Les Femmes au Brésil sauvent le pays du communisme

Gilberte Côté-Mercier le lundi, 01 mars 1965. Dans Conspiration

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Mes bien chers amis,

Gilberte Côté-MercierL’an dernier le jour de Pâques tombait le 29 mars. Pendant la Semaine Sainte, des événements miraculeux se produisirent au Brésil ; événements d’une portée nationale et universelle. La révolution communiste préparée pour ce pays avortait deux jours avant son déclenchement. Ce sont les femmes du Brésil qui ont fait échec à la révolution communiste. Ce sont elles qui ont mené la contre-révolution et les femmes du Brésil avaient placé à leur tête la Reine du Ciel elle-même, celle qui par décret divin doit écraser la tête de Satan, le menteur et l’assassin.

C’est Notre Dame de Fatima qui a sauvé le Brésil de la révolution communiste parce que les femmes du Brésil vivaient le message de Fatima et qu’à la suite de la Vierge pèlerine elles ont parcouru les rues de leurs villes dans des défilés monstres en récitant tout haut le chapelet et en chantant des cantiques.

Quand la Fédération des travailleurs de l’Amérique latine, organisation communiste, annonça qu’allait avoir lieu dans cette ville un rassemblement de masse où deux organisateurs venus de Russie prendraient la parole, les femmes envoyèrent le bref message suivant :

Lorsque l’avion qui amène ces hommes arrivera, il trouvera des centaines de femmes couchées en travers de la piste d’atterrissage. Vous voilà prévenus.» Fin du télégramme. La menace suffit ; l’appareil ne se posa pas à Belo Horizonte et poursuivit son vol jusqu’à Brasilia.

En février 1964, les mêmes femmes organisèrent une manifestation dont le succès fut identique. Un congrès pour la réforme agraire devait se tenir à Belo Horizonte avec Leonel Brizola, ambassadeur cubain comme principal orateur. Quand Brizola arriva dans la salle du congrès il l’a trouva bondée, tellement bondée qu’il ne put réussir à se faire entendre sa voix étant couverte par le cliquetis des chapelets et par le murmure de trois milles femmes priant pour la délivrance de leur pays. Dehors, Brizola trouva également les rues pleines à perte de vue de femmes en prières. Il quitta la ville avec en poche l’un des discours les plus incendiaires de sa carrière qu’il n’avait pas pu prononcer.

Le 13 mars 1964 les chefs communistes avaient amené à Rio de Janeiro cent milles travailleurs par autobus et par chemin de fer aux frais de l’État pour entendre Goulart et Brizola décréter dictatorialement l’assassinat de la Constitution, l’abolition du Congrès des députés et la confiscation des industries et des fermes. C’était le 13 du mois par conséquent le jour choisi par la Vierge de Fatima pour ses apparitions au Portugal en 1917 ; donc, le 13 mars 1964 était le jour désigné par le président Goulart pour annoncer publiquement la dictature officielle au Brésil, mais le 13 mars 1964 était aussi le jour élu par la Vierge pour faire éclater son miracle en faveur des amis du chapelet au Brésil.

Quand les femmes du Brésil entendirent à la télévision les terrifiantes nouvelles lancées par les démons du communisme, les femmes du Brésil, par millions, dans toutes les villes, sont sorties de leurs maisons, ont pris les rues et les routes avec leur chapelet, avec des pancartes anti-communistes et des tonnes de circulaires dont elles inondèrent le pays par l’aide de leurs enfants pour les distribuer. Le 19 mars, fête de saint Joseph, Chef de la Sainte Famille, eu lieu à Sao Paulo la marche de la famille vers la liberté avec l’aide de Dieu. Un million de femmes y défilaient solennellement en priant et en chantant des cantiques. Dans presque toutes les villes du Brésil, dans les jours qui suivirent le 19 mars, eurent lieu de ces marches pour la famille vers la liberté avec l’aide de Dieu par des millions de femmes.

Voici le texte de la circulaire que les femmes répandaient :

Ce pays immense et merveilleux dont Dieu nous a fait don est dans un péril extrême. Nous avons permis à des hommes avec une ambition sans limites, dépourvus de toute foi chrétienne et de tout scrupule d’apporter la misère à notre peuple, de détruire notre économie, de troubler notre paix sociale, de semer la haine et le désespoir. Ils ont noyauté notre nation, nos administrations, notre armée et même notre église avec les serviteurs d’un totalitarisme qui nous est étranger et qui détruirait tout ce à quoi nous tenons. Et la circulaire continuait : Sainte Mère de Dieu, protégez-nous du destin qui nous menace et épargnez-nous les souffrances infligées aux femmes martyrisées de Cuba, de Pologne, de Hongrie et des autres nations réduites en esclavage.

Pendant ce temps-là, le chef du parti communiste brésilien plastronnait effrontément : Le pouvoir, nous l’avons déjà. Il ne nous reste qu’à prendre la relève du gouvernement. Et le président communiste Goulart blâmait publiquement les catholiques pour s’opposer à ses réformes. Il commit la faute de ridiculiser leur dévotion au Rosaire en disant : que c’était une arme inutile pour résoudre les problèmes du Brésil.

Mais depuis le 13 mars, jour fameux des décrets tyranniques de Goulart,le général Branco avait rédigé un manifeste secret de réprobation en disant : Quand un président a proposé de chasser le Congrès et de jeter bas la Constitution, l’armée a non seulement le droit mais le devoir d’intervenir pour défendre la légalité. Puis, 1500 officiers de marine firent en même temps un appel à tous les citoyens du pays, proclamant que le moment était venu pour le Brésil de se défendre lui même. L’armée, la marine, la presse se joignirent aux femmes qui priaient dans une colossale contre-révolution.

Le 23 mars, le cardinal de Rio de Janeiro passa un message radiophonique à la grandeur du pays par lequel il averti du danger imminent de la prise du pouvoir par le communisme. Trois jours plus tard, le 26 mars, le Jeudi Saint, des sections des forces militaires marchèrent contre Goulart. Des documents saisis alors révélèrent que les communistes avaient fait leurs plans pour s’emparer du pays par les armes exactement deux jours plus tard, soit le 28 mars. La contre-révolution, mes amis, avait précédé la révolution de 48 heures seulement. Les gouverneurs d’État et les généraux de l’armée, les unes après les autres, se rangeaient du côté de la contre-révolution ; les députés même lâchèrent le président Goulart qui prit la fuite suivit de Brizola et des chefs communistes des syndicats.

Le mercredi suivant le jour de Pâques, le 1er avril, dans l’après-midi, les contre-révolutionnaires avaient remporté la victoire. Ils célébraient à la radio l’échec du communisme. Aux fenêtres de Rio claquaient des draps et des serviettes qui saluaient la victoire et les rues des grandes villes du Brésil étaient pleines de gens heureux qui dansaient. C’était un soleil de Pâques, une vraie résurrection. Une marche des femmes de Rio de Janeiro avait été mise au programme pour le 2 avril, le jeudi de Pâques. Des esprits, par trop apaisants, voulurent dissuader les femmes de faire leur marche des familles, la disant inutile après la victoire mais les femmes de Rio se précipitèrent sur leur téléphone pour maintenir leur programme et elles en firent une apothéose d’action de grâce, de cette marche, d’action de grâce au Christ et à Notre Dame de Fatima. Toute la population de la ville et des environs était dans les rues.

La contre-révolution du Brésil fut un miracle ; le miracle d’une guerre gagnée sans verser de sang. Le miracle d’un peuple qui organise lui-même la résistance avec ses petits moyens, sans le secours des puissants financiers, des finances d’argent ni des autres pays. Le miracle d’hommes d’affaires et de professionnels qui travaillent au bien commun. Le miracle de puissant gouverneur, députés, généraux qui sont prêts à sacrifier prestige et fortune pour le pays.

Qui a fait le miracle au Brésil ? Les femmes avec leur chapelet. Qui a fait le miracle ? Notre Dame de Fatima qui avait promis de sauver le monde de la tyrannie communiste si les catholiques récitaient leur chapelet et faisaient pénitence.

Le révérend Père Valério Alberton, Jésuite, est allé au Portugal, à Fatima, en 1964, pour remercier la sainte Vierge. Il a déclaré : Nous avons vaincu grâce à Notre Dame du Rosaire de Fatima. Les évêques eux mêmes, l’épiscopat tout entier du Brésil l’a reconnu dans une déclaration collective du 3 juillet que c’était le miracle de Notre Dame de Fatima et le Père Alberton dit : La situation de ma chère patrie était très grave. ( Maintenant ce n’est pas le Père qui parle, c’est moi. Je vous demande de faire une application à notre pays, surtout à la province de Québec, phrase par phrase, et vous verrez que ça ressemble pas mal ). Le Père Alberton dit : La situation de ma chère patrie était très grave ; tous les secteurs de l’activité humaine étaient minés ; les positions clés aux mains de communistes notoires, ou de pro-communistes, les syndicats, manœuvrés par eux, grèves sur grèves, mettaient l’agitation partout, les universités étaient pénétrées de communistes, les directoires académiques, les unions de l’État et la célèbre union nationale de l’étudiant étaient manœuvrés par les communistes. J’ai constaté moi-même, dit le Père, toute la gravité de cette infiltration car j’ai voyagé dans toutes les capitales brésiliennes en contact avec les milieux universitaires.

À la mi-mars 1964, je terminais mon inspection par cette constatation : c’est un fait, l’Église a perdu le monde universitaire. La pénétration était profonde dans les facultés catholiques également ; on découvrit des cellules communistes jusque dans nos collèges. Les associations catholiques n’y échappèrent même pas. C’était effrayant. Son éminence le cardinal, toutes les semaines, parlait à la radio pour mettre en alerte les catholiques et leur demander de prier et de faire pénitence selon l’esprit de Fatima pour que Dieu, par l’intercession de la Vierge ait pitié de nous. Et le Père Alberton continue :

Cependant deux cents mille hommes étaient inscrits dans deux milles sept cent congrégations mariales, une véritable armée mariale en ordre de bataille organisait la contre-révolution pour faire face au communisme. Et cette dévotion à la Vierge, surtout au Rosaire, fut ravivée en l’année 1963 et en l’année 1964 par la poignante campagne du Rosaire en famille du Père Patrick Peyton. Et le Père Alberton continue :

Un pays qui se laisse ébranler jusqu’aux fondations par la Vierge pourra-t-il tomber au pouvoir des sans-dieu ? Jamais.

Mes amis, la conclusion pratique à tirer de cette histoire vraie et contemporaine, elle saute aux yeux : Récitons le chapelet chaque jour, en particulier, en famille et en public et sortons dans la rue pour protester contre le communisme vers lequel nous conduisent nos gouvernements, surtout au Québec avec nos libéraux hypocrites et des ministres, non pas officiellement communistes, mais dignes de l’être.

Ah si les femmes du Québec organisaient des marches de prières contre les écoles régionales, les autobus scolaires, contre les taxes, si les assemblées de commissions scolaires, les assemblées de ministres à propagandes et des envoyés de ministres, si les assemblées étaient envahies par des femmes priant tout haut, si notre clergé montrait du doigt en chaire et à la radio les infiltrations subversives dans tous les milieux, s’ils démasquaient les plans hypocrites, athées et totalitaires du Bill 60, du Rapport Parent, du Plan Arda, d’un code du logement, des annexions municipales, etc. etc.. Si on organisait des croisades publiques de prières et de pénitences sûrement que la très sainte Vierge Marie donnerait à nos hommes d’affaires et à nos professionnels le courage de monter la résistance et de chasser les communistes des pouvoirs publiques.

Gilberte Côté-Mercier