Comment aimez-vous les causeries hebdomadaires de l'Union des Électeurs à la radio ? Tenez-vous à ce qu'elles continuent ?
Si vous aimez les causeries de l'Union des Électeurs, dites-le d'abord au poste qui les émet.
Avez-vous écrit à CKAC pour exprimer votre appréciation du quart d'heure de l'Union des Électeurs ? Avez-vous écrit à CHRC ?
Vous pouvez être sûr que ceux qui détestent ces émissions, que ceux qui voudraient réduire le Crédit Social au silence, savent faire entendre leurs protestations.
Si un poste reçoit les protestations de nos adversaires — de gros canons, parfois — et s'il ne reçoit aucune félicitation de nos amis, que va-t-il être tenté de faire ?
Le poste CKAC vient de changer notre quart d'heure du mercredi au jeudi, et de 9 heures à 10 heures et quart. Il nous change comme bon lui semble, même si cela dérange toute l'annonce faite autour de notre quart d'heure. Vienne un contrat d'une compagnie, il nous bouscule sans tambour ni trompettes, sous prétexte que nous n'avons pas de contrat. Et nous n'avons pas de contrat, parce qu'il ne veut pas en passer avec nous.
Mais, s'il avait reçu 100, 1,000, 10,000 lettres d'auditeurs intéressés, exprimant que ce quart d'heure est leur jouissance préférée dans tout le programme hebdomadaire, son attitude ne serait certainement pas la même.
Il faut que les créditistes apprennent à poser des actes, des actes personnels. Qu'ils s'entraînent à bouger. Qu'ils s'entraînent à écrire, qu'ils s'entraînent à protester. Qu'ils s'entraînent à féliciter. Qu'ils sachent faire connaître leur volonté.
C'est parce que nous avons été apathiques, muets, et que nous nous sommes silencieusement prêtés à tous les coups de fouet, à tous les coups de couteau dans le passé, que nous sommes devenus le peuple le plus exploité de l'univers civilisé. Apprenons à réagir.
Nous reculons devant l'effort de prendre une feuille de papier, une plume, une enveloppe, d'acheter un timbre et de mettre une lettre à la poste. C'est toute une montagne pour bien des gens. Pendant ce temps-là, un adversaire saute au téléphone ou dicte un télégramme, ou s'installe à son clavigraphe. Il prononce ou écrit son message, le pousse à destination. Il a posé son acte ; il va enregistrer une victoire. Et nous, les résignés, nous qui fumons paresseusement en pensant vaguement et en n'accomplissant rien de précis, nous aurons ce que nous aurons gagné.
Voici trois mois et demi que l'Union des Électeurs parle à la radio. Quatorze causeries. Combien de lettres avez-vous écrites aux postes ? Allez-vous le faire cette semaine ? Allez-vous écrire à CKAC pour dire que vous regrettez qu'il ne donne pas un quart d'heure plus favorable à la causerie la plus intéressante de toute la semaine ?
Et au poste CHRC, de Québec, allez-vous écrire pour dire votre joie d'apprendre que ce poste porte désormais à son programme trois fois par semaine, et à l'heure favorable du souper, les causeries si vivement appréciées de l'Union des Électeurs ?
Vous ne savez pas les adresses ? C'est très simple
Directeur du Poste CKAC, Montréal ; Directeur du Poste CHRC, Québec.
Changement à CKAC
Les causeries de l'Union des Électeurs à CKAC, Montréal, sont déplacées du mercredi au jeudi. L'heure est également changée. Commençant le jeudi, 14 octobre, ces causeries auront lieu tous les jeudis, à dix heures et quart (10.15) du soir. Avertissez vos voisins et vos amis de ce changement, que nous regrettons mais qu'on nous impose.
M. Grégoire à Sherbrooke, V. page 4 Grandes journées d'action, V. page 7
Voltigeurs, l'avance du mouvement repose entre vos mains.
Vous savez, en effet, que tout notre mouvement est bâti sur l'éducation. C'est "Vers Demain" qui est l'organe d'information sur la doctrine et le mouvement. On peut donc dire que le niveau de la circulation de "Vers Demain" est l'indicateur de l'avance, ou du recul, ou de la stagnation.
Dans votre ville, dans votre paroisse, l'abonnement en règle se maintient-il ? Ou diminue-t-il ? Ou augmente-t-il ?
Cette année, la générosité de nombreux créditistes permet des émissions hebdomadaires à la radio, qui couvrent toute la province. C'est un excellent moyen de propagande, mais nullement d'organisation. Pas même d'abonnement. La personne qui écoute à la radio peut être intéressée, très intéressée même. Mais elle n'ira généralement pas plus loin.
Nous disons bien, à la fin de nos causeries, d'écrire à "Vers Demain" pour plus d'information. Aux postes qui le permettent (pas à CKAC), nous invitons même fortement à s'abonner à "Vers Demain". Mais ce serait une erreur, une grande erreur de croire que cette invitation va remplacer le voltigeur et que les personnes intéressées par la causerie vont écrire et s'abonner.
Si même des lecteurs ordinaires de "Vers Demain" sont négligents, très négligents, pour écrire ou renouveler leur abonnement, n'allons pas attendre ce geste de personnes qui écoutent quelques émissions radiophoniques, nécessairement très abrégées dans les exposés.
Rien, rien, absolument rien, ne remplace le Voltigeur, la visite du Voltigeur, le service du Voltigeur, pour prendre des abonnements nouveaux ou faire renouveler des abonnements expirés.
La radio aide en préparant le terrain ; mais il faut passer quand même pour tirer parti de cette préparation du terrain.
Le faites-vous ?
Si vous ne le faites pas, croyez-vous que votre voisin va le faire à votre place ?
Par les résultats obtenus à date, nous devons constater que les voltigeurs n'ont pas été assez alertes pour profiter des émissions à la radio ? L'Union des Électeurs a dépensé jusqu'ici environ $2,500 pour les émissions hebdomadaires aux divers postes. Et cela n'a même pas fait l'abonnement monter de 2,500.
Nous n'en concluons pas que le placement soit mal fait. Mais nous devons certainement en conclure qu'un grand nombre de Voltigeurs ne profite pas des émissions à la radio. Êtes-vous de ceux qui en profitent ou de ceux qui n'en profitent pas ?
Voltigeurs, vous voulez le Crédit Social ? Vous le voulez réellement ? Vous voulez toute la masse du peuple renseignée comme vous, prête comme vous à réclamer le dividende national ? Complétez le travail de la radio. Dans les maisons où les ondes ont porté le premier message, faites entrer le professeur Vers Demain.
Ceux qui ont vu le développement graduel du mouvement créditiste, parti de zéro en 1935, au moins en tant qu'il s'agit de notre province ; ceux surtout qui y ont pris part, soit à ses débuts, soit un peu plus tard, savent quelle somme de dévouement, quelle ténacité il a fallu pour édifier, pierre par pierre, la magnifique organisation qui fait sa force aujourd'hui.
Depuis bientôt un an, l'Union des Électeurs a été fondée en Nouvelle-France, comme organisme politique pour conduire à des réalisations dans l'ordre de la philosophie créditiste. Et l'Union des Électeurs prend, elle aussi, un développement remarquable.
En marge de tous les succès, il y a les parasites. Vous ne les trouvez point aux heures de l'effort : ils semblent naître spontanément à l'approche apparente des triomphes.
De ce temps-ci, des feuillets circulent pour solliciter des contributions à la Caisse Provinciale des Électeurs. L'auteur, M. Pierre-Oscar Tremblay, 163 St-Olivier, Québec, est parfaitement libre de prendre les moyens qu'il voudra pour toute entreprise électorale qu'il lui plaira. Il est parfaitement libre d'écrire, et d'essayer de faire croire, qu'une caisse de $100,000 permettrait d'envisager une élection provinciale avec succès. Les piastres ont sans doute plus d'importance que les électeurs !
M. Tremblay est même parfaitement libre d'appeler son organisation "Caisse des Électeurs". Mais nous regretterions que nos amis se laissent tromper par ces mots. Cela ressemble tellement à l'expression "Union des Électeurs". Puis M. Tremblay sait frapper, ou faire frapper, aux portes où d'autres ont fait l'éducation et éveillé le patriotisme. C'est d'ailleurs dans les mœurs des parasites.
Qu'il soit donc bien compris que la "Caisse des Électeurs" de M. Pierre-Oscar Tremblay, que les feuillets de M. Pierre-Oscar Tremblay, et que M. Pierre-Oscar Tremblay lui-même, ne font aucunement partie de notre organisation.