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Éditorial Le Cahier du Dividende

le vendredi, 01 janvier 1937. Dans Cahiers du Crédit Social

Notre quatrième Cahier est surtout consacré à la question du Dividende National.

"Cette proposition du Dividende National, écrivait M. Armand Turpin dans L'Action Catholique du 17 décembre, fait l'objet d'attaques nombreuses de la part des ennemis du Crédit Social. Mais il faut bien dire que souvent, l'on ignore tout de la doctrine de Douglas et que l'on se mêle, malgré cela, de ridiculiser le Dividende National ! On oublie que le Crédit Social constitue une doctrine homogène, établie sur des principes solides donnant suite à un organisme financier complet, et que, dans ces perspectives, le Dividende National ne figure que comme une partie dans un tout.

"Pour juger de cet organisme avec équité, il faut donc le considérer dans son ensemble, et non pas le morceler à plaisir pour tâcher de le rendre incohérent. Lorsqu'on prend pour soi la tâche redoutable de faire l'éducation d'un peuple, les données de la justice la plus élémentaire nous font une obligation grave de connaître à fond ce qu'on se mêle de juger et d'enseigner publiquement. De nombreux journalistes, disons la grande majorité de ceux qui en ont parlé, n'ont pas craint de jeter le discrédit sur Douglas et ses théories, sans avoir lu même une seule ligne d'un seul de ses nombreux ouvrages. Ces gens ne se rendent certainement pas compte de la terrible responsabilité qu'ils encourent en agissant de la sorte."

Ces dernières réflexions sont justes. On se demande parfois qu'est-ce qui peut pousser certaines gens à s'opposer au Crédit Social de parti pris, sans s'être donné la peine de l'étudier. Quel sentiment les anime ? Prennent-ils plaisir à voir se perpétuer la pauvreté au sein de l'abondance puisque tout en condamnant sans savoir pourquoi la doctrine créditiste, ils n'ont jamais aucun remède à offrir ? Ou bien est-ce l'orgueil de voir crouler des théories qu'ils avaient avalées comme parole d'évangile ? Ou encore, pensent-ils qu'en se distinguant par leur platitude au pied de vieilles idoles, ils vont s'assurer une position qui leur permette d'ignorer la multitude qui souffre ? Toujours est-il que la note dominante de leurs écrits n'est au diapason ni des temps ni des besoins.

Des analystes sincères qui cherchent la vérité auront toujours notre considération ; mais les dénigreurs doublés d'infatuation méritent qu'on les soufflette ou qu'on leur administre une bonne purge ce qui explique la dose un peu copieuse servie à l'un de ces échassiers vers la fin du présent fascicule.


Êtes-vous abonné aux Cahiers ? En avez-vous abonné d'autres ? Combien de vos amis, de vos voisins avez-vous gagnés à la cause ? Essayez-vous d'y intéresser les hommes influents de votre paroisse, de votre village ? Y existe-t-il un cercle d'Étude ? Hâtez-vous l'avènement du Crédit Social par votre zèle ? Les cahiers sont une arme efficace qui vous dispense de discours, servez-vous-en. Quand vous prenez un abonnement, n'oubliez pas de spécifier à partir de quel numéro. Nous pouvons fournir tous les numéros déjà parus. Écrivez bien lisiblement les noms propres. La banque prélève une charge sur les chèques, réglez de préférence en bons de poste.

Abonnement : 50 sous. Adressez : LOUIS EVEN, Gardenvale, P..Q.

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