Bush doit cesser d’enrichir les milliardaires sur le dos des Américains

Yvette Poirier le mercredi, 01 octobre 2008. Dans États-Unis

Georges W. BushLe Président Bush des Etats-Unis a cédé devant la pression des financiers, en accordant 700 milliards de dollars comme plan de sauvetage à Wall Street, au détriment du peuple américain qui verra augmenter en proportion les comptes de taxes et d’impôts et des coupures dans les services publiques. Les institutions bancaires de Wall Street sont contrôlées par les financiers internationaux. Ces grands maîtres tiennent entre leurs mains le sort de l’humanité. Ils déclenchent les crises et les guerres. Ces temps-ci, ils visent à former un gouvernement mondial avec une monnaie mondiale électronique. Ils veulent donc susciter une situation intenable pour forcer les Américains à accepter leur plan pervers.

La crise des années 1929-1939

Nous avons entendu parler de la crise des années 1929-1939. Les banques exigeaient les remboursements et ne voulaient plus prêter. C’était la restriction du crédit. Les gouvernements du monde entier se plaignaient de manquer d’argent. Les gens crevaient littéralement de faim devant des magasins pleins. La terre produisait des fruits en abondance, mais les produits se gaspillaient devant des estomacs vides. A la fin de l’année 1939, la guerre s’est déclarée. Pas un seul pays s’est plaint de manquer d’argent; tous ont trouvé l’argent pour faire la guerre. Les banques prêtaient largement aux gouvernements. Le Pape Pie XI l’a bien dit:

“Ceux qui contrôlent l’argent et le crédit sont devenus les maîtres de nos vies… Sans leur permission nul ne peut plus respirer.”

Le Président Bush se plaignait depuis quelque temps de manquer d’argent pour le peuple américain dans le grand besoin, mais il a trouvé $700 milliards pour consoler les boursiers, les milliardaires, les banquiers soi-disant en faillite. Où a-t-il pris ces 700 milliards de dollars ? Est-ce que ce ne serait pas un autre emprunt avec intérêt à rembourser à une de ces banques ?

Des banques qui font faillite, c’est incompréhensible. Elles détiennent le pouvoir de créer l’argent d’un trait de plume, par une simple inscription de chiffres au crédit de l’emprunteur. Si cet argent a de la valeur, c’est parce qu’il y a dans le pays une capacité de production pour répondre à cet argent. L’argent doit donc être la propriété de la société et non pas la propriété d’une poignée de profiteurs que sont les banquiers. C’est un argent social que nous voulons et non un argent bancaire. Un crédit social et non un crédit bancaire.

L’escroquerie des banques

C’est la population américaine qui aurait eu besoin des 700 $ milliards et non pas les banquiers-voleurs des biens de la nation. Ces 700 $ milliards donnés aux banques seront ajoutés sur la dette publique et les taxes des contribuables augmenteront en proportion.

Nous savons que toutes les banques relèvent de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International. Et nous allons croire qu’elles font faillite parce que des compagnies ou des particuliers ne réussissent pas à rembourser leurs prêts ! Des esprits étroits, détenant des diplômes de l’économie orthodoxe, iront jusqu’à dire que le chaos économique est dû à la consommation dans un pourcentage de 60%. Ils attaquent les victimes, les citoyens, au lieu d’attaquer les contrôleurs d’argent.

Des dividendes aux citoyens

Nous vous encourageons fortement, chers lecteurs, de lire les articles de Louis Even sur le Crédit Social et vous comprendrez les manigances, les ruses des financiers. Vous verrez alors que les dettes des pays envers les banquiers sont fictives et que l’équivalent de ces dettes devrait être distribué en dividendes sociaux à chaque citoyen, à tous les citoyens qui sont de droit les vrais propriétaires du pays. C’est un dividende social qu’il faut pour relever l’économie des États-Unis et de tous les pays; tous sont sous la férule des banquiers internationaux. Ce dividende ne devrait pas être pris dans les taxes et les impôts, mais dans des émissions nouvelles d’argent sans dette par une banque nationale, relevant directement du peuple et non pas liée aux intérêts d’une clique de profiteurs, comme nous le voyons dans le système bancaire actuel.

L’histoire du contrôle bancaire des États-Unis nous apprend que les Pères fondateurs, voulant se libérer de la dictature des banquiers internationaux, ont stipulé clairement dans la Constitution américaine, signée à Philadelphie en 1787, dans l’article 1, section 8, paragraphe 5: “C’est au Congrès qu’appartiendra le droit de frapper l’argent et d’en régler la valeur”.

Mais les banquiers n’ont pas lâché prise, ils ont réussi à placer au parlement américain des hommes-clef pour empêcher l’application de ce décret constitutionnel. Quand le gouvernement américain a voulu s’affranchir de la dictature bancaire pour permettre au Congrès de créer l’argent pour le pays, les banquiers ont eu recours à la guerre et ont même assassiné, en 1865, Abraham Lincoln, Président des États-Unis, parce qu’il avait promis une fois élu de s’attaquer au pouvoir des banquiers et d’appliquer la Constitution américaine en y créant un argent sans dette.

Le peuple américain doit s’unir pour demander au Président Bush et à tous les hommes politiques de libérer le pays de la dictature bancaire, et de permettre au Congrès de créer l’argent du pays selon la capacité de production du pays et les besoins des consommateurs face aux biens utiles. Il faut rendre financièrement possible tout ce qui est physiquement possible. Pour y arriver, l’éducation du peuple est nécessaire. Le pouvoir des banques réside dans l’ignorance du peuple. Il faut bien-entendu la prière avec l’action. Nous ne pouvons pas renverser le dieu-argent sans la puissance du Dieu tout-puissant.

Yvette Poirier

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