ville d'Asbestos (comté de Richmond) a voté, le 2 octobre, une résolution demandant au gouvernement, pour chaque citoyen, un dividende de $20 par mois. À la même séance, le conseil adoptait aussi une résolution pour deman­der l'abolition de la Commission des Prix et du Rationnement et de tous les contrôles de guerre. Échevin proposeur : Félix Boutin ; secondeur : Isido­re April. Porte-parole de l'Union des Électeurs : Roland Pelletier. Le maire d'Asbestos, Albert Gou­dreau, est en même temps député provincial ; comme président, il n'a pas voté, mais le voilà bien au cou­rant de la volonté des citoyens qui sont en même temps ses électeurs pour le déléguer à Québec. M. Goudreau est du groupe politique de l'Union Na­tionale. Va-t-il faire valoir, près de son chef, le pre­mier ministre Duplessis, la volonté de ses électeurs ?

Au Conseil d'East Angus

Dans sa séance du 3 septembre, le Conseil muni­cipal d'East Angus adoptait une résolution pour demander au fédéral l'abolition des contrôles de guerre. Le 6 septembre, il en adoptait une autre pour demander au gouvernement provincial l'octroi à chaque citoyen d'un dividende de $20 par mois. Responsable local : Antoine Pratte.

Groupe danois bien vivant

Nous signalions, dans notre numéro du 15 sep­tembre, la réception de deux abonnements venus du Danemark.

Le groupe créditiste d'où ils émanent n'est peut-être pas bien nombreux ; mais il est sûrement très en vie.

À l'occasion de la deuxième Conférence mondiale des Vivres et de l'Agriculture, tenue à Copenhague, le groupe a envoyé au secrétaire de la Conférence, Sir John Boyd Orr, une lettre pour rappeler l'impor­tance de principes démocratiques trop souvent foulés aux pieds en notre ère de planisme et de dirigisme.

De cette lettre, signée par J. P. Gjerulff et H. Hjortsvang, "au nom d'un cercle de démocrates da­nois", nous extrayons le passage suivant :

"Un cercle de démocrates danois désire appuyer sur le fait que la Conférence, dans ses efforts pour créer un projet efficace d'alimentation de l'humanité, ne doit pas négliger les droits pri­mordiaux des individus de toute nation, parti­culièrement le droit de chacun à disposer libre­ment de sa capacité de travail et du fruit de son travail. Qu'on ait donc soin, en tout premier lieu, de faire tout projet à venir reposer sur la base du volontariat. C'est à l'individu de déci­der si les accords offerts sont ou non à son avan­tage. Si l'adhésion au projet doit être obtenue seulement par décision du gouvernement, contre la volonté de portions considérables de la popu­lation, vous ne ferez que vendre, pour du pain. le droit de la personne à la liberté et à la déter­mination de ses propres actes."

Dans cette même lettre, les auteurs mettent la con­férence en garde contre la dictature des créateurs et prêteurs d'argent. Ils rappellent que chaque pays doit pouvoir émettre lui-même un pouvoir d'achat global équivalent à sa production globale ; même s'il doit exporter une bonne partie de sa production, car, dans ce cas, il faut bien que les consommateurs puissent acheter les importations qui sont le seul moyen de solder les exportations.

Comme on voit, le cercle de démocrates danois est un groupe renseigné, et il sait aussi profiter des circonstances pour exercer des actes de pression.

J.-R. Ouellet en Ontario

Fin de la tournée de M. Jean-Robert Ouellet en Ontario :

5 novembre — Hawkesbury

6 novembre — Alfred

7 novembre — Lefaivre

8 novembre — Bourget

10 novembre — Chalk River

Pour les places suivantes, où il passe pour la deuxième fois, M. Ouellet sera, accompagné de M. Walter Kuhl, M.P. :

12 novembre — Hearst

13 novembre — Kapuskasing

14 novembre — Smooth Rock Falls

15 novembre — Cochrane

16 novembre — Iroquois Falls

17 novembre — Timmins

18 novembre — Kirkland Lake

19 novembre — Larder Lake.

M. Ouellet assistera ensuite à la Convention Provinciale d'Ontario, à North Bay, les 21 et 22 novembre.

Convention d'Ontario

Nos lecteurs d'Ontario n'oublieront pas le lieu et la date de la grande Convention provinciale annuelle de NORTH BAY les 21 et 22 novembre 1946.


Au Manitoba, les créditistes canadiens-fran­çais ont pris une large part — nous allions dire une part prépondérante — dans l'organisation de leur province. Ceux de l'Ontario ne resteront pas en arrière. Comme à Winnipeg, la Conven­tion de North Bay sera bilingue. MM. Louis Even et Roland Corbeil y assisteront à titre de visiteurs invités. Le député de Pontiac, Réal Caouette, y sera également.

Nous parlerons dans le prochain numéro de la belle Convention du Manitoba, qui fera his­toire dans le mouvement créditiste canadien.

JOSEPH BEAUCHEMIN

M. Joseph Beauchemin est un travailleur mo­dèle. Appelle-t-on les Voltigeurs pour le travail en équipe, il y est. Mais ses activités ne se plafonnent pas aux sorties en groupe. Il y ajoute du travail in­dividuel isolé, sans compter, et c'est surtout là qu'il donne des résultats. Son entrain, sa persistance surprennent les plus jeunes. Il fait son porte-en­-porte pour le Crédit Social avec la régularité et la détermination d'un vendeur de produits. Aussi est-ce le plus gros abonneur de la Mauricie. Dans la période 1945-46, M. Beauchemin a levé person­nellement 120 abonnements au journal Vers De­main. Nous le présentons comme type de l'assidui­té et de la ténacité.

Frères d'armes

Après avoir pris part à la campagne électorale dans le vieux comté de Pontiac, le Dr. Haldeman, président de la Ligue du Crédit Social de Saskatchewan. écrit :

"L'équipe créditiste opérant dans le vieux Pontiac, pendant la dernière semaine, se composait de quatre hommes : deux de petite taille, catholiques et de langue française : Roland Corbeil (chef de l'équipe) et Louis-Philippe Bouchard ; les deux autres de grande taille, protestants, hommes de l'Ouest et de langue anglaise : Walter Kuhl, M.P. (député fédéral de l'Alberta) et le Dr. J. N. Haldeman.

"Mais ces quatre croisés furent de vrais "buddies" au sens complet du terme. Ils travaillèrent ensemble, dormirent ensemble, firent du porte en porte ensemble, tinrent des assemblées ensemble, s'aventurèrent ensemble dans les chemins de forêt et se perdirent ensemble. Le tout dans l'harmonie la plus complète. Les membres de cette équipe garderont maints souvenirs heureux de cette expédition.

"Ces hommes de Québec sont difficiles à suivre. Debout de grand matin, ils sortent, établissent des contacts, sollicitent des abonnements, montent par une rue et descendent par l'autre, passent de place en place pour préparer des assemblées, écrivent les indications de date, heure et lieu sur des circulaires-annonces qu'ils distribuent dans les boîtes à lettres de toutes les familles, sèment les conférenciers par deux pour tenir plusieurs assemblées simultanément.

"Les difficultés physiques ne comptent pas. Dans le vieux Pontiac, les quatre croisés cahotaient des heures et des heures sur des sentiers perdus en pleine forêt où ne manquent ni les billes ni les trous, ou encore sur des routes plissées qui n'ont point de fin. Les assemblées se faisaient dans des salles, dans des magasins, dans des restaurants. La semaine précédente, une assemblée avait eu lieu dans une taverne.

"Nulle part ailleurs, l'esprit d'initiative et l'enthousiasme ne sont aussi marqués que chez les créditistes du Québec. Monsieur Corbeil en donne l'explication : c'est que, dans Québec, on insiste pour que les activités créditistes soient à base de conviction et de dévouement. Les propagandistes ne touchent aucune commission pour leur travail. Le choix des organisateurs et des officiers n'est pas réglé par le vote, mais par le dévouement et la compétence, par les résultats enregistrés en blanc et en noir.

"M. Kuhl et le Dr. Haldeman n'ont eux-mêmes rien reçu pour leur travail dans Pontiac. Ils ont payé eux-mêmes leurs propres frais de transport et soldé eux-mêmes leurs dépenses sur les lieux. Et ils sont contents d'avoir fait cette contribution personnelle à la grande victoire du Crédit Social."

* * *

Après la session fédérale, qui se termina le 31 août, après avoir duré huit mois, tous les députés eurent hâte de rentrer chez eux. Mais Walter Kubl resta jusqu'au 16 septembre, exprès pour aider dans Pontiac.

Le Dr. Haldeman arriva en avion pour y donner la dernière semaine avant le jour du vote.

M. Edward Williams, de Toronto, passa aussi quelques jours dans le vieux Pontiac, partageant la vie des missionnaires créditistes du Québec.

Secrétaire alerte

Les deux lettres suivantes montrent que Mlle Gil­berte Gauthier, secrétaire du groupe de Rouyn, a les yeux ouverts et la plume prête. Nous la félicitons, et nous souhaitons que tous nos groupes de l'Union des Électeurs soient ainsi vigilants et qu'ils n'hési­tent pas à faire pression sur les hommes publics lors­que la justice est outragée.

Lettre à Frédéric Dorion, M.P.

Rouyn, le 10 octobre 1946

M. Frédéric Dorion, M.P.

Député de Charlevoix-Saguenay

Monsieur le Député,

C'est avec plaisir que j'ai lu sur les journaux la demande que vous avez adressée au premier ministre du Canada et au Ministre de la Justice, pour qu'ils demandent à nos représentants à la Conférence in­ternationale de Paris de protester contre le procès qu'on fait subir actuellement à Mgr Stepinac.

Soyez assuré que, de plus en plus, les électeurs de la province suivent de près leurs députés. C'est dire que ceux qui s'occupent de leurs électeurs seront appuyés, et ceux-là qui représentent seulement leur parti seront chassés du Parlement où ils sont som­nambules.

Votre attitude est conforme aux principes des Canadiens-français catholiques de la province, et je souhaite de tout cœur que vous soyez secondé dans vos efforts pour la justice ; et c'est au nom de l'Union des Électeurs de la ville de Rouyn que je vous félicite particulièrement.

Bien à vous,

Gilberte GAUTHIER

Secrétaire de l'Union des Électeurs de Rouyn


Lettre à l'Hon. Mackenzie King

Hon. W. Mackenzie King Premier-Ministre du Canada

Monsieur le premier-ministre,

L'attitude que prend actuellement le gouvernement canadien, en gardant un silence de mort sur le procès qu'on fait subir à Mgr Stepinac, est inquiétant et difficile à comprendre, après avoir sacrifié tant de vies humaines pour obtenir la liberté. Si nous avons eu le courage d'aller défendre des Churchill, pourquoi aujourd'hui les Canadiens laisseront-ils accuser et condamner Mgr Stepinac et ses prêtres par le commu­niste Tito, sans la moindre protestation de ceux mêmes qui ont fait la guerre pour la liberté ?

Il faut à tout prix que le Canada proteste contre ces abominations communistes. Les Canadiens sont contre ce procès où même les témoins de Mgr Stepinac ne peuvent être écoutés. Le député Dorion, de Char­levoix-Saguenay, vous a demandé de protester, et nous croyons qu'il sera fortement appuyé.

Bien à vous,

Gilberte GAUTHIER

Secrétaire de l'Union des Électeurs de Rouyn

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Le peuple qui se renseigne devient politiquement adulte. Il ne veut plus être traité en enfant. Il ne veut plus abandonner son sort à des partis de caba­leurs. Il veut prendre lui-même ses destinées en main. C'est ce que prouve Pontiac.

6 au lieu de 1

Monsieur Achille Paradis, de St-Eleuthère (Ka­mouraska), a pris 6 abonnements au cours de l'année 1945-46, et non pas seulement 1, comme l'indiquait, par erreur, le tableau dans Vers Demain du 1er septembre.

Livre d'Or 1946 - 47

Nous inscrivons au Livre d'Or 1946-47 les membres de l'Institut (Défricheurs et Volti­geurs) qui ont pris 24 abonnements depuis le 1er août 1946. La liste indique la page du livre d'Or et la date de l'inscription. Chaque page est divisée en trois sections : a, b, c.

1-a Un prêtre de Québec, 3 septembre.

1-b Armand Chouinard, St-Pamphile, 6 sep­tembre.

1-c Adélard Bélair, Québec, 6 septembre.

2-a Antonio Mignault, Kamouraska, 22 sep­tembre.

2-b Pierre Bouchard, Arvida, 23 septembre.

2-c Elie Poulin, Lorrainville, 29 septembre.

3-a Réal Caouette, Val d'Or, 29 septembre.

3-b L.-P. Deschênes, Lévis, 29 septembre.

3-c Abel Paradis, Lévis, 29 septembre.

4-a J.-E. Bussières, Montréal, 29 septembre.

4-b Montcalm Gauthier, Rouyn, 29 septembre.

4-c Matha Grenier, Pontmain, 6 octobre.

5-a Delphis Larouche, Metabetchouan, 6 oc­tobre.

5-b Henri Borgia, Québec, 6 octobre.

Drummond-Arthabaska

Une lettre de M. Edmond Major, de Drummond­ville, nous donne des détails intéressants sur les plans d'action mis à point pour conquérir à l'Union des Électeurs les deux comtés de Drummond et Artha­baska.

Par l'abonnement

Voltigeurs de Drummondville, de Victoriaville et d'autres localités, sont bien décidés à bouger. Le 12 octobre au soir, six Voltigeurs réunis à Victoriaville ont promis de prendre 72 abonnements dans la ville d'ici le 1er décembre. Le lendemain soir, neuf autres réunis à Drummondville se sont engagés à prendre 100 abonnements d'ici le 17 novembre.

L'objectif d'ensemble pour le comté d'Arthabas­ka, c'est un abonné sur quatre familles ; pour Drum­mond, un abonné sur trois familles.

M. Major écrit : "Notre grande formule : Tout par la sainte Vierge, et nous fui attribuons d'avance tous les succès que nous aurons".

Ceux qui ont lu le Traité de la Vraie Dévotion à Marie, par le Bienheureux de Montfort, savent ce que cela veut dire.

Vont donner un mois de leur temps

MM. J.-Émile Ouellet, de Tingwick, et Oscar Thibodeau, de Warwick, doivent prendre un mois plein-temps (en novembre) pour faire l'organisa­tion de leur comté d'Arthabaska.

Réal Caouette dans la région

Réal Caouette, député de Pontiac, sera à Drum­mondville le dimanche 17 novembre et à Victoriaville le dimanche 1er décembre. Nous donnons dans la troisième colonne de cette page les détails d'heure et de local.

D'ici la visite du premier député créditiste de Nou­velle-France, les Voltigeurs actuels vont visiter tous les anciens travailleurs qui, pour une raison ou pour une autre, se sont arrêtés, et même les créditistes qui n'ont encore jamais fait d'activités, afin de mobiliser le plus grand nombre possible d'hommes d'action.

Nous félicitons M. Major de l'entrain qu'il déploie dans la région. Il manifeste aussi l'intention de dé­verser ses énergies sur le comté voisin, Bagot, dès qu'il aura mis sur pied Drummond et Arthabaska. Cela tombe en plein dans les vues de la direction. Déjà, des forces sont en branle pour installer solidement l'Union des Électeurs dans Bagot, comme aussi dans St-Hyacinthe, Verchères, Richelieu, pour ce qui con­cerne cette région. C'est le grand programme d'expan­sion qui bat son plein, et la victoire de Pontiac a singulièrement contribué à susciter un regain d'acti­vités un peu partout, dans la province et au delà.

Septième Numéro 24

La première page du présent numéro de Vers Demain porte l'indication : Septième année, nu­méro 24. Cela signifie que c'est le 24e numéro de la septième année de Vers Demain ; comme cha­que année compte 24 numéros (le 1er et le 15 de chaque mois), c'est donc le dernier numéro de la septième année, le 168ème depuis sa fondation, en novembre 1939. Vers Demain n'est donc plus un bébé sur la vie duquel on s'inquiète. Ce n'est pas, non plus, un vieillard qui radote et qu'on n'écoute plus. Fort de l'appui enthousiaste d'un groupe croissant de patriotes éclairés, Vers Demain entend continuer longtemps encore à semer des idées et à lever des hommes.

Deux bûcheurs

Hervé Provencher et Rosaire Fortier sont entière­ment, depuis quelques années déjà, au service de la cause, et rien ne ralentit leur ardeur.

Depuis le Congrès de Drummondville, ils se con­sacrent surtout au programme d'expansion. Hervé entre le premier dans un territoire, y prépare des as­semblées pour plusieurs jours, en fait lui-même et laisse un programme pour Rosaire pendant qu'il va répéter les mêmes préparatifs dans un autre territoire.

Les résultats sont intéressants. Dans la seule jour­née de dimanche 6 octobre, Hervé, à lui seul, levait

50 abonnements dans le nord du comté de Labelle. Pendant ce temps :là, Rosaire opérait dans l'Assomption, faisant lui aussi un magnifique dimanche avant d'aller continuer le programme du comté de Labelle.

L'impétuosité de Rosaire est entraînante : on arrêtera les chutes de Niagara avant de l'arrêter.

Le dimanche 20 octobre, Rosaire tirait 45 abon­nements du comté de Verchères, qu'il joignait à 17 autres reçus des travailleurs de Sorel.

Tous les deux laissent, non seulement des abonnés, mais un excellent souvenir partout où ils passent. Nous recevions ces jours-ci le témoignage suivant du secrétaire de l'Union des Électeurs de Joliette :

"Laissez-nous vous féliciter et vous remercier pour l'envoi des deux missionnaires, MM. Rosaire Fortier et Hervé Provencher, dans le comté de Joliette. Ces deux messieurs ont été à la hauteur de leur mission, comme vous pouvez en juger par le rapport produc­tif qui vous est parvenu.

"Le séjour prolongé de M. Fortier parmi nous lui donne droit à une plus grande part de notre re­connaissance. Cet ouvrier créditiste émérite est un des meilleurs qui ait parcouru notre comté depuis longtemps." (A.-Emile Ducharme, secrétaire.)

La journée de St-Hyacinthe

Par une malheureuse distraction, dans le der­nier numéro, la journée de St-Hyacinthe a été annoncée pour le premier dimanche d'octobre (qui était passé) au lieu du premier dimanche de novembre.

C'est donc le dimanche, 3 novembre, qu'aura lieu ce ralliement de comté, dans la salle des Syndicats Catholiques, à 1695, rue Marguerite-Bourgeois, St-Hyacinthe. Une première réunion des Voltigeurs et Défricheurs à dix heures du matin (dans la même salle). Séance de l'Insti­tut à deux heures de l'après-midi. Grande as­semblée publique à huit heures du soir.

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