Le crucifix hors la loi

Paul-André Deschesnes le vendredi, 01 janvier 2010. Dans Accomodements raisonnables

par des législateurs sans Dieu

Nous savons que c’est un gouvernement socialiste-communiste qui a pris le pouvoir en Espagne, lors des dernières élections. L’une de leurs premières attaques, a été contre le système scolaire confessionnel, sur lequel veillent les évêques pour y maintenir la morale et la foi catholique. Nous ne sommes pas surpris que le gouvernement gauchiste d’Espagne s’est plié avec empressement aux ordres maçonniques de la Cour européenne des droits de l’homme, comme il est démontré dans l’article suivant de M. Paul-André Deschesne:

L’Espagne vient d’interdire les crucifix sur les murs de toutes ses écoles (La Presse, 4 décembre 2009). Suite à la directive de la Cour européenne des droits de l’homme, le gouvernement espagnol a décidé de se conformer au dictat de l’Union européenne, cette tour de Babel athée et franc-maçonne.

Au début de novembre 2009, cette même Cour avait condamné l’Italie pour la présence de ces «terribles» crucifix dans les salles de classe. Le gouvernement italien s’était tenu debout en refusant d’obéir à cette Cour satanique qui rêve d’un gouvernement athée MONDIAL.

Ici, le bon peuple québécois a accepté béatement la disparition des crucifix de nos écoles, tout en tolérant celui-ci à l’Assemblée nationale, ainsi que la croix sur le Mont-Royal, uniquement comme signe culturel.

Actuellement, le Parti québécois est en train de préparer sa fameuse Charte de la laïcité avec l’appui de l’ADQ (Action démocratique du Québec). Cette Charte a pour but de «faire disparaître tout symbole religieux de l’espace public, incluant les croix». (La Presse, 19 décembre 2009).

Afficher ouvertement sa foi catholique sur la place publique deviendra-t-il bientôt au Québec une faute grave sanctionnée par un système de justice athée à la solde des francs-maçons? Et le journal La Presse, du 19 décembre 2009, pose la question suivante: «Avec cette Charte de la laïcité, combien de chrétiens perdront leur emploi pour avoir porté une croix suspendue à une chaîne autour du cou?»

Qui aura le courage de défier une telle loi?

L’enseignement de l’Église catholique sur cette question est très clair. Le catéchisme de l’Église catholique au numéro 2242 affirme: «Le citoyen est obligé en conscience de ne pas suivre les prescriptions des autorités civiles quand ces préceptes sont contraires aux exigences de l’ordre moral, aux droits fondamentaux des personnes ou aux enseignements de l’Évangile. Le refus d’obéissance aux autorités civiles, lorsque leurs exigences sont contraires à celles de la conscience droite, trouve sa justification dans la distinction entre le service de Dieu et le service de la communauté politique. «Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu» (Mt.22, 21). «Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes» (AC. 5, 29).

L’Espagne a décidé d’obéir aux hommes. L’Italie a décidé d’obéir à Dieu. Le Québec décadent semble bien plus porté à obéir aux hommes plutôt qu’à Dieu.

Dans un tel contexte, les chrétiens québécois auront à faire les choix qui s’imposent.

Paul-André Deschesnes

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