«La Miséricorde de Dieu est pleine de vie»

le lundi, 01 août 2016. Dans Année de la miséricorde, Témoignages

Témoignage d'une jeune femme aux JMJLors de la veillée de prière des Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) à Cracovie, le samedi 30 juillet 2016, où plus de 500 000 jeunes étaient réunis avec le Pape François, trois jeunes ont délivré leur témoignages sur leurs parcours de foi. La première, Natalia, une Polonaise de Łódz, a évoqué la façon dont elle avait renoué avec le sacrement de la confession un dimanche de la Divine Miséricorde, en 2012, après avoir passé vingt années loin de l’Église. Voici son témoignage:

Le 15 avril 2012, un dimanche, je me suis réveillée dans mon appartement de Łódz. C’est la troisième plus grande ville de Pologne. J'étais alors rédactrice en chef de magazines de mode et depuis 20 ans je n'avais rien en commun avec l'Église. J'allais de succès en succès au travail, je sortais avec de sympathiques garçons, je vivais de soirée en soirée – et c'était le sens de ma vie. Tout était super.

Mais ce jour d'avril 2012, je me suis réveillée en réalisant avec inquiétude que ce que je faisais de ma vie était loin du Bien. J'ai compris que je devais aller me confesser ce jour-là. Je ne savais pas bien ce qu’il fallait faire, alors j'ai recherché sur Google. Dans un des articles que j'ai trouvé, j'ai lu cette phrase: Le Christ est mort par amour pour nous. J'ai alors compris: le Christ est mort parce qu’il m’aime; il veut me donner pleinement la vie ; et moi, indifférente, je suis assise dans la cuisine à fumer une cigarette. J'en pris soudain conscience, et fondis en larmes.

Je pris une feuille de papier, et je me mis à dresser la liste de mes péchés. Tous étaient évidents, ils me sautaient aux yeux, et je m'aperçus que j'avais violé tous les Dix Commandements. Je sentais le besoin de parler à un prêtre. J'ai trouvé sur internet qu'à quinze heures il y aurait la possibilité de se confesser à la cathédrale.

J'y courus, mais j'avais peur que le prêtre me dise: «Tes pêchés sont trop lourds, je ne peux rien pour toi». Malgré cela je pris mon courage à deux mains et me rendis au confessionnal. J'ai tout raconté, et j'ai beaucoup pleuré. Le prêtre ne disait rien. Quand j'eus finit, il me dit: «C'est une très belle confession». Je ne savais pas du tout ce qu'il voulait dire par là, il n'y avait rien de beau dans ce que je lui ai rapporté.

«Tu sais quel jour nous sommes aujourd'hui?– dit-il. Le dimanche de la Miséricorde. Tu sais quelle heure il est? Il est quinze heures passées, c'est l'heure de la Miséricorde. Tu sais où tu te trouves? Dans la cathédrale, là où Sœur Faustine priait quotidiennement, quand elle habitait encore à Łódz. C'est justement à elle que le Seigneur a dit qu’en ce jour Il pardonnerait tous les péchés, quels qu'ils soient. Tes péchés sont pardonnés. Ils ont disparu; ne retourne pas vers eux, n'y repense même pas.»

C'était des mots forts. Pourtant, en allant me confesser, j'étais persuadée que j'avais perdu la vie éternelle de façon irréversible; et pourtant, j'ai entendu que Dieu a effacé ce que j'avais fait de mal dans ma vie pour toujours. Que depuis toujours Il m'attendait, et avait choisi le jour de cette rencontre avec Lui. Je sortis de l'Église comme d'un champ de bataille: atrocement fatiguée, mais réjouie, avec le sentiment de victoire et la conviction que Jésus rentre avec moi à la maison.

Durant ces deux dernières années j'ai préparé les JMJ à Łódz, pour que les autres puissent vivre l'expérience que j'ai moi-même vécue. La Miséricorde de Dieu est pleine de vie, et jusqu'aujourd’hui elle perdure. J'en suis le témoin, et je souhaite la même chose à chacun d'entre vous.

Source: http://saltandlighttv.org/blogfeed/getpost.php?id=17750&language=fr

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