Benoît XVI et Mater et Magistra

le lundi, 01 août 2011. Dans Encycliques et autres documents du Magistère

Benoit XVI(Vatican Information Service) — Benoît XVI a reçu le 16 mai 2011 les participants au Congrès mondial organisé par le Conseil pontifical Justice et Paix à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'encyclique Mater et Magistra de Jean XXIII. Dans son discours, il a souligné que «la vérité, l'amour, la justice, indiqués par l'encyclique Mater et Magistra, avec le principe de la destination universelle des biens, comme critères fondamentaux pour dépasser les équilibres sociaux et culturels, restent des piliers pour interpréter et trouver aussi des solutions aux déséquilibres internes de la mondialisation actuelle. Face à ces déséquilibres, il faut récupérer une raison intégrale qui fasse renaître la pensée et l'éthique... Il faut développer des synthèses culturelles humanistes ouvertes à la transcendance à travers une nouvelle évangélisation... Parmi les divers déséquilibres globaux qui caractérisent notre époque, la disparité, les différences de richesse, l'inégalité s'accroissent créant des problèmes de justice et de distribution équitable des ressources et des opportunités, spécialement à l'égard des plus pauvres».

Le Saint-Père a ensuite rappelé que «les phénomènes liés à la finance qui, après la phase la plus aiguë de la crise, est revenue à une pratique frénétique des contrats de crédit qui souvent consentent une spéculation illimitée, n'en sont pas moins préoccupants... De la même façon, l'augmentation des prix des ressources énergétiques de base... finissent par avoir des conséquences négatives sur l'environnement et sur l'homme lui-même.

«La question sociale actuelle est sans doute une question de justice sociale mondiale... de distribution équitable des ressources matérielles et immatérielles, de mondialisation de la démocratie substantielle, sociale et participative». Quant à la justice, a-t-il poursuivi, «il n'est pas possible de la réaliser en s'appuyant sur le seul consensus social, sans reconnaître que, pour être durable, elle doit être enracinée dans le bien humain universel».

Puis Benoît XVI a évoqué les moyens de diffusion de la Doctrine sociale de l’Église et a conclu en rappelant qu'il existe «d'importantes institutions au service de la nouvelle évangélisation de la société, en plus des associations de volontariat et des organisations non gouvernementales chrétiennes ou d'inspiration chrétienne, les commissions Justice et Paix, les Bureaux pour les problèmes sociaux et le travail, les centres et les instituts de doctrine sociale».

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