Le Rosaire sauvera le monde

Alain Pilote le dimanche, 01 octobre 2017. Dans Éditorial

Saint Dominique recevant le RosaireSaint Dominique recevant le Rosaire des mains de la Sainte Vierge Marie

L’année 2017 se termine, et avec elle aussi le centenaire des apparitions de la Vierge Marie à Fatima, sans contredit la plus importante des apparitions mariales. Dans ses messages, Marie a donné la recette pour avoir la paix, et être uni à son Fils Jésus : la récitation du chapelet tous les jours, et la consécration à son Cœur Immaculé. Et elle a ajouté cette parole consolante qui nous remplit tous d’espérance : « À la fin, mon Cœur immaculé triomphera. »

En ces temps d’incertitude, de conflits, de terrorisme, de rumeurs de guerre, le Rosaire, ou chapelet, est l’arme la plus puissante que nous avons entre nos mains, la plus puissante aussi pour changer les cœurs. C’est ce que les Polonais ont compris, avec la merveilleuse initiative du « Rosaire aux frontières ». C’est la Vierge Marie elle-même qui avait donné le Rosaire à saint Dominique il y a environ 800 ans, en lui disant que s’il n’avait pas obtenu de succès jusque-là dans ses prédications contre les hérétiques albigeois, c’est qu’il n’avait pas tout d’abord arrosé la terre par la semence des « Je vous salue, Marie ». Les résultats furent ensuite merveilleux : c’est le moyen donné par Dieu, il n’y en a pas de meilleur.Un des dangers dans notre vie chrétienne, c’est que l’argent prenne la place de Dieu, devienne même une idole, un dieu pour nous.

Mgr Mathieu Madega du Gabon, qui est venu en septembre dernier pour la quatrième fois à Rougemont pour notre session d’étude sur la Démocratie Économique, nous a rappelé ces paroles de saint Paul : « L’amour de l’argent est la racine de tous les maux » (1 Timothée 6, 10). C’est l’amour de Dieu et du prochain qu’il faut cultiver, et mettre l’argent et les choses matérielles au service de la personne humaine.

Un qui avait réellement vécu cet amour de Dieu et du prochain, c’est notre vaillant Pèlerin à plein-temps Réjean Lefebvre, qui nous a quitté après un combat contre le cancer qui l’a foudroyé rapidement, en quelques semaines. Il a vraiment marqué notre mouvement par sa bonne humeur et son dévouement inlassable, pendant plus de 50 ans. Comme plusieurs l’ont fait remarquer, on ne pouvait rien lui refuser, car lui-même avait tout donné : il vivait totalement sa consécration d’esclave de Jésus par Marie.

Nous remercions tous ceux qui nous ont offert leurs sympathies et leurs prières pour le décès de Réjean, et nous prions Réjean de nous envoyer de nombreux plein-temps pour le remplacer. Quelques heures après la mort de Réjean, un de nos apôtres du Togo nous écrivait pour nous manifester sa décision de se joindre à nous à plein-temps. Nous encourageons tous les jeunes (et jeunes de cœur) qui ont faim et soif de justice à suivre son exemple, nous avons besoin de vous !

Mgr Mathieu Madega nous a parlé du système d’argent-dette qui nous piège et nous rend tous ses esclaves ; un des pièges que les financiers internationaux veulent maintenant nous imposer, c’est le remplacement de l’argent liquide (papier-monnaie) par l’argent électronique, qui ne sera éventuellement utilisable qu’au moyen d’une micropuce qu’on vous aura implanté sous la peau. On voudrait nous faire croire que c’est une bonne idée, mais ça nous conduira à un esclavage et contrôle absolu.

Louis Even, le fondateur de Vers Demain, nous explique encore dans ce numéro, avec deux articles, comment l’argent doit être mis au service de la personne humaine, entre autres par des prêts sans intérêt pour financer le pays. Le système financier actuel peut s’écrouler à tout moment, avec ses dettes impayables, alors il est important de connaître cette solution de secours qu’est la Démocratie Économique, ou Crédit Social.

Pour conclure, comme dans notre numéro d’octobre-novembre-décembre 2016, nous incluons dans ce magazine un calendrier avec l’image de chaque saint du jour, qui a été très apprécié par nos lecteurs l’année dernière. Nous avons des milliers d’intercesseurs pour nous dans le Ciel (l’Église triomphante), qui ne demandent qu’à nous aider... pourvu qu’on leur demande, évidemment. N’oublions pas non plus nos amis de l’Église souffrante – les âmes du purgatoire – qui ont besoin de nos prières et de messes pour pouvoir atteindre la béatitude céleste. Et que nous sur terre, de l’Église militante, combattions pour la vérité et la justice.

Bonne lecture !

Alain Pilote

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