

Tous et chacun
C'est encore Pie XI qui dit dans l'encyclique citée :
«L'organisme économique et social sera saine-
ment constitué et atteindra sa fin, alors seulement
qu'il procurera à TOUS et à CHACUN de ses membres
tous les biens que les ressources de la nature et de
l'industrie, ainsi que l'organisation vraiment sociale
de la vie économique, ont le moyen de leur procurer.
Ces biens doivent être assez abondants pour satis-
faire une honnête subsistance.»
Tous, chacun – c'est n'excepter personne. Tous les
biens, non pas des restrictions sous prétexte de man-
que d'argent: ce n'est pas l'argent, ce sont les biens qui
satisfont les besoins. Dix ans après l'encyclique de Pie
XI, son successeur Pie XII insistait lui aussi sur la fina-
lité saine de l'économie nationale: la satisfaction des
besoins normaux de chaque individu (Radio-message
du 1er juin 1941):
«Les biens créés par Dieu l'ont été pour tous les
hommes et doivent être à la disposition de tous se-
lon les principes de la justice et de la charité.»
Tous, c'est tous. Et le pape va insister pour mar-
quer qu'il s'agit bien là d'un droit de chacun. Pas un
droit à conditionner par un système financier quel-
conque. Ce droit ne vient ni du gouvernement ni d'un
régime quelconque. C'est un droit de naissance, un
droit fondamental attaché à chaque personne tant
qu'elle est vivante, un droit que les législateurs doivent
reconnaître et dont ils doivent faciliter la réalisation.
Textuellement:
«Tout homme, en tant qu'être doué de raison, tient
en fait de la nature le droit fondamental d'user des biens
matériels de la terre, quoiqu'il soit laissé à la volonté
humaine et aux formes juridi-
ques des peuples de régler plus
en détail la réalisation pratique
de ce droit.»
Les formes juridiques des
peuples, ce sont les lois. Elles
doivent voir à ce que le droit,
non pas collectif, mais indivi-
duel, de chaque personne aux
biens matériels soit facilement
réalisé. Ce droit est impres-
criptible et, dit le Pape, ne sau-
rait être supprimé même par
d'autres droits légitimes. Il est
donc prioritaire. Il est d'ailleurs
de réalisation facile dans une
économie nationale produc-
tive, pourvu que la bonne dis-
tribution en soit assurée — et
n'est-ce pas bien plus facile de
distribuer que de produire? Et
qu'a-t-on besoin de permis de
financiers internationaux pour
établir un mode de distribution
des biens offerts par l'économie nationale de manière
à n'en excepter aucun des citoyens de la nation? Que
chaque individu y trouve le moyen de développer plei-
nement sa vie personnelle. Ce sont toujours les termes
de Pie XII:
«L'économie nationale, fruit de l'activité d'hommes
qui travaillent unis dans la communauté nationale,
ne tend pas à autre chose qu'à assurer les conditions
matérielles dans lesquelles pourra se développer plei-
nement la vie individuelle des citoyens.»
Notez bien: non pas économie nationalisée, éta-
tisée, mais économie nationale — celle résultant des
activités très diverses de gens vivant dans un même
pays, régis par les mêmes lois. Cette économie n'a
pas besoin d'employer tous les individus ; nombreux
sont les inemployables: enfants, vieillards, incapables
pour une cause ou une autre. Mais elle doit distribuer
les fruits de l'ensemble des activités à chaque citoyen,
producteur ou non.
Si elle fait cela, dit plus loin le pape, le pays sera
prospère, même avec une production totale moindre
qu'un autre pays surproduisant mais laissant certains
de ses citoyens dans la privation.
Un dividende à tous
Aucun pays n'a encore réalisé ce but d'une écono-
mie nationale saine. Les moyens physiques peuvent y
être développés, mais dans tous, il y a un système de
finance de la distribution qui met des entraves, qui fait
des exceptions. La finance conditionne et régit, au lieu
de s'assouplir aux possibilités physiques de la produc-
tion, du transport, de la livraison.
Les gouvernements les mieux intentionnés ad-
mettent que tout le monde devrait pouvoir profiter de
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amour), lePapeBenoîtXVI a
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Dieudans lemonde.Dans cette
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parmanquedunécessaire... Le
butd’unordre social juste con-
siste àgarantir à chacun,dans le
respectduprincipede subsidiari-
té, sapartdubien commun.»
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Sir JosiahStamp,gouverneur
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C’esten1934queLouisEven
pris connaissance providentiel-
lement d’un petit fascicule de
96 pages, intitulé
From Debt to
Prosperity
(duRégimededettes
à la prospérité)qui lui a fait voir
la cause de la fameuse crise
économique et le génialmoyen
d’y remédier.
La cause est lemanqued’un
petit instrument, un ticket, d’un
permis que l’on nomme argent.
Les produits étaient en surabondance, mais pas
d’argent pour les acheter et l’humanité entière souf-
frait.
En lisant ce petit livre, Louis Even s’est exclamé:
«Une lumière sur mon chemin. Il faut que tout le
monde en soit éclairé!»
Ces lumineuses propositions venaient d’un ingé-
nieur, et expert comptable écossais, leMajorClifford
Hugh Douglas qui, en 1917 avait fait l’étude du sys-
tèmemonétaireetenavaitdécouvert
lesdéfauts.Etil
enproposa les corrections. Sonpremier livreportait
le titre
EconomicDemocracy
. Ces propositionsmis-
es en application ferait de l’argent un instrument au
service de la personne humaine, et non la personne
humaineauservicede l’argent.LouisEvenaconsacré
entièrement lesquarantedernièresannéesdesavieà
propager cette lumière.
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