Pourquoi un jubilé de la Miséricorde?

Pape François le vendredi, 01 janvier 2016. Dans Année de la miséricorde

Lors de l’audience générale du mercredi 9 décembre 2015, au lendemain de l’inauguration de Jubilé de la miséricorde, le Pape François a expliqué pourquoi il a déclaré cette année sainte spéciale:

Pape François ouvre porte sainteLe Pape François ouvre la Porte sainte de la Basilique Saint-Pierre à Rome, le 8 décembre 2015, marquant ainsi officiellement le début de l’Année sainte de la miséricorde.

Hier j’ai ouvert ici, dans la basilique Saint-Pierre, la porte sainte du jubilé de la miséricorde, après l’avoir déjà ouverte dans la cathédrale de Bangui, en Centrafrique. Je voudrais aujourd’hui réfléchir avec vous sur la signification de cette année sainte, en répondant à la question: pourquoi un jubilé de la miséricorde? Qu’est-ce que cela signifie?

L’Eglise a besoin de ce moment extraordinaire. Je ne dis pas: ce mo-ment extraordinaire est bon pour l’Église. Je dis: l’Église a besoin de ce moment extraordinaire. À notre époque de profonds changements, l’Eglise est appelée à offrir sa contribution particulière, en rendant visibles les signes de la présence et de la proximité de Dieu... Cette année sainte nous est offerte pour faire l’expérience dans notre vie du contact doux et tendre du pardon de Dieu, de sa présence à nos côtés et de sa proximité, en particulier dans les moments de plus grand besoin.

Ce jubilé est, en somme, un moment privilégié pour que l’Eglise apprenne à choisir uniquement «ce qui plaît le plus à Dieu». Et qu’est-ce qui «plaît le plus à Dieu»? Pardonner à ses enfants, avoir miséricorde envers eux, afin qu’eux aussi puissent à leur tour pardonner à leurs frères, en resplendissant comme les flammes de la miséricorde de Dieu dans le monde. C’est ce qui plaît le plus à Dieu...

Chers frères et sœurs, je souhaite qu’en cette année sainte, chacun de nous fasse l’expérience de la miséricorde de Dieu, pour être témoins de «ce qui lui plaît le plus». Est-il naïf de penser que cela peut changer le monde? Oui, humainement parlant, c’est insensé, mais «ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes» (1 Co 1, 25).

Pape François

Poster un commentaire

Vous êtes indentifier en tant qu'invité.