Rapports et activités des Pèlerins de saint Michel

Gérard Mercier le mercredi, 01 mai 1996. Dans Pèlerins de Saint Michel

Le Crédit Social, c'est le Christianisme appliqué en économique

Le journal Vers Demain est de plus en plus magnifique, extraordinaire. Il faudrait pourtant que chacun de nos concitoyens en bénéficient. Pour cela, lisez-le deux à trois fois et vous brûlerez d'en faire bénéficier tous vos compatriotes, comme le font M. et Mme Paul-Emile Julien, Ontario, Simone Gingras, Ottawa, M. et Mme Mark Lawyer, N.B., M. et Mme Bertrand Gaouette et M. et Mme Benoît Deshaies, du Québec, Christian Burgaud, de Bretagne, France, Melvin Sickler, des États-Unis, etc. et vos autres meilleurs missionnaires à plein temps, dames et messieurs.

Prions, demandons au Tout-Puissant d'avoir la grâce de la mystique de l'abonnement, cette hantise-obsession de prendre de l'abonnement autour de nous. Tous les jours, essayons de prendre de l'abonnement à notre fameux journal Vers Demain. Nous devons, n'est-ce pas, parler de notre journal tous les jours, en avoir un exemplaire à la portée de la main, dans notre poche, dans notre sacoche, toujours prêts pour abonner en toute occasion. Le journal Vers Demain est si important, il faut en faire bénéficier nos compatriotes. Il faut monter une élite dans notre peuple. Soyez donc de cette élite. C'est cette élite, par ses sacrifices, qui remportera, avec l'aide du Ciel, la victoire.

Pourquoi avoir tant à cœur le journal Vers Demain ? Vers Demain est le professeur par excellence de la grande lumière du Crédit Social. Si nous voulons la réalisation de notre beau Crédit Social, il faut éclairer nos concitoyens et, en plus, il nous faut une presse puissante pour l'obtenir et pour le protéger une fois obtenu. Vers Demain est notre avocat par excellence.

Pourquoi des jeunes filles et des jeunes hommes donnent-ils leur vie pour propager cette grande lumière du Crédit Social ? Pourquoi des pères et mères de famille, des jeunes filles, jeunes hommes, donnent-ils tous leurs loisirs, leurs fins de semaine, vacances, soirées, à propager le Crédit Social en répandant le journal Vers Demain ? Et pourquoi les bienfaiteurs font-

ils l'impossible pour payer le tout. C'est parce que le Crédit Social est le Christianisme appliqué en économique et en questions financières.

La pire escroquerie

Par l'émission et le contrôle de l'argent, la Haute Finance a tout saboté. Elle a mené le monde de guerre en crise qui ont fait des centaines de millions de morts et créé des pauvres en série par centaines de millions. Ce contrôle du système de l'argent par les banquiers est la pire escroquerie de l'histoire, un vol mondial monstrueux. Les financiers, francs-maçons se sont servis de la puissance de l'argent et du communisme pour tout saboter notre belle religion catholique.

Le journal "La Presse", de samedi le 16 mars 1996, rapportait que les communistes soviétiques avaient exécuté 200,000 religieux, religieuses, prêtres, et persécuté 500,000 autres serviteurs du culte. Cela a été révélé par un haut responsable russe. Le communisme continue son sabotage sous différents visages.

Au Québec et ailleurs, la révolution tranquille, patente hypocrite, sournoise, communiste, en a fait du ravage. Elle a détruit nos belles familles canadiennes, saboté notre religion, détruit nos bonnes écoles par l'enseignement du communisme, du sexe, de l'amour libre, de la drogue, au lieu de l'enseignement de la religion. Pauvre jeunesse sacrifiée ! Les communistes ont infiltré les unions, les mouvements d'action catholique et notre Eglise. Ils se sont emparés de l'organisation de la Saint-Jean-Baptiste, du mouvement des Caisses Populaires, et du parti péquiste. Les péquistes sont vendus à la Haute Finance comme René Lévesque et Gilles Grégoire l'étaient. Ils veulent augmenter le communisme dans le Québec et le Canada. Nous sommes contrôlés de plus en plus.

Pourquoi les Créditistes "Bérets Blancs" sont si courageux ? C'est parce que le Crédit Social mettrait de l'ordre dans tout cela. Au lieu d'un argent dictateur, nous aurions un argent serviteur, nous retrouverions notre liberté ; ce serait le Christianisme appliqué en économique et dans la vie publique.

En redonnant au pays l'émission et le contrôle de l'argent, enlevant par le fait même ce pouvoir des mains des financiers-francs-maçons-communistes, le Crédit Social remettrait de l'ordre en tout.

Nous avons du chemin de fait, 61 ans de combats, de prières, de sacrifices héroïques, 61 ans d'apostolat merveilleux capable de mobiliser les forces du Ciel et de notre Eglise. Nous sommes certains de triompher et bientôt. Nos Créditistes vont passer à l'action.

J'ai hâte de vous donner les nouvelles plus qu'encourageantes. Avant, je veux vous dire que notre "Siège de Jéricho" a été un très grand succès comme toujours. Il y est venu du monde de France, des Etats-Unis, de l'Ontario, du Nouveau-Brunswick et des quatre coins de la province de Québec. Une semaine de prières, de grands sacrifices, une semaine passée dans le Ciel, face à notre bon Jésus dans son ostensoir.

Que de grâces nous avons reçues pour chacun de nous, pour notre Mouvement, pour notre paroisse et pour chacun de nos pays !

Félicitations à vous tous et à tous ceux qui ont prié en même temps que nous dans leur pays respectif, dans le monde entier.

Nouvelles d'Afrique

Monsieur Joseph Hooper, Accra, Ghana, nous écrit : "Je suis content de vous donner des nouvelles de notre « Siège de Jéricho » qui vient de se terminer. Il fut organisé dans toutes les paroisses d'Accra, Ghana, (la ville d'Accra est la capitale du pays le Ghana, Afrique, population au delà d'un million d'habitants). Ce fut un grand succès et, le dernier jour qui était le samedi, toutes les paroisses se sont réunies à la grotte du Christ-Roi pour terminer le « Siège de Jéricho ». Chers Directeurs, c'était grandiose et nous avons constaté que les gens ont faim du spirituel. C'était la joie, les gens jubilaient et chantaient des cantiques de louanges à Dieu et à notre Mère. Nous avons bien pensé à vous."

Remarquez bien, chers Créditistes, qu'au Ghana, Afrique, le « Siège de Jéricho » s'est terminé devant la grotte du Christ-Roi. Ne pensez-vous pas que le Christ-Roi nous répond par cette magnifique démonstration, qui fut si grandiose, pour le règne de Dieu dans chaque pays, comme nous l'avons demandé dans notre première intention de prières à notre « Siège de Jéricho » ? Grand merci au Père Eternel !

Monsieur Hooper termine sa lettre en nous demandant un plein conteneur de suppléments de Vers Demain et de « Michael ». Un tiers en français et la balance en anglais. Il nous supplie. Il nous dit : "Je me suis fait entourer par beaucoup de gens qui me demandaient des suppléments, je n'en avais pas. C'était bien triste de voir ce bon et pauvre monde retourner désappointé. Aussi, chers Directeurs, faites l'impossible pour m'envoyer un conteneur, vous êtes une précieuse aide pour nous. Nous prions Dieu de vous bénir, chers bienfaiteurs."

Monsieur Hooper finit sa lettre comme ceci : "Restons unis dans les cœurs de Jésus et de Marie. Votre frère peiné pour ces gens désappointés. Nous vous aimons beaucoup." Signé : Joseph Hooper

Cher monsieur Hooper, vous avez notre confiance. Vous êtes bien courageux et vous tenez bon dans le combat depuis déjà plusieurs années. Vous avez bien des amis ici qui aimeraient bien vous voir à notre prochain congrès, cet automne. Vive nos chers Africains que nous aimons bien !

Pain quotidien

Vous avez remarqué dans le dernier journal Vers Demain la devise de 1996 choisie par le Saint-Père : < ;< ;Du pain quotidien pour toute personne sur terre. » Le dividende du Crédit Social de $800 par mois, à chaque citoyen, répondrait à merveille au désir de S.S. le Pape Jean-Paul II.

A remarquer et à apprendre par cœur, dans le dernier journal Vers Demain de mars-avril, les deux fameuses phrases de notre grand Pape Jean-Paul II, donnant les causes de la pauvreté : « < ;Mécanismes pervers inhérents aux structures économiques. » et « Corruption généralisée de la vie publique. » (J.P. II)

On ne pouvait mieux dire en si peu de mots. Tout est clair et complet. Notre bon Pape, choisi par notre Maman Céleste pour les temps difficiles que nous traversons, a sans doute été inspiré pour en dire tant en si peu de mots.

Créditistes, c'est vous qui pouvez le mieux comprendre ces deux phrases. C'est le résumé de votre doctrine. Maintenant, à vous, à nous de les expliquer à nos compatriotes.

Appuyons le Pape

Prions et en pleine confiance, appuyons notre cher Pape, afin que les évêques qui refusent son autorité, se joignent fermement à lui. Ce n'est pas le temps d'épier le Pape, c'est le temps, plus que jamais, de l'appuyer, c'est lui qui a la grâce d'état de Pape pour gouverner l'Eglise. La critique divise et détruit, c'est l'œuvre de Satan, pensons-y.

Voici une autre très bonne nouvelle qui seconde le Pape, les évêques de l'Amérique du Sud, les évêques du Zaïre, Afrique, et d'autres, ainsi que votre travail créditiste : à la radio, le 19 mars, fête de saint Joseph, patron du Canada, (à remarquer), Mgr Gaumond, président de la Commission des affaires sociales des évêques du Québec, au Sommet socio-économique, commandé par le Premier Ministre, Lucien Bouchard, où furent convoqués l'association des Patrons, les syndicats et d'autres responsables de la société, Mgr Gaumond a dit à cette réunion devant Lucien Bouchard et tout ce grand monde, syndicats, patrons, etc., par trois fois et d'un ton décidé et ferme : "Ce n'est pas vrai qu'on doit sacrifier le peuple au dieu argent."

Bravo, Mgr Gaumond ! Les évêques ont le droit, et c'est aussi leur devoir, de réclamer le redressement des mécanismes pervers inhérents aux structures économiques, ils n'ont pas le droit d'appuyer la pire escroquerie de l'histoire, le vol monstrueux de la création de l'argent par les banquiers.

Le journal "Toronto Sun" écrit : "Les banques créent l'argent de rien juste avec de l'air." Très bien, continuez.

Le journal "Le Soleil » quotidien de la ville de Québec et environs, jeudi le 14 mars 1996, a fait paraître en première page, en très grosses lettres très noires, d'une hauteur d'un pouce, la proposition de la F.T.Q. : "Faire payer les banques."

Effacez la dette publique

Le journal « La Presse », de Montréal, lundi le 18 mars, écrit à propos de Lorraine Pagé, présidente de la Centrale des enseignants du Québec (C.E.Q.) en très grosses lettres noires : "À la réunion du Sommet économique du 18 au 20 mars, Lorraine Pagé va demander aux banques de radier une partie de la dette publique." Continuez, chers Créditistes, les déclarations dans les journaux tournent autour du racket des banques, grâce à votre propagande intensive.

Des gars comme Richard Thompson, président du Conseil de la banque de Toronto Dominion, qui reçoit comme salaire, trois millions cent cinquante mille dollars, ce ne sont pas des gars gras comme lui qui vont travailler à faire enlever aux banques le pouvoir de créer l'argent pour remettre ce pouvoir au gouvernement. Ils marcheront seulement lorsqu'ils se verront menacés de prison ou d'autre chose. Il y a une limite de plumer le peuple. Gens de l'élite, réfléchissez avant qu'il ne soit trop tard. Il faut que tout le monde se donne la main pour faire triompher la justice.

Vos apôtres

A notre assemblée du 4e dimanche du mois, le lendemain de la fermeture de notre < ;< ;Siège de Jéricho », le 24 mars, tout le monde était rempli de joie, après cette semaine de prières intenses. Nous avons donné la parole à nos plus grands apôtres. C'était toute beauté de les entendre. Christian Burgaud s'est surpassé, il a donné la vraie ligne de conduite à suivre pour tous.

Après, ce fut au tour de Paul-Émile Julien qui avait pris, avec sa dame, dans les mois de février et mars, 884 abonnements. Ces apôtres sont inspirés de Dieu. Paul-Émile nous a dit que sa dame sera prête pour continuer l'apostolat à son retour après le Siège de Jéricho.

M. Mme Mark Lawyer            554

M. et Mme Benoît Deshaies   382

Mme Simone Gingras            434

Mme Gilbert Potvin               225

 

Et tous les autres, félicitations ! Vous êtes bien admirables, que de sacrifices faits pour la gloire de Dieu et pour le triomphe de la justice ! Chacun de nos grands apôtres s'est fait un formidable programme pour les mois d'avril-mai.

L'Ouest canadien

Votre mission est grande, chers Créditistes. Jean-Pierre Richard est rendu en Alberta. Il a pris sur son parcours 456 abonnements en 3 semaines. Dans une assemblée de 28 personnes, il a pris 60 abonnements. Une autre assemblée de 2 personnes, mais chacune s'est abonnée pour 4 ans et chacune a fait un don de $100 et elles veulent organiser une autre très bonne assemblée.

En Saskatchewan, un curé polonais, voyant notre Plein-Temps, Jean-Pierre Richard, dans son église, s'est approché de lui pour le saluer et s'informer du pourquoi de sa venue. Il a demandé à Jean-Pierre de dire un petit mot à la fin de la messe : "Dites-nous ce que vous êtes et quelle est votre mission, dit-il, je connais Mgr Kraszewski, de Varsovie, Pologne, et je sais aussi que vous faites des « Siège de Jéricho ». Après le petit discours de Jean-Pierre, le bon curé a demandé à tous ses paroissiens de s'abonner au journal « Michael »> ;.

Un jour viendra où tous quitteront le veau d'or et deviendront. Créditistes. Les Créditistes de l'Ouest se réveillent. J'ai envie de dire : "Nous aussi du Québec, nous nous réveillons."

Sauvons notre pays, le beau et grand Canada. Le Crédit Social unira tous les peuples contre la pire escroquerie de l'histoire.

Créditistes, réfléchissons et gardons le peu de forces qui nous restent pour accomplir notre mission. La plus belle vocation est là où Dieu nous veut. Et les jeunes, allez-y à pleine force. Le Crédit Social vous rapporterait plus que les efforts que vous déployez à l'usine ou ailleurs, pour votre gagne-pain.

Gérard Mercier

La clé n'est pas plus que la maison confortable, mais sans la clé, nous ne pouvons y entrer et nous sommes privés de tout son confort. À remarquer, la clé avant la maison. Le Crédit Social est la clé, il passe avant bien des choses et c'est Dieu qui le veut pour libérer tant de pauvres qui meurent de faim en face de l'abondance, abondance voulue par Dieu que Satan se fait une joie de détruire. - G.M.

Gérard Mercier

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